Les deux messieurs de Bruxelles

A la frontière de la mièvrerie, Eric-Emmanuel Schmitt l'évite de justesse et nous pond un livre agréable que j'aurais presque tendance à classer dans la catégorie (que je honnie) "feel good" si ce n'est que les sujets abordés sont franchement graves. C'est dire que l'auteur à l'art d'écrire des livres toujours plaisants à lire.
Il s'agit ici d'un recueil de nouvelles dont le thème est l'amour et la haine sous différentes formes: amour familial, homosexuel, caché, inavoué .... Ce sentiment souvent proche de la haine comme tente de le démontrer l'écrivain. On peut se laisser tenter, mais je ne crois pas que ce soit le meilleur d'Eric-Emmanuel Schmitt - je pense à "L'Evangile selon Pilate".
Vite lu sans déplaisir.

Même si j'ai beaucoup apprécié cet ouvrage, je me montrerai un tout petit moins enthousiaste que les autres commentateurs car je trouve qu'E.E Smitt nous a déjà livré des textes plus profonds et plus émouvants encore. Les cinq histoires regroupées dans ce livre sont des histoires d'amour, dans lesquelles un tiers (personnage, animal, événement) vient semer le trouble. La première, Les deux messieurs de Bruxelles, a ma préférence car elle est vraiment originale, touchante, travaillée, les personnages ont de l'épaisseur et on s'y attache. La troisième, Ménage à trois, a une chute totalement inattendue et donc très intéressante. On aura plaisir à la relire même en connaissant la fin, car on savourera tout le talent de l'auteur a avoir su si bien se jouer de nous ! Par contre les trois autres m'ont moins plu, soit parce qu'elles comportent des longueurs inutiles, soit au contraire parce que je trouve la fin bâclée, et de plus elles abordent des thèmes un peu trop récurrents (la maladie, la mort, la maternité). Un livre très agréable dans l'ensemble, servi par l'écriture toujours aussi fluide et ciselée d'E.E Smitt, mais qui n'a pas la force de certains de ses autres textes, notamment ceux du Cycle de l'invisible qui sont pour moi des petits bijoux.

Je n'ai pas aimé ce recueil de nouvelles hormis l'histoire "Le chien" qui m'a bouleversée, tiré des larmes. Si ce livre doit être acheté, ce n'est que pour cette histoire-là, sublime d'émotions.

Un clin d'oeil à nos amis belges : c'est à cause, non, grâce au titre que j'ai emprunté ce livre.
C'est un auteur très prolifique, ce cher Eric-Emmanuel, et qui fourmille d'idées.
Moi qui n'aime pas trop les nouvelles, j'ai trouvé les siennes... charmantes. C'est le seul adjectif qui me vienne à l'esprit.

Le premier roman de 2015 . Schmitt n'a pas son pareil pour dépeindre les états d'âmes de ses personnages. Toute la palette des sentiments est étalée avec une précision chirurgicale : l'amour, la haine, la trahison, la perfidie, le mensonge .... C'est toujours intelligent et merveilleusement bien écrit... Cela dit je déplore que cet auteur nous serve toujours des nouvelles ou des romans trop courts. Je reste systématiquement sur ma faim... le meilleur SCHMITT reste pour moi "Concerto à la mémoire d'un ange"

Dans ce livre Eric-Emmanuel Schmitt nous offre un sympathique recueil de cinq nouvelles sur le thème de l'amour et des sentiments inavoués.Ces cinq nouvelles sont toutes émouvantes, troublantes et surprenantes, bien écrites et avec du suspens à chaque fois. Certaines sont de belles histoires, d'autres sont dures et tristes, mais elles nous portent toutes à réfléchir sur l'être humain et ses sentiments. A la fin du recueil l'auteur nous raconte son «journal d'écriture», c'est-à-dire comment il en est venu à écrire ces différentes nouvelles et à constituer son recueil, ce qui est aussi très intéressant à lire.

Dans Les deux messieurs de Bruxelles, la première nouvelle, une femme octogénaire hérite des biens et richesses d'un homme qu'elle n'a pas connu et s'interroge sur le pourquoi de ce geste, que nous découvrirons. C'est une magnifique histoire très touchante et émouvante.

Le chien, inspiré des réflexions du philosophe Emmanuel Levinas dans son écrit Nom d'un chien ou le droit naturel, raconte l'histoire d'un médecin qui, depuis plus de quarante ans, a successivement eu plusieurs chiens de la même race et du même nom, Argos. Pourtant, il se donne la mort au décès dû on ne sait le combientième Argos, ce qui soulève de nombreuses interrogations. Cette nouvelle pleine de mystères est terriblement touchante, poignante et bouleversante.

Dans Ménage à trois, une jeune trentenaire, veuve et endettée, se remarie avec un homme qui semble obnubilé et passionné par son ancien mari. C'est une nouvelle très courte avec une fin surprenante et un sympathique clin d'oeil.

Un coeur sous la cendre relate l'histoire d'Alba, qui, sans se l'avouer, porte plus d'amour à son neveu et filleul, Jonas, atteint d'une insuffisance cardiaque et en attente d'une greffe, qu'à son propre fils. Seulement, et contre toute attente, l'amour peut vite se changer en haine face à la souffrance et au chagrin. Cette histoire est assez troublante et poignante.

Enfin, L'enfant fantôme, raconte l'histoire d'un couple qui, si joyeux et amoureux auparavant, en est venu à s'ignorer totalement. Une histoire bouleversante également.

La nouvelle de ce recueil que j'ai le plus appréciée est "Le chien". Cette nouvelle est d'une puissance et du beauté saisissante qui ne laissera personne indifférent !

Un bon moment de lecture passé en compagnie d'Eric-Emmanuel Schmitt. J'apprécie ses nouvelles et l'insertion de son journal d'écriture qui nous éclaire un peu plus sur les intentions de l'auteur. Parfait pour le voyage en train que j'effectuais lorsque j'ai commencé cette lecture !

Un vrai conteur, un plaisir de lecture. 5 nouvelles, toutes aussi captivantes. Je me suis régalé, je crois que j'ai préféré celle des deux messieurs de Bruxelles, deux vies de couples en parallèles, de la tendresse, l'amour de l'autre. Vous savez raconter les histoires. Vous avez de belles valeurs Mr Schmite

j'ai beaucoup apprécié la première histoire qui donne son nom au livre;tellement originale et puis donne à réfléchir sur les amours officielles ,traditionnelles,conventionnelles ou non..