Un petit manga, une belle histoire.
Celle d'Akihiro, petit garçon qui vit à Hiroshima avec sa mère et son frère dans les années de l'après- guerre. Sa mère, dans le besoin, le confie à sa grand-mère, qui vit à Saga, à la la campagne.
Akihiro découvre une nouvelle vie ; sa grand-mère est couturière et fait des ménages, elle vit dans une extrême pauvreté ; chez elle, Akihiro ne mange pas tous les jours à sa faim. Mais elle ne le laisse jamais manquer de rien : elle l'aime, lui fait découvrir comment prendre la vie du bon côté, comment travailler dur, aimer son prochain. Akihiro découvre l'école, des amis, tout un environnement sympathique qui vont l'aider à grandir.
Une lecture pour petits et grands, un premier manga qui fait partie d'une série dont on a envie de poursuivre la lecture, tant les personnages sont attachants, et les situations comiques....
En quelques pages, faites vite un voyage au Japon, et découvrez Akihiro et sa grand-mère nors du commun !
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Je pensais que le manga n'était pas fait pour moi, Une sacrée mamie m'a prouvé tout le contraire ! Un manga qui nous montre à quel point la moindre petite chose peut-être source de joie. Akihiro et sa grand-mère vivent pauvrement, celle-ci lui apprend "la simplicité volontaire"...
En espérant que les tomes suivants soient tout aussi passionnant.
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Ce manga retrace une série d'anecdote de la vie d'une petit garçon japonais qui, dans les années 60, va soudainement partir habiter à la campagne chez sa grand-mère très pauvre.
Le récit est touchant et juste. S'il ne tait pas le grand malheur parfois ressenti par l'enfant, il ne s'appitoie pas sur son sort. de même, la puvreté joyeuse de la grand-mère est décrite avec beaucoup de tendresse et de justesse : les astuces et la roublardise dont il faut faire preuve au quotidien, mais fermement contenue dans des valeurs assez strictes sur ce qui peut se faire ou pas.
On a l'impression de voir un vrai enfant et pas sa version romancée : ni grand gentil au coeur pur, ni petite teigne, juste un gamin un peu paumé avec une tendance à faire son kéké auprès des copains. L'absence de sa mère lui pèse sans en faire un héros tragique, et si on sent l'admiration nostalgique pour sa grand-mère, les chapitres ne se conclut pas systématique en épuphanie bien-pensante. Bon, ok, on s'en rapproche peut-être un peu à l'occasion maisplutôt en terme d'astuces et d'une sorte d'humour étrange permettant une certe joie de vivre sans nier les problèmes, juste en se concentrant sur autre chose. J'ai d'ailleurs bien aimé que la case clef du chapitre soit repris en fin de celui-ci.
Un manga qui met de bonne humeur, sans mièvrerie !
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Une couverture très simple qui accompagne un titre pétillant : ce duo était la promesse d'une histoire pleine de tendresse entre un petit garçon et sa mamie.
Hiroshima, 1958. Une maman ne parvient plus à subvenir aux besoins de ses deux enfants et décide donc d'envoyer son cadet, Akihiro, à Saga chez sa mère.
La grand-mère est une paysanne pauvre qui n'a pas son pareil pour trouver mille et une astuce pour vivre tout de même heureuse en usant de la débrouillardise et en pratiquant l'art de se contenter de ce qu'on a. le tout avec humour bien sûr.
Ce manga est apparemment tiré d'une autobiographie. Je comprends l'engouement qu'ils ont pu susciter au Japon, car le thème du retour aux valeurs du passé ne se démode décidément pas.Mais le trop plein de bon sentiment du manga et les représentations un peu idéalisées des paysans généreux, désintéressés et faits de valeurs du coeur et concentré seulement sur l'essentiel... par moment ça rappelle limite les propagandes staliniennes ou de tout autre régimes communistes du 20ème siècle qui ont fait l'apologie de la paysannerie.
Alors oui, dans une société ultra capitaliste qui érige le superflu en must et qui atteint ses limites en temps de crise économique ne peut qu'accueillir qu'avec des yeux attendris et étincelants (style enfants devant leurs cadeaux de Noël) ce type d'histoire ne peut qu'être accueillies que comme une parole messianique.
Mais bon... sans plus pour moi. Trop facile à mon goût.
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Un petit bijou de manga qui nous interroge sur l'échelle de nos valeurs.
Je le conseille souvent et toujours avec succès.
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J'ai beaucoup apprécié ce tome 1.
Le petit mérite des claques quand même... il est assez insupportable. Mais heureusement, super-mamie est là!! Et dès qu'elle entre en jeu, l'histoire devient vraiment épatante. Elle n'élève jamais la voix et ne montre pas spécialement d'affection envers Akihiro, le jeune confié aux soins de sa grand-mère. Peut-être suis-je dans le faux et que ces moments-ci ne sont pas partagés dans le manga. Toujours est-il que super-mamie est un peu distante, elle laisse le jeune garçon vaqué à ses occupations ou lui demande de l'aide sans avoir besoin de développer une panoplie d'arguments. Mais le plus important est qu'elle s'adresse toujours à lui comme à un adulte. Et ce qui prend généralement aux enfants des années à comprendre, Akihiro l'assimile étonnement vite! J'ai été bluffée! Ce cocktail de semi détachement et de rapport à l'autre l'a peut-être aidé à se responsabiliser un peu et à grandir. C'est même plutôt sûr. L'évolution du petit garçon est stupéfiante et l'histoire vraiment très jolie!
Je regrette presque de ne pas être plus dans le quotidien de ses deux personnages, ainsi que la disparition de la tante dès qu'elle a déposé son neveu chez sa mère (qu'elle semblait visiter assez régulièrement). Mais peut-être tout cela se développe-t-il plus dans les prochains tomes...
En tout cas, ce manga est une petite pépite, dans la même veine, à mon goût, qu'un drôle de père.
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L'histoire se situe au Japon dans les années 1950/1960. Une femme vit seule avec ses deux enfants, elle travaille dur pour ses deux garçons. Elle ne compte pas ses heures et n'est donc pas souvent à la maison pour garder les enfants. Rapidement elle se rend à l'évidence, sa soeur Kisako ne pourra pas garder son benjamin toutes les semaines.
Elle décide donc de l'envoyer vivre chez sa mère, à Saga, un village situé en pleine campagne à 300km d'Hiroshima.
Pour Akihiro, Osano Tokunaga (sa grand-mère) lui semble tout d'abord être une vieille sorcière. Mais très vite il va découvrir une sacrée mamie. Elle est très très pauvre, elle ne possède presque rien : une vieille masure et un bout de jardin qui donne sur une rivière. Mais elle a de l'expérience. Chez eux, on est pauvre depuis des générations , Et c'est une fierté !
Dans un premier temps, cela démoralise Akihiro. Mais grâce à la façon de la grand-mère d'aborder les choses de la vie et de les présenter, Akihiro va non seulement accepter leur pauvreté, mais va aussi en faire sa force ! L'optimisme de sa grand-mère est contagieux, grâce à cela Akihiro grandit physiquement mais surtout psychologiquement. D'enfant capricieux, il devient responsable. Elle lui apprend des leçon de vie pleines de philosophie et d'humour ce qui rend leur vie agréable en apprenant à se contenter de l'essentiel.Cette histoire raconte ses souvenir d'enfants , c'est comme une autobiographie.
Il vit une véritable aventure il découvre la campagne après la ville où il a toujours vécu ; c'est une histoire émouvante on prend conscience de la pauvreté dans laquelle ils vivent; la lutte quotidienne pour avoir de quoi se nourrir chaque jour... le contexte de l'histoire est très connu au Japon, c'est une histoire vraie et donc qui parle certainement encore plus aux Japonais qu'à nous les Occidentaux, Les dessins rendent ce manga très agréable à lire ils sont compréhensible et bien dessinés, les personnages ont des caractères très approfondis, et le petit Akihiro va se trouver à l'école une bande d'amis. Il y a même le copain énervant qui a assez d'argent pour s'offrir ce qu'il veut et qui ne partage pas. Par la même occasion, on apprend comment vivaient les gens ordinaires au Japon à cette époque. On découvre la culture japonaise traditionnelle, certains métiers, leurs loisirs, leur cuisine... . Concernant l'étude de la famille il me semble très émouvant , au pays du soleil levant certaines femmes ont pour obligation de se séparer de leurs enfants pour pouvoir leur permettre de vivre. Une femme seule qui éduque deux enfants mais qui est obligée d'en confier un à une autre personne qu'elle.
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