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Michel Leclercq (Autre)
EAN : 9782266329514
176 pages
Pocket (19/01/2023)
3.54/5   34 notes
Résumé :
28 janvier 2021. Soudain le moteur de l’avion rend l’âme… Impossible de le redémarrer. Antonio Sena, seul à bord, mobilise toutes ses connaissances pour tenir l’appareil au-dessus de l’immensité de la forêt amazonienne. Mais le crash est inévitable. Miracle : Antonio ressort vivant de la carlingue.

Commence alors pour lui une terrible épreuve dans la partie la plus sauvage de l’Amazonie. Sous une pluie ininterrompue, il s’alimente en observant ce que ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (9) Voir plus Ajouter une critique
Un témoignage de survie improbable. Antonio Sena est plus que courageux. Il n'a jamais abandonné. Une leçon de vie.
Et une remise en question face au lien avec la Terre, avec la nature.
L'auteur n'est pas écrivain, mais ce livre vaut pour son abnégation, sa résistance tant physique que psychique.
A une époque où la survie est à la mode dans les émissions télévisées (pour le spectacle, soyons honnête) ou dans des stages de loisirs, Antonio a été confronté à cette expérience sans préparation, sans assurance de s'en sortir, sans délai à tenir, sans savoir comment sera l'issue de cette survie. Alors, chapeau à vous M. Sena. Que la vie future ne vous confronte plus à de telles difficultés et qu'elle soit douce pour vous.

Merci aux Editions XO de m'avoir fait confiance et de m'avoir envoyé en privé ce témoignage. J'apprécie ce geste, d'autant plus que cette histoire m'a touchée.
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Je remercie XO Editions pour l'envoi, via net galley, du récit : Rester vivant jusqu'au bout d'Antonio Sena.
28 janvier 2021. Soudain le moteur de l'avion rend l'âme… Impossible de le redémarrer. Antonio Sena, seul à bord, mobilise toutes ses connaissances pour tenir l'appareil au-dessus de l'immensité de la forêt amazonienne. Mais le crash est inévitable.
Miracle : Antonio ressort vivant de la carlingue.
Commence alors pour lui une terrible épreuve dans la partie la plus sauvage de l'Amazonie.
Sous une pluie ininterrompue, il s'alimente en observant ce que mangent les singes, construit des abris de fortune, repousse les prédateurs, s'émerveille aussi devant la beauté de la forêt, sans jamais baisser les bras, guidé par l'amour des siens et sa foi retrouvée. L'espoir, dit-il, sera le dernier à mourir.
Trente-six jours après la chute de son avion, épuisé et affamé, un deuxième miracle se produit. Des cueilleurs de noix sont là, au milieu des arbres…
Survivant de l'enfer vert, Antonio Sena a décidé de protéger cette forêt qui a failli l'engloutir.
Rester vivant jusqu'au bout est donc le récit d'un homme qui a échappé à la mort, il y a presque un an.
Sa survie tient du miracle, il faut le dire. Elle tient aussi à ses connaissances de la survie, de la vie en forêt. Là, quand même, on parle de la survie en forêt d'Amazonie ! Qu'il soit toujours en vie est réellement stupéfiant. Il a survécu au crash d'avion, à un manque de nourriture. Il a perdu 27 kg en 36 jours.
Ce qui l'a maintenu en vie, envers et contre tout, c'est aussi le retour de la foi. Il s'est mis à croire en Dieu, en Lui, en sa grande bonté..
Je pense que le fait de croire très fort l'a sauver, lui permettant de ne pas perdre la tête, seul dans des conditions terribles dans une forêt inhospitalière.
Cet ouvrage est intéressant car nous apprenons de nombreuses choses sur l'Amazonie.
Cette aventure a permis à l'auteur à se recentrer sur lui-même, à redécouvrir donc sa foi et à avoir envie de protéger au maximum cette forêt qui ne l'a pas englouti.
C'est très intéressant, l'écriture est fluide et j'ai lu ce document presque d'une traite.
Cette expérience hors du commun force l'admiration.
Quand il est retrouvé, il y a ensuite deux passages qui m'ont beaucoup touché : le témoignage de son frère puis celui de sa soeur. On a leur point de vue sur cette aventure, leur ressenti quand ils ont appris la disparition d'Antonio, leur incrédulité et leur joie quand ils ont appris qu'il avait survécu. 36 jours sont passés entre le crash et son retour, c'est énorme. Et ils ont eu besoin d'être sur que cet homme qui prétendait être Antonio était bien lui, pas un usurpateur.
Ensuite, nous retrouvons l'auteur qui nous raconte son retour à la vie de tous les jours.
J'ai apprécié ce témoignage même si ce n'est pas tout à fait ce que j'imaginais. Ce récit parle beaucoup de foi, du fait que l'auteur s'est retrouvé à cause (ou grâce..) à cette aventure.
C'est intéressant, certains passages sont poignants et ça se lit facilement. Toutefois, mon avis est un peu mitigé car ce n'est pas tout à fait ce que j'imaginais lire.
Ma note : trois étoiles et demie.
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Je remercie Marine, des Éditions XO, qui m'a proposée cette lecture.
N'ayant jamais entendu parler de ce bouquin, je suis allée me renseigner et j'ai accepté de lire ce témoignage pour en faire la chronique. J'ai ouvert les premières pages il y a quelques jours et Antonio SENA m'a bouleversée. Ses mots ont touché mon coeur et mon âme, j'ai envie de partager avec vous tous mes sentiments.
Cette aventure, vous la connaissez peut-être

Le 28 janvier, Antonio embarque dans un petit monomoteur. A peine moins d'une heure de vol, la machine s'emballe et Antonio s'écrase. Il a à peine le temps de sortir du cockpit, prendre quelques affaires avec lui (couteaux, corde, briquet, bouteilles d'eau, etc.) que l'appareil explose. Il espérait ne rester que deux journées dans la forêt, il y errera trente-six jours.

Aucun européen ne s'imagine seul dans la forêt amazonienne, pas à ma connaissance. Je vis dans une région qui pourrait être préservée mais par peur “des bêtes”, chaque année, le citoyen lambda rase les sols, coupe les arbres et jette tout et n'importe quoi par la fenêtre de sa bagnole. Alors la forêt amazonienne est surnommée l'enfer vert.

Antonio est resté vivant et il en témoigne aujourd'hui.

Ce témoignage, c'est ?
Un homme dans son petit avion qui réussi à s'écraser délicatement, sans trop de dégât, avec beaucoup de volonté, de concentration et d'assurance. Il est persuadé que les recherches commenceront dès que son avion aura du retard, alors il s'abrite, se protège et réalise après un long sommeil (coma ?) que l'avion a pris feu : il ne reste rien.

Les avions de secours ont survolé la zone sans l'apercevoir, la canopée est dense. Antonio est seul dans cette immense foret vierge, riche en biodiversité et il observe que dans cette incroyable forêt, tout vit en parfaite harmonie. Il connaît l'Amazonie, il y est né. Il a pris la décision de marcher chaque jour dans la même direction suivant la position du soleil et de l'heure de sa montre.

Antonio écrit sur sa famille, son histoire et ses nombreuses désillusions.

36 jours dans l'Enfer vert : Je ne peux pas voir la verdure comme une teinte infernale. Je suis de ceux qui agissent en faveur de la biodiversité, dans les bois, dans les prés, dans les jardins… Je laisse vivre ce que d'autres nomment “mauvaises herbes” car elles survivent et ont probablement, elles aussi, beaucoup à nous apprendre.

Antonio est un survivant, un “miraculé” et son témoignage m'a fait beaucoup de bien. S'il peut me lire, je le remercie du fond du coeur ainsi que Marine, des éditions XO, sans qui je n'aurais pas eu connaissance de cet ouvrage. Je n'ai pas de mot pour exprimer ma reconnaissance. Je n'ai pas reçu une simple lecture, ce témoignage m'a rendue, à moi aussi, la force de continuer (jusqu'au bout). Antonio ne décrit pas un enfer.

Ceux de la forêt : Ses grands parents travaillaient la terre en harmonie avec l'Amazonie. Il a beaucoup appris en écoutant les histoires de “ceux de la foret” pendant son adolescence. Il en connaît ainsi les ressources et les dangers. Alors la foret lui donne tout ce dont il a besoin et lui, exprime son amour pour cette magnifique nature, malgré la pluie de cette saison. Sa volonté surmonte toutes les difficultés, tous les obstacles. Un humain dans cette immensité est une proie, mais Antonio accepte ses douleurs, la dénutrition et jamais il ne se détourne de son chemin, pour retrouver ceux qu'il aime. L'amour est sa force et le respect de la forêt une qualité pour survivre, une belle âme qui engage le lecteur dans une réflexion sur l'homme et son mépris pour la nature.

Dans notre petit confort, nous n'imaginons pas marcher dans cet “enfer”. Pourtant, Antonio porte un tout autre regard sur l'Amazonie, sur les peuples qui y vivent modestement : les cueilleurs, ceux qui l'accueillent avec bienveillance au bout de son périple.

L'homme moderne, avide de sensationnel, ne retiendra peut-être que le “survivant”… Il a vu ça devant son écran, c'est “koh lanta” ?

Celle de la montagne (moi) : Pour moi, ce témoignage est d'une grande richesse culturelle. J'y'ai découvert des fruits, des arbres, un autre pays. Antonio aime encore la forêt et souhaite la protéger. Ses derniers mots veulent ouvrir nos yeux sur nos priorités. La forêt n'est pas un danger, mais l'homme qui ne cherche qu'à l'exploiter pour l'argent nous met tous en péril.

Je liste précieusement ce bouquin dans notre bibliothèque nomade. Il porte une immense générosité dans le cadre de l'éducation à l'environnement, une belle aventure dont je pourrais parler jusqu'au bout de la nuit, un récit qui ne doit pas tomber dans l'oubli.
Lien : https://lescrinsdubarde.net/..
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« Rester vivant jusqu'au bout » est un récit poignant (j'ai lu la version parue chez Xo éditions).

L'histoire d'un pilote brésilien qui a réussi à survivre seul durant 36 jours dans la forêt amazonienne suite au crash de son avion en janvier 2021. il comprend très vite qu'il ne peut compter que sur lui-même dans ce milieu hostile surnommée à juste titre l'enfer vert. «Mon salut ne viendra pas de l'extérieur. Il me faut forcer le destin. Je dois puiser au fond de moi la force nécessaire. Et je sais que j'y parviendrai. Parce que tout semble jouer contre moi et que je n'ai pas le choix.»

Le message D Antonio est simple : dans ce genre de situation il ne faut jamais abandonner, garder l'espoir. C'est l'envie de revoir ses proches qui l'a poussé à croire en ses capacités de survie (il a suivi un stage de survie quelques années auparavant dans la selva).

Cette mésaventure lui donnera envie de s'investir pour la protection de l'environnement et notamment de la forêt amazonienne : "Puissions-nous apprendre à coexister avec la forêt de manière durable !"

À noter que l'ouvrage comprend un cahier photos couleur. On peut voir des photos du crash, de la faune et de la végétation dense prises par Antonio mais aussi une photo très émouvante des retrouvailles D Antonio avec sa soeur et son frère : "Le 6 mars, sur le tarmac de l'aéroport de Santarém, j'étreins -enfin!- mon frère et ma soeur."

Cette aventure vécue est vraiment touchante. C'est une belle leçon de vie et de courage. Je vous le conseille.

Interview d'Antonio Sena sur le site le pèlerin.com :
https://www.lepelerin.com/religions-et-spiritualites/nos-rencontres/apres-son-crash-il-survit-36-jours-dans-la-foret-amazonienne-porte-par-l-amour-et-la-priere-6318
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En janvier 2021, Antonio Sena, pilote, accepte exceptionnellement un trajet dangereux dans la région amazonienne. Au retour, l'avion ne semble pas prêt à vouloir rentrer et fini par s'écraser au coeur de cette immense et dangereuse forêt.

Pendant 36 jours, Antonio Sena va déployer toute la résilience et l'intelligence qui l'habitent afin de survivre à l'enfer, seul au milieu des arbres, sans ressource et en proie aux animaux sauvages.

Ce témoignage, écrit de manière fluide, claire et très cohér
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Citations et extraits (6) Voir plus Ajouter une citation
On s'inquiète souvent de l'avenir. On en néglige de mesurer le chemin parcouru jusque-là. Mais lorsqu'on regarde en arrière et que l'on fait le compte de tout ce que l'on a déjà accompli, on reprend confiance pour aller de l'avant. On se rend compte que la force qu'on a déployée par le passé pour atteindre ses objectifs nous aidera à surmonter les prochains obstacles.
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Les hommes sont des êtres vivants, ni plus ni moins que les animaux de la forêt. Avec un peu moins d'arrogance et de cupidité, plus de conscience et de sagesse, il leur serait possible d'entretenir des liens harmonieux avec leur environnement ; mais pour cela, ils doivent avant tout renoncer à leur course au profit qui les mène à la catastrophes.
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Comme disent les Amazoniens experts en météo locale : "S'il ne pleut pas, c'est qu'il va pleuvoir."
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L'optimisme n'est pas un déni des difficultés, c'est simplement le fait de garder à l'esprit que celles-ci sont passagères. Rien ne dure éternellement.
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Petit à petit, on prend conscience des connexions invisibles qui créent un immense réseau spirituel entre les humains et la forêt. Si l’on accepte de quitter un instant le plan rationnel, on peut accéder à cette sagesse et en tirer de riches enseignements.
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Videos de Antonio Sena (4) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Antonio Sena
L'aviateur brésilien Antonio Sena revient sur le récit de son combat de 36 jours au sein forêt amazonienne suite au crash de son avion.
Retrouvez "Rester vivant jusqu'au bout" en librairie. https://bit.ly/rester-vivant-jusquau-bout
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