AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782203010604
330 pages
Casterman (28/02/2008)
3.93/5   15 notes
Résumé :

Savez-vous de quelle sorte de gens implacables vous vous êtes fait des ennemis?

Après Napoléon, la royauté est rétablie en France. Une terrible menace pèse sur Antoine de Lavalette, comte de l'Empire, accusé de complot contre le roi.

Joséphine et sa mère sont résolues à tout tenter pour le sauver. Y parviendront-elles ?

Que lire après Joséphine de LavaletteVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
« Joséphine est orpheline ! Joséphine est orpheline ! », pourraient persifler sur sa tête ces péronnelles du Couvent Sainte-Philomène.
Mélanie, son amie, leur en ferait bien voir des vertes et des pas mûres à ces vipères à la solde des nouveaux héritiers royaux!
Honte et déshonneur.
Seuls les murs de l'internat et une amie fidèle peuvent encore protéger la jeune adolescente de la cruauté d'un ordre qui tant à survivre à l'oubli, à survivre au temps, à retarder l'émancipation qui fleurit les esprits.
Prudence ! La famille des Bourbons auront la dent dure avec ceux et celles qui leur rappelleront leur récente déconvenue.
Honte et déshonneur.
Vous rendez-vous compte? Ces monarques se sauvant aux premières rumeurs, fuyant comme des lièvres devant le retour de l'empereur Napoléon qui quitte l'île d'Elbe, fusil en bandoulière.
Antoine de Lavalette Père était le ministre des grandes Postes, recommandé par l'empereur lui-même. La jeune Joséphine, 12 ans, fut d'ailleurs baptisée du nom de sa première épouse, l'impératrice de Beauharnais, sa marraine.
Louis XVIII et sa nièce, la fille de l'autrichienne, Marie-Antoinette, n'attendront pas que les railleries claironnent de Paris jusqu'à Versailles, je vous le dis. L'entourage des régents exigeront des têtes qui tombent. Un juste rappel sans doute au peuple français.
Le très respecté Lavalette est incarcéré sous le secret comme ses camarades Ney et Labédoyène qui finiront sous l'échafaud.
Pauvre Joséphine ! Courageuse Joséphine ! Elle sert les poings et essuie ses larmes de la dentelle de ses manches longues.
Honte et honneur défendu.
Le petit Titouan à peine confié en nourrice et en sécurité, l'épouse d'Antoine de Lavalette réclame sa grâce, Madame la fuit. Elle a promis puis s'est parjurée, poussée par sa cour.
Honte et honneur bafoué
Prenez-garde à une mère en colère, à une femme amoureuse, Messieurs les Royalistes !
Reprenez espoir, brave Antoine car votre sage Émilie fomente l'impossible.
L'évasion.
Honneur et fierté.
Joséphine prenant part au projet, l'adolescente n'aura connu pareille leçon de courage.


: Inutile de présenter Anne-Sophie Silvestre à présent.
Rappelez-vous « le chevalier d'Eon », « Eulalie de Potimaron », l'adaptation du mythe d' « Atalante »...
Des personnages forts et sensibles, intrépides et amoureux, des hommes et des femmes qui n'hésitent pas à jouer sur les apparences, les confondre pour mieux établir une part d'égalité entre chaque sexe dans les possibles.
Ces courageux personnages se montrent toujours à la hauteur de la tâche. Ceci permettant par ailleurs également de sensibiliser un plus large public.
Le plaisir des grandes époques historiques reste toujours le terrain de jeu favori de l'auteure, nous le remarquons de façon évidente. Un vrai dada ! « Joséphine de Lavalette » nous mène sous la période étrange de la « Restauration » de la Monarchie.
Sans doute certains jeunes lecteurs peu éclairés sur cette période, moins populaire en littérature jeunesse, s'étonneront de cette étrange passation de pouvoir à répétition. le récit raconte aussi une période d'un pays livré à lui-même, sans dirigeants ni armée.
Pour résumer, bien après la Révolution, les Prussiens chassent l'Empire de Napoléon en place et rendent le pouvoir à la famille de l'ancien roi guillotiné, Louis XVI.
Nous remarquons un réel décalage entre les nouvelles mentalités des habitants et le pouvoir qui se partage le trône, ceci décrit par l'auteure. La France a évolué et aspirerait à prendre part aux décisions de l'État sans dépendre d'une royauté ni d'un empire.
« Yes we can! », pour ne pas le dire plus clairement.
Après avoir goûté aux joies de l'internat, de l'apprentissage des Mathématiques (et oui!), réservé à la gente masculine, du haut de ses douze ans, Joséphine raconte de quelles manières sa famille va se trouver séparée par des troubles politiques qui divisent le pays, troublent les esprits et les convictions, poussent même à la délation pour le bien commun.
Une drôle d'époque où va s'établir dans cette histoire un véritable élan de solidarité humain.
Antoine de Lavalette, incarcéré d'être un proche de Bonaparte, pourra se nourrir de toute la reconnaissance et l'estime que lui portent les gens qui lui sont redevables du système des Postes très organisés, qui permit en outre à quelques combattants sur le terrain de recevoir des nouvelles de leur famille. Un vrai baume au coeur.
L'importance des Postes ne nous semble pas aussi révolutionnaire bien que vitale aujourd'hui et pourtant le récit nous prouve le contraire.
Le personnage Émilie, mère de Joséphine, se montre incroyable, surprenante, forte, déterminée à rassembler sa famille, préparant l'évasion de façon toute aussi organisée que l'aurait prévu son époux. Ce ne sont ici pas des criminels mais bien des gens ordinaires, qui briseront les règles comme ils ont toujours abhorré de le faire afin de faire valoir un droit qui leur a été dérobé au nom de la bienséance et du politiquement correct.
Droits dans leurs bottes, le clan Lavalette mène leur affaire et c'est passionnant, tant sur les précisions historiques, les psychologies développées que sur l'aventure de cette mission impossible.
Et pourtant, cela s'est bien passé, notre histoire de France le raconte!
Anne-Sophie Silvestre semble se régaler de ses grandes évasions qui ont fait le succès du Chevalier d'Eon, se montrant tout aussi démonstrative afin de créer la tension dramatique, oui, le suspens certes, mais aussi de développer une démarche certainement de vulgarisation historique qui permet aux lecteurs ados et aux plus grands d'être au plus près des personnages, d'une époque avec des us et coutumes bien différentes.
De s'approprier son histoire en somme.
Un bel hymne à l'intelligence, au courage et à la liberté inspiré de faits réels.
« Joséphine de Lavalette » reçut le Prix Saint-Exupéry, qu'on se le dise !
Commenter  J’apprécie          70
Joséphine de Lavalette vit dans une époque un peu sombre, étant donné que le livre commence en pleine période de la Restauration. Cette période est loin d'être agréable pour les Bonapartiste, et le père de Joséphine, Antoine de Lavalette était ministre des Postes durant le règne de Napoléon.

Lors de leur retour au pouvoir, les Bourbons se méfient de ceux qui étaient les alliés de Napoléon, et donc le père de Joséphine se voit retirer son titre de Ministre des Postes.
Parmi les Bourbons revenus au pouvoir se trouve Marie-Thérèse de France, fille de Louis XVI et Marie-Antoinette qui vécu des années en prison, n'apprenant que plus tard le décès de ses parents et de son petit frère le Dauphin.

Cependant cette Restauration ne dure gère longtemps puisqu'en mars 1815 Napoléon revient en France. Antoine de Lavalette reprend alors sa place de Ministre des Postes durant les Cent Jours. Ensuite lorsque Napoléon est de nouveau exilé - cette fois à Sainte Hélène - Antoine de Lavalette est arrêté et mis en prison.

Je voue avoue tout de suite que je me suis beaucoup attachée au personnage de Joséphine. Cette jeune fille est pleine de vie et surtout pleine de courage et elle m'a énormément touchée.
Durant tout le récit j'avais des montées de stress pour elle et sa famille, je voulais vraiment savoir si j'aurai ou non droit à un Happy End.

Beaucoup de personnages sont touchants dans ce roman, et on ne peut s'empêcher d'éprouver de la sympathie à leur égard. du moins, moi je ne pouvais pas m'en empêcher.
Que ce soit les parents de Joséphine ou bien leurs employés ()

Je pense l'avoir déjà dit dans mes chroniques précédentes, mais j'aime beaucoup les romans ayant un aspect historique. J'aime me plonger dans l'histoire (que ce soit celle de France ou d'ailleurs) et avoir droit en plus à une version romancée, je trouve que cela ajoute un petit quelque chose.
Après avoir fini ce genre de livre je ne peux m'empêcher de plonger sur Wikipédia (oui je sais, j'ai honte, Wikipédia c'est le mal) pour en apprendre plus sur les différents personnages qui peuplent le roman en question.
Bien entendu celui-ci n'a pas fait exception. Mais je ne vous dirai pas ce que j'ai trouvé, pour cela il vous suffit de lire le livre et d'ensuite aller vous renseigner. Sinon vous ôtez tout le suspense du roman et vous vous spoliez l'histoire.
Lien : http://cranberriesaddict.blo..
Commenter  J’apprécie          30
1814, dans une France à la fragilité politique où bonapartistes et royalistes règlent leurs comptes en multipliant les arrestations et les mises à mort, Antoine de Lavalette, directeur général des Postes sous le Premier Empire et pendant les Cent-Jours, est accusé de complot contre sa Majesté Louis XVIII et d'avoir organiser et participer au retour de Napoléon de l'île d'Elbe. Sa femme, Emilie et sa fille, Joséphine vont tout tenter pour la sauver, avec le soutien et l'aide de proches et autres personnages publics qui vont former une véritable chaîne de l'amitié autour de cette famille.

Anne-Sophie Silvestre relate au travers d'une adolescente les faits qui marquèrent la transition de l'Empire à la Restauration entre 1814 et 1816 au travers du procès d'un officier et haut fonctionnaire français, le comte de Lavalette. La plume légère et juste de l'auteure entraîne le lecteur à la découverte d'une époque majeure de l'Histoire de France; entre réalité et fiction, entre Histoire et aventure, Joséphine de Lavalette met en lumière les femmes de l'époque qui font preuve de courage et d'intelligence pour sauver les hommes.
Lien : http://sirthisandladythat.wo..
Commenter  J’apprécie          50
La période qui suit la capitulation de Napoléon en 1814, et plus encore celle de son retour achevé en désastre à Waterloo, en 1815, voit s'opposer dans la confusion les royalistes, partisans de Louis XVIII rétabli sur le trône de France, et les bonapartistes, fervents défenseurs de l'empereur déchu. le père de Joséphine, Antoine de Lavalette, ancien ministre des Postes de Napoléon, est pris dans la tourmente de vengeance qu'entraîne le retour du roi en 1815. Enfermé sans preuve à la Conciergerie, prison de sinistre mémoire, cet homme droit et loyal voit venir la perspective d'un procès à la sentence prononcée d'avance : la mort. Mais Joséphine, aidée de sa mère Émilie, veille à ce que les choses se déroulent autrement.

L'avis de Catherine, 14 ans : J'ai apprécié cette histoire où la réalité se mêle à la fiction. le récit est passionnant, et tient le lecteur en haleine jusqu'à la fin du roman.

L'avis de la rédaction : Ce récit romancé est tiré d'une histoire vraie : celle de l'évasion rocambolesque du comte de Lavalette. Un récit captivant, qui n'est pas sans rappeler les romans historiques d'Alexandre Dumas.
Commenter  J’apprécie          00
Anne-Sophie Sylvestre nous fait encore une fois découvrir un pan de l'histoire de France : l'évasion originale d'Antoine de Lavalette, ministre des postes de Napoléon.
Même si la style est toujours aussi prenant et les détails historiques aussi précis, j'ai moins aimé ce livre. Peut-être parce que la période historique m'attire moins. J'ai cependant aimé découvrir des information sur Madame, la fille de Marie-Antoinette.
Commenter  J’apprécie          20

Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
La France était envahie. Des soldats russes et prussiens
circulaient dans les rues de Paris. Nos vainqueurs, le
tsar Alexandre et le roi de Prusse, choisirent notre nouveau
gouvernement. Ils voulaient le retour de la monarchie. Ils
appelèrent Louis XVIII, le frère de l’ancien roi Louis XVI, qui
se trouvait alors quelque part en Angleterre.
Nous, les Français, nous assistions à ce chamboulement sur
lequel nous n’avions pas notre mot à dire. Les sentiments
étaient embrouillés, nous étions soulagés d’avoir la paix – on
avait entendu le canon jusqu’aux portes de Paris – mais, pour
beaucoup d’entre nous, voir finir l’Empire était une grande
douleur.
Chez nous, les Lavalette, le chagrin prenait en plus une
dimension personnelle. Mon père était un compagnon de la
première heure de Napoléon, maman était la nièce de
Joséphine, et moi, Joséphine de Lavalette, âgée de douze ans,
comme tous les enfants nés sous l’Empire, j’avais l’impression
de posséder une part de gloire à titre personnel.
Oui, je portais le même prénom que l’impératrice, et pour
cause, elle était ma marraine.
Mon père était le ministre des Postes de Napoléon; c’était
une immense responsabilité qui témoignait de la confiance
absolue de l’Empereur.
Commenter  J’apprécie          80
Les tambours battirent, puis le silence se fit. Le seul
bruit qu’on entendait était celui des drapeaux agités
par le vent froid d’avril. Napoléon descendit l’escalier de
pierre.
«Soldats, je vous fais mes adieux…»
Les soldats de la garde, alignés comme pour la plus parfaite
des parades, étaient sombres et muets comme à des funé -
railles.
«Depuis vingt ans, je suis content de vous ; je vous ai
toujours trouvés sur le chemin de la gloire… Soyez fidèles au
nouveau roi que la France s’est choisi ; n’abandonnez pas
notre chère patrie ! Aimez-la toujours, aimez-la bien… Je ne
puis vous embrasser tous, mais j’embrasserai votre général…
et le drapeau !… Adieu, mes enfants!… Mes voeux vous
accompagneront toujours, conservez mon souvenir.»
C’était dans la cour de Fontainebleau, le 20 avril 1814.
Napoléon quittait la France. Il partait pour l’île d’Elbe. Il nous
quittait.
Commenter  J’apprécie          90
Madame, c’était « l’orpheline du Temple », la fille de
Louis XVI et de Marie-Antoinette, l’enfant blonde qu’on avait
enfermée avec toute sa famille dans ce donjon planté au coeur
de Paris. Elle avait vu son père et sa mère partir pour l’échafaud.
On lui avait aussi enlevé son frère, le petit dauphin, sans
lui dire où on l’emmenait. En fait, il n’était pas loin, il se mourait
un étage plus bas ; mais cela, elle ne l’apprit que plus tard.
Elle était restée seule. Et enfin, vers sa seizième année, en
échange de prisonniers républicains, on lui avait permis de
rejoindre en Autriche la famille de sa mère.
Son histoire faisait verser des larmes au monde entier. Elle
était le membre de la nouvelle famille royale qu’on attendait
avec le plus de sympathie.
Ce fut donc sur Madame que je portai toute mon attention.
Je vis le profil d’une femme qui se tenait droite d’une façon
presque exagérée. Elle regardait devant elle, sans jamais
tourner les yeux vers les gens qui lui adressaient des mots de
bienvenue… Je me sentis décontenancée, elle ne ressemblait
pas à ce que j’avais imaginé… Pour tout dire, ce que j’avais
imaginé s’apparentait à Rapunzel, la princesse aux cheveux
d’or enfermée en haut d’une tour.
Commenter  J’apprécie          60
Au début de mai, notre nouvelle famille royale fit son
entrée à Paris. Nouvelle n’est pas le mot juste, cette famille
était au contraire très ancienne, elle avait régné sur la France
pendant mille ans. Mais depuis vingt-cinq ans, elle s’était
retirée et on les avait oubliés. Il s’était passé tant de choses
pendant leur absence : la Révolution et Napoléon.
Donc, bon gré mal gré, nous redécouvrions les Bourbons.
De cette antique lignée, il ne restait que cinq personnes. Deux
vieux messieurs : le roi et son frère, le comte d’Artois. Leur
nièce, la duchesse d’Angoulême. Et les deux fils du comte
d’Artois. Il n’y avait pas d’enfant jeune. J’appris qu’on appelait
le frère du roi : Monsieur, et sa nièce : Madame ; c’était,
paraît-il, un usage de la royauté.
Commenter  J’apprécie          70
Adieu, mes enfants Les tambours battirent, puis le silence se fit. Le seul bruit qu'on entendait était celui des drapeaux agités par le vent froid d'avril. Napoléon descendit l'escalier de pierre. «Soldats, je vous fais mes adieux...»Les soldats de la garde, alignés comme pour la plus parfaite des parades, étaient sombres et muets comme à des funérailles.«Depuis vingt ans, je suis content de vous; je vous ai toujours trouvés sur le chemin de la gloire... Soyez fidèles au nouveau roi que la France s'est choisi ; n'abandonnez pas notre chère patrie ! Aimez-la toujours, aimez-la bien... Je ne puis vous embrasser tous, mais j'embrasserai votre général... et le drapeau !... Adieu, mes enfants !... Mes voeux vous accompagneront toujours, conservez mon souvenir.» C'était dans la cour de Fontainebleau, le 20 avril 1814. Napoléon quittait la France. Il partait pour l'île d'Elbe. Il nous quittait. Bon gré mal gré, notre nouvelle famille royale...La France était envahie. Des soldats russes et prussiens circulaient dans les rues de Paris. Nos vainqueurs, le tsar Alexandre et le roi de Prusse, choisirent notre nouveau gouvernement. Ils voulaient le retour de la monarchie. Ils appelèrent Louis XVIII, le frère de l'ancien roi Louis XVI, qui se trouvait alors quelque part en Angleterre.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Anne-Sophie Silvestre (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Anne-Sophie Silvestre
IInterview de Anne-Sophie Silvestre, l'excellent auteur médecin à Saint-Maur en poche pour le blog : http://lescritiquesdejeremy.blogspot.fr/ elle s'est confiée aux caméras du blog
autres livres classés : napoléon bonaparteVoir plus
Les plus populaires : Jeunesse Voir plus


Lecteurs (30) Voir plus



Quiz Voir plus

les folles aventures d'Eulalie de Potimaron tome 2

Comment s'appelle le lapin d'Eulalie?

Ti Tande
ti- Tencraide
Ti-Tancrède
Tancraide

7 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Les folles aventures d'Eulalie de Potimaron, Tome 2 : Le serment de Anne-Sophie SilvestreCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..