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EAN : 9782882535184
192 pages
Luce Wilquin (Editions) (12/02/2016)
3.33/5   3 notes
Résumé :
Pourquoi devient-on psy ? Thomas se pose la question, même si....
Un lundi comme les autres. La première journée de la semaine, la plus longue. neuf patients à rencontrer, à écouter, à tenter d'aider. Neuf ? Pas si sûr car Hélène Favereaux a décidé de ne pas venir et s'en explique dans une lettre qu'elle adresse à Monsieur Quarante Euros. Dans l'enveloppe, elle ajoutera les notes qu'elle a prises au fil de leurs rencontres.
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Critiques, Analyses et Avis (3) Ajouter une critique
Un peu déçue par ce livre dont pourtant le sujet m'intéresse beaucoup. A savoir les relations psy/patients.
Nous suivons deux personnages sur une journée : Thomas, jeune psy, qui ne fait, entre deux rendez-vous, que rêver à sa bien-aimée Alexia dont l'intérêt dans l'oeuvre m'a semblé plutôt modéré. On y découvre donc son métier à travers une journée entière où se succèdent 9 patients, tous atteints de maux différents, tous assez intéressants et même parfois attachants. Une des faiblesse du livre se situe bien là : on ne croise ses personnages que pour les 45 min que vont durer leur séance. Or pas d'évolution, pas de solution... frustration puisqu'on ne les recroisera plus.
Le second personnage est en fait la dernière patiente de ce psy. J'avoue avoir eu beaucoup de mal à ne pas sauter ses passages, sorte de journal intime de notes et réflexions aléatoires sur sa thérapie et sur sa vie ou elle en dévoile peu mais suffisamment pour, encore une fois, allécher le lecteur sans lui donner satisfaction. C'est énervant.

En bref je dirai que ce livre est divisé et divisible en deux. Autant la partie concernant Thomas et ces patients est assez sympathique malgré tout, autant le second personnage ne fait que couper la lecture et m'a personnellement assez agacé.
L'écriture est quant à elle correcte, sans être remarquable. Néanmoins l'auteur arrive à nous attacher à quelques uns de ses personnages, ce qui permet de finir le livre.
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Chère Liliane Schraûwen,

Sans le savoir vous m'avez réconcilié avec le monde des ‘psys' – et ce n'était pas gagné d'avance !
C'est également vrai qu'un psy à Quarante Euros, c'est plutôt rare…

Nous avons d'un côté le psy Thomas qui nous narre sa journée de lundi et ses 9 patients attendus, de l'autre Alexia sa dernière patiente qui tente de démêler et d'exprimer ses ‘problèmes'.

Un chapitre par patient, tous différents, c'est peut-être peu pour les amateurs du genre, mais suffisant pour les sceptiques comme moi. Une tranche de vie de 45 minutes où toute la souffrance est déversée par les uns et le renfermement est imposé par d'autres.

Comment un jeune psy réagit-il à tout cela ? C'est ce à quoi le livre essaie de répondre de manière romancée et nous fait voir que Thomas peut aussi être distrait ou intimidé.

Superficiel pour certains, pour moi ce livre présente différentes facettes du rôle du psy et c'est ce qui le rend intéressant à mes yeux.

De plus je suis resté scotché sur la chute du livre – diabolique et inattendue.

Bonne continuation à vous,

Un babelionaute bruxellois.

NB : un grand merci aux Editions Luce Wilquin
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Vivement ce soir… donne alternativement la parole à Thomas et à ses patients du lundi. le fait que l'on s'arrête sur l'histoire de chacun d'eux m'a donné l'impression d'une succession de nouvelles et je me suis prise à vouloir connaitre la suite de leur parcours respectifs.

Ce roman nous plonge au coeur de l'âme humaine et de ses tourments. le discours est souvent difficile à lire tant les patients de Thomas mettent leurs souffrances à nu, s'exprimant sans honte et sans avoir à cacher leur nature profonde. Face aux situations bouleversantes que connaissent certains patients, on ne peut qu'entrer en empathie avec eux. J'ai particulièrement apprécié la narration de l'auteur, qui nous emporte par ses mots bien choisis et les personnalités complexes qu'elle met en scène. Elle raconte ces multiples histoires sans porter de jugement, incitant même le lecteur à porter un regard bienveillant sur ces êtres qui s'exposent.

Et puis, il y a le personnage de Thomas et le couple amoureux qu'il forme avec Alexia. On découvre un thérapeute pas si neutre que ça, qui peut s'agacer de certains patients et être particulièrement touché par d'autres. Loin de l'image lisse que l'on montre habituellement du psychologue mais bien plus proche de la réalité. Je me suis sentie proche de « Monsieur Quarante Euros » et vraiment intéressée par son ressenti et ses réflexions.
Si l'on en sait peu sur Alexia, il émane beaucoup d'amour et de tendresse de la relation qu'elle entretient avec Thomas.

Un très beau roman qui ne manque pas de provoquer des émotions variées, jusqu'au choc des dernières lignes et la photo de couverture qui prend tout son sens.

Lien : http://carnetdelecture.skyne..
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Citations et extraits (3) Ajouter une citation
Faire confiance, c’est cesser de se protéger, c’est devenir infiniment fragile et exposé. On ne m’aura plus.
Il reste le fait que, même si je suis consciente d’avoir besoin d’aide, je continue à ne pas voir COMMENT ce psy pourrait m’aider. Or, mon côté rationnel et logique me porte à vouloir comprendre. Un médecin prescrit des médicaments ou opère, et on sait que telle molécule agit sur telle pathologie, que les antibiotiques stoppent l’infection… Même si cela ne fonctionne pas toujours comme on le souhaite, du moins comprend-on comment les choses se passent, ce qui n’est évidemment pas le cas ici. Oui, je sais, il y a des moments quand même où notre collaboration m’aide à mettre le doigt sur quelque chose. Mais cela suffit-il ?
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Pas envie de parler.
A vrai dire, je ne sais même pas pourquoi je continue de venir. Ou pourquoi j’ai commencé.

Comme à chaque fois, il m’a ouvert la porte avec ce sourire faussement sympathique qu’on lui a appris, sans doute, à afficher. Main tendue, que j’ai ignorée. « Vous connaissez le chemin », me dit-il en s’effaçant. Je descends les quelques marches, marque un temps d’arrêt à l’entrée de ce qu’il appelle, je suppose, son cabinet. Ses chiottes devrait-il plutôt dire. Ce ne doit pas être un hasard, si le même mot sert à désigner ces deux endroits. Dans les deux, on se vide, on laisse couler hors de soi les flots d’une merde puante qui se reconstitue aussitôt.
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C’était l’été, la porte-fenêtre était grande ouverte sur le jardin encore sauvage. Le chat est apparu entre les herbes hautes, il est entré comme chez lui, conquérant. Thomas a lâché le pinceau qu’il tenait, s’est penché, l’a caressé. Jonathan a rigolé.
- Ça y est, tu t’es fait un ami, on dirait. Une vraie terreur.
(…) Cela fait près de dix ans maintenant qu’il est là.
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