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EAN : 9782898190186
200 pages
Ada éditions (09/11/2020)
3.58/5   25 notes
Résumé :
La série des Romans dont vous êtes la victime présente des choix narratifs déchirants au lecteur. Ici, pas besoin de calculs ni de notes; que des décisions à prendre, qui mèneront inévitablement à des péripéties et des fins différentes. Vous comprendrez bien vite qu’il y a parfois des conséquences pires que la mort. Sébastien Cournoyer, ministre des affaires étrangères et ancien avocat en droit criminel, est capturé avec sa fille à sa sortie du centre d’achat. On lu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Le thème de la vengeance n'est pas toujours facile à aborder, c'est tellement subjectif, ça dépend de la philosophie de chacun, de ses principes, de son vécu… Et ici, L. P. Sicard fait du très bon boulot. Il nous montre plusieurs aspects de cette sombre motivation que nous avons tous connue à un moment ou un autre – même si ce n'était que le désir de se venger d'un camarade de classe nous ayant volé notre goûter. Dans « Hymne à la vengeance » le problème n'est pas un simple repas dérobé, c'est une vie, plusieurs vies. Un ministre et sa fille sont enlevés et torturés et c'est à nous de faire nos choix. J'aime beaucoup cet aspect – c'est ce qui m'a le plus attirée dans ce livre – et je ne suis pas déçue. On a droit à plusieurs chemins assez différents selon nos choix, avec des fins différentes, et surtout : on a vraiment un bon nombre de choix, on écrit vraiment le scénario qu'on préfère. Pour avoir fait tous les chemins (et lu le chapitre 13) je trouve que ce livre est vraiment bien monté et écrit. L'auteur nous embarque dans une histoire haletante, angoissante et addictive. J'ai aimé chaque chemin choisi, même ceux qui n'étaient que des choix par défaut pour lire tout le livre.

Je vais tout de même m'arrêter un instant sur la vengeance dans ce livre. On lit du point de vue du ministre, donc on a un point de vue subjectif, toutefois, on reste libres de penser. Je n'ai eu aucun mal à adhérer au désir de punir le bourreau, pour moi, au vu de ses actes, c'était justifié – je parle ici de punir le bourreau, pas de la punition exacte. Punir l'avocat qui l'a défendu… j'ai déjà plus de mal. Pour moi, l'avocat fait son travail, ce n'est pas sa faute si la justice est pourrie… pour rester polie. La justice comporte nombre de failles et c'est le travail de l'avocat de les connaître et les exploiter à son avantage. Donc, pour moi, même si je comprends totalement la rancoeur à son égard, je ne pense pas que la punition soit justifiée. Enfin, la gamine, un grand et immense non. Je ne vois pas dans quel monde ça pourrait être juste de punir une gamine innocente pour un crime qu'on impute à son père ! Je veux bien reconnaître la colère et la douleur des familles des victimes, je veux bien qu'elles veuillent voir le bourreau souffrir comme ses victimes, mais pas une gamine innocente ! Elle n'avait rien demandé, rien fait, c'était un acte gratuit et cruel. Bon après, je ne suis pas dans la situation des victimes, je ne peux donc pas réellement juger, mais actuellement je ne peux pas adhérer. Ce qui me fait dire que dans les fins où les « clientes » sont punies, j'ai été plutôt satisfaite. Après, c'est le serpent qui se mord la queue, à partir du moment où il y a vengeance une autre vengeance s'enclenche et c'est sans fin. Ce que nous montre parfaitement ce livre.

Au final, le pardon est le plus dur mais le plus sain. Une très belle morale, une lecture très divertissante, avec son lot d'angoisse, de violence et de douleur. Un livre qui se lit vite, mais pour un public averti, les détails ne nous sont pas épargnés.
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À l'aide d'un crayon et d'une feuille de papier, j'ai pu parcourir tous les scénarios possibles offerts par l'auteur. Certes l'histoire n'est pas sensationnelle, mais j'ai vraiment pris mon pied avec cette façon ludique de lire un roman dont les fins sont multiples. Ce fut une première expérience que je vais renouveler avec plaisir.
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J𠆚i adoré!! Des choix presque à chaque chapitre, l’histoire déboule en crime 🙈
J𠆚i pris des notes pour faire tous les chemins possibles et j𠆚i dévoré chaque chemin 🤩💯
Étant une fan de Décadence/Saw, c𠆞st venu me chercher comme style d’histoire! Au lieu de capturer quelqu’un qui détruit sa propre vie et vouloir lui faire réaliser l’importance de celle-ci (sors de ta torture pour prouver que tu veux vivre), là on est purement dans la vengeance irréversible où on VEUT de la souffrance sous tous les angles pour le capturé.
Bref, il faut aligner toutes les pièces d’un « puzzle » pour comprendre son origine 🤭💥🎲🧩
À LIRE!! 😬🤩
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Un concept que je découvre et je me suis tout de suite prise au jeu. Seul bémol: la trame de l'histoire n'est pas à la hauteur de mes attentes. Des copier-coller de paragraphes entiers se retrouvent dans différents chapitres... Et surtout, j'avais cette impression qu'il n'y avait pas de bonne fin, pas de happy end. J'ai réussi à sauver les personnages et pourtant, monsieur le ministre sera toujours intérieurement torturé. Malgré les différents fins que j'ai pu réaliser, j'ai toujours été frustré de l'état final.

Un concept donc très captivant, mais une intrigue et une possibilité de choix qui me laisse sur ma faim.
Lien : https://yesagainonemorepage...
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[Sachez que cette critique prend en compte les trois tomes publiés dans le collectif]

Extrait de ma critique :
"Si vous pensez pouvoir prédire les fins, c'est que vous êtes des devins. Parce que moi, je n'en avais deviné aucune et je dis bien aucune ! C'est quand même impressionnant ! Je salue le talent des auteurs, parce que je sais que moi, je serais incapable d'écrire un roman dans ce genre-là. Ça prend de l'idée, ça prend de la réalisation et ça doit être particulièrement difficile à construire et à écrire. Ce n'est pas des jokes ! Écrire une fin pour un roman est difficile en soi, essayez d'en écrire plusieurs ! C'est de la conception de haut niveau. "
Lien : https://mioneimaginaire.wixs..
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Citations et extraits (22) Voir plus Ajouter une citation
Partir au loin. Effacer l’horizon, pour n’en laisser plus que des couleurs pastel qui s’entremêlent. N’avoir aucun gratte-ciel, aucune cheminée, aucune tour — que l’azur infini. Et la mer.
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Ce qui le trouble le plus demeure lorsqu’on le pointe du doigt en raison des anciens cas judiciaires qu’il a pris en charge, à l’époque où il œuvrait dans un cabinet réputé. Il a en effet permis à des présumés criminels de s’en tirer presque miraculeusement de par sa gestion impeccable des dossiers, s’attirant par le fait même la mésestime de plusieurs. Au même titre que des passants crachent aux pieds de l’acteur incarnant un personnage hideux à la télévision, certains individus manquent du jugement nécessaire pour dissocier l’avocat du criminel ; ce n’est pas parce que Sébastien a défendu un pervers, qui a droit comme tous à une représentation légale, qu’il en est un lui-même.
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La douleur est d’abord sourde, presque discrète ; la lame est remuée légèrement afin que les exigences soient satisfaites, puis elle est retirée. Dès lors que l’acier est extirpé de la plaie, celle-ci fait s’écouler un sang clair et abondant. Et l’hémoglobine coule, coule comme les larmes de Charlie. Incapable de tenir plus longuement le couteau, la main tremblante du ministre le laisse choir sur le plancher. Le liquide poisseux est si abondant qu’il recouvre entièrement son membre, dégoutte sur ses genoux, longe son bras jusqu’au coude. Une chaleur douloureuse vient poindre dans la plaie à vif, alors qu’un engourdissement s’empare de la main du blessé.
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Nous vous avons écrit que pire que de mourir était de vivre en sachant que son enfant est encore là, quelque part, entre les mains de ceux qui la torturent. Il existe pourtant un scénario plus terrible encore, face auquel aucune âme ne peut guérir, pardonner ou s’affranchir.

Il est de ces images qui, plutôt que d’habiter une section de votre cerveau, s’impriment sur vos paupières, se répandent dans tous les recoins de votre conscience comme une infection incurable. Et nulle main ne sait mieux dessiner ces horreurs que celles de la culpabilité, du remords ; ce sentiment de ne pas avoir agi à temps, de ne pas avoir pris la bonne décision…
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C’est le temps qu’il faut au père pour se rappeler ce que ces monstres ont fait de sa fille, pour se rappeler son corps déchiqueté par les chiens, puis ce combat auquel il a failli lui-même succomber. Sourd à la douleur qui lui électrise le corps en entier, Sébastien se retourne prestement pour vomir. À la bile qui éclabousse le plancher se mêlent des caillots de sang. Il toussote, serrant des dents dans une tentative pénible de résister à ses souffrances. Sa main se pose sur un bandage noué à sa jambe qu’a mordue l’une des bêtes. On cherche à le maintenir en vie.

Pour mieux le tuer, sans doute.
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