La Secte des égoïstes

Quand l'homme de lettres se joue de la littérature, cela donne un petit opus sympathique.
J'ai trouvé ce petit livre dans une boîte à livres. Je n'en attendais rien de particulier et je l'ai trouvé plutôt agréable.
Éric-Emmanuel Schmitt joue avec les codes, s'amuse avec le vrai et le faux et se moque très gentiment de son lecteur. C'est le chat qui joue avec la souris.
Une lecture sympathique donc mais qui nécessite de connaître les codes avec lesquels l'auteur s'amuse pour pouvoir pleinement jouer avec lui.

Le narrateur est chercheur, mais c’est par hasard qu'’il découvre « L'’école Égoïste » d'’un certain Gaspard de Languenhaert, philosophe original du XVIIIième siècle. S'’ensuit alors une enquête acharnée pour en découvrir plus sur ce personnage énigmatique qui nie la matière et se prend pour le Créateur.… Mais est-ce vraiment par hasard qu'’il découvre ce fameux fou ? Et au fond, est-il vraiment fou ?

Le roman est construit comme un journal de chercheur. On suit le narrateur dans sa quête quasi obsessionnelle avec une grande curiosité.… L’'écriture est assez recherchée, parfois très poétique. Schmitt varie les styles : tantôt moderne tantôt classique lorsqu'’il retranscrit les « textes anciens » qu’'il découvre.
L'’auteur se sert le Languenhaert pour se poser et nous poser toutes sortes de questions métaphysiques sur l’'être et la religion. Il se plonge dans la raison des hommes pour mieux en révéler la folie….
J’'ai été intéressée par l'’ouvrage sans en être passionnée…. Ma curiosité a été attisée, mais j’'ai eu du mal à finir l’'ouvrage (pourtant bien court !). Schmitt sait très bien manier les mots, c’'est indéniable, et pourtant, je n’ai pas été transportée. Mon avis sur La secte des égoïstes est donc très mitigé…...

Une bonne lecture et une philosophie intrigante !

J'ai bien aimé ce livre, ces idées… Il est court et se lit vite.
Si l'on pensait qu'à nous, si les autres sont que le fruit de nos pensées et si la vie est un rêve dont on ne se réveille qu'à la mort… le monde parait un peu triste vu ainsi, mais il est séduisant.
L'auteur explique cette philosophie à travers des écrits sur un personnage de légende : Gaspard Languenhaert. le narrateur est fasciné par cette nouvelle philosophie égoïste. Il transmet cette fascination à sa.on lectrice.eur. Il est seul et cette philosophie lui donne la sensation d'appartenir non pas à un groupe, mais à une idée qui fait presque office de groupe. C'est une idée intéressante !
J'ai beaucoup aimé et ça m'a fait un peu peur aussi ;), car avec cette philosophie on peut vite se prendre pour Dieu.

En résumé : une bonne lecture, un retournement de cerveau et une philosophie INTRIGANTE.
Lien : https://lesparaversdemillina..

Tentant de s'extraire de l'ennui, un chercheur rat de bibliothèque tombe par hasard sur l'existence oubliée d'un certain Gaspard Languenhaert, promoteur d'une philosophie de l'égoïsme quelques siècles plus tôt.

Languenhaert partait ainsi du principe que le monde matériel n'existait pas, sinon par le simple fait de ses propres pensées.
Hommes, femmes, animaux, objets, actions, événements étaient censés n'être que le fruit de sa propre volonté, consciente ou non, lui seul ayant une existence réelle.
Bref, Languenhaert se prend ni plus ni moins pour Dieu.

Ce court roman nous entraîne dans la quête du chercheur au sujet de Languenhaert, de mystères en trouvailles et de solitude en rencontres étonnantes.

Il nous conte également l'histoire de ce personnage baroque, original parmi les originaux qui, à force de ne croire qu'en lui-même finira par se perdre et déchoir.

Cependant, au final, c'est un mystère qui est posé : Gaspard Languenhaert a-t-il vraiment existé?

Un texte facile et très agréable à lire, léger tout en restant porteur d'une réflexion sur la nature du monde et de l'existence.

Cela pourrait évoquer Didier van Cauwelaert par nombre d'aspects, avec le côté abouti, "fini", qui manque parfois à ce dernier.

Ce fut le premier roman de l'auteur qui, auparavant, était venu au succès par le théâtre.

pour moi,lire Éric Emmanuel Schmitt, c'est comme manger un bon chocolat. On en a très envie avant,on le savoure,et puis quad c'est fini,on n'a plus le souvenir de sa saveur. Pourtant j'aime son originalité,j'aime son regard singulier,je suis heureuse que son humour et son amour des autres fassent passer le côté " bon élève intello". Que dire de " la secte des égoïstes"? Et bien rien, comme quand on regarde un beau nuage passer ,et qui n'existe déjà plus.

Ce n'est pas le livre d'EE Schmitt que je préfère.

A la bibliothèque nationale un chercheur un peu lassé par son travail, se laisse guider par le hasard pour choisir un livre qui n'a rien à voir avec ce qu'il fait.

C'est ainsi qu'il découvre l'existence au XVIIIe siècle, d'un certain Gaspart Languenhaert, qui prétendait être le créateur du monde. Sa philosophie est basée sur l'égoïsme. le monde ne serait qu'une vue de l'esprit.

Le chercheur va se mettre en quête d'autres documents à ces propos, il ira à Amsterdam, au Havre. Un peu comme un jeu de piste sur fond de mystères.

Peu à peu, lui-même se pose les mêmes questions que l'excentrique Languenhaert.

Je pense qu'il faut voir ce livre non comme un roman mais comme un livre de philosophie, une conception du monde.

Un autre petit bouquin de Schmitt... Ici, nous suivons le périple d'un passionné pour un personnage historique ayant fondé la Secte des égoïstes... Un prétexte pour nous faire réfléchir sur notre place dans le monde, sur nos interactions avec les autres, sur le legs que nous voulons laisser... Un voyage également, puisque le personnage principal suivra les traces de ce mystérieux personnage, de la France aux Pays-Bas... Un livre étrange, atypique, mais très intéressant... Schmitt a encore une fois réussi à m'embarquer jusqu'au bout de son histoire, qui n'est pas banale, il faut le dire.

Une réflexion interessante, l?auteur nous plonge dans un univers etrange. Vraiment philosophique, j?ai du m?accrocher.

J'aime plutôt bien les écrits de Eric Emmanuel Schmitt, je les trouve faciles à lire et souvent reposants. ça n'a pas été lé cas cette fois ci...

Je n'ai pas réussi à m'attacher à ce personnage de chercheur, à comprendre sa quête et encore moins Gaspard Languenhaert qui se prend pour Dieu (pour faire court).

Et pire encore j'ai trouvé le style tellement travaillé que ma lecture s'en est trouvée laborieuse. 124 pages que je pensé lire en 2 heures se sont éternisé sur plus d'une semaine. c'est pour dire !!

Lien : http://keskonfe.eklablog.com..

La secte des égoïstes pose la question de la limite de l'esprit humain et la limite de l'humain lui-même.
J'aime l'écriture d'E-E Schmitt, il propose des idées, incite à la réflexion philosophique et laisse le lecteur se poser ses propres questions.