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Un autre coup de coeur en ce début d'année! Cette fois pour un "vieux" roman, de 1948, signé Georges Simenon.

Nous sommes à La Rochelle le 3 Décembre, et depuis le 13 novembre il pleut et des femmes meurent. N'imaginez pas une enquête à la Sherlock Holmes, même si le temps pourrait nous faire penser à Londres, à son brouillard, voire même à Jack The Ripper!
Dès les premières pages, le doute est levé : M. Labbé , chapelier de son état, est l'assassin. Ses journées sont minutées et ses quelques déplacements à l'extérieur du magasin rue du Minage se font à heures fixes. En fin de journée il va au bar des Colonnes boire son picon bière et s'asseoir à la table des habitués alors que son voisin le tailleur M. Kachoudas, s'installe juste derrière lui. Très vite, il partage les dernières nouvelles avec le médecin, le sénateur, ... non loin du jeune journaliste qui rédige ses articles sur le tueur en série au coin d'une table, et il regagne bientôt sa maison-échoppe, car Mathilde, son épouse malade, a besoin de lui.
Pourquoi est-ce si bien alors qu'il n'y a pas vraiment d'enquête? Parce que Simenon dresse le portrait d'un homme qui a tué parce qu'il était convaincu de ne pas avoir d'autres solutions. Kachoudas, lui, a compris, il sait.
Parce que l'atmosphère pesante, rigide, superficielle de cette petite société est génialement rendue par l'auteur.
J'ai hâte de voir l'adaptation de Claude Chabrol avec Michel Serrault et Charles Aznavour!
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Il ne faut pas longtemps pour comprendre que Labbé, chapelier à La Rochelle, est le tueur en série qui commente ses meurtres à répétition par des lettres anonymes. Il ne faut pas non plus longtemps pour comprendre que son voisin, le couturier arménien qui l'observe au cours de ses quotidiennes parties de bridge avec les notables locaux, est au courant et pourrait le dénoncer. Pourtant là n'est pas l'intrigue. Non, le noeud du problème est pourquoi Labbé commet ses forfaits et pourquoi son voisin ne le dénonce pas. Labbé est-il si rationel qu'il le prétend?...

Un roman sur les fractures sociales, un roman sur l'hypocrisie, sur la folie en général.

À mon avis un des meilleurs Simenon! À lire absolument...
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Juste génial!
Il pleut depuis bientôt 3 semaines, il pleut et un tueur en série sévit dans la ville. Nous sommes à La Rochelle le 3 Décembre, depuis le 13 novembre il pleut et des femmes meurent..
Dès les premières pages, le doute puis la certitude s'installent. Mr Labbé , chapelier de son état, est l'assassin. Ses journées sont réglées comme du papier à musique et ses quelques va et vient à l'extérieur du magasin rue du Minage se font à heures fixes. En fin de journée quand il va aux Colonnes boire son picon bière et s'asseoir à la table des soixantenaires, son voisin Mr Kachoudas, le tailleur, s'installe juste derrière lui ... Il lui faut bientôt regagner son logis, Mathilde, son épouse , a besoin de sa présence....
Alors commence le récit. Simenon dresse le portrait d'un homme qui a tué parce qu'il le fallait. Il en est convaincu, puis le doute s'installe et Kachoudas qui le suit lui a compris , lui sait.
Une ambiance délétère, une atmosphère désespérée et désespérante., celle d'une petite ville de province où les notables semblent mourir d'ennui, englués dans leur routine, leurs mensonges, leur façade de respectabilité.Un roman noir dans toute l'acception du terme , un roman magistral , sans aucun doute l'un des meilleurs de George Simenon , adapté magistralement par Claude Chabrol avec Serrault et Aznavour.

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Le chapelier M. Labbé est un notable de la Rochelle au-dessus de tout soupçon. Ainsi il se promène sans inquiétude dans la ville, rejoindre le Café des Colonnes jouer au bridge avec ses amis et boire un verre, avant de rentrer auprès de sa femme impotente. Celle-ci refuse de voir toute autre personne que son mari.
Ainsi personne ne le soupçonne d'être le meurtrier de vieilles dames que toute la ville recherche, police et brigades citoyennes. Car le chapelier est un homme d'habitudes, que tout le monde plaint, un homme discret, effacé, triste. Pourtant depuis quelques semaines, il tue méthodiquement des vieilles dames, toutes d'environ du même âge, et envoie des messages à la presse locale pour expliquer son geste : non, il n'est pas fou ! non, il ne tue pas ces femmes par hasard.
Mais un jour, son voisin, un tailleur étranger, découvre le pot-aux-roses et commence à le suivre. le chapelier se demande s'il va le dénoncer. Les 20 000 francs de récompense à la clé ne seraient pas un luxe pour le pauvre artisan qui peine à nourrir sa famille. Commence alors une sorte de confrontation à distance entre les deux hommes : le notable, qui fait comme si de rien n'était et observe, l'immigré qui ne sait pas vraiment comment faire. Lui qui espérait tant se faire admettre dans le cercle du Café des Colonnes grâce au chapelier.
Simenon excelle dans ce huis-clos étouffant. Dans la tête du tueur misanthrope, il évite d'en faire trop et de donner une explication pour tout. Sans qu'il ne se passe grand-chose et en dévoilant le meurtrier d'emblée, l'auteur crée néanmoins un véritable suspense, histoire rythmée par les habitudes du chapelier et ses visites au Café, où chaque détail compte et est analysé avec soin.
Une pépite.
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Le film avec Michel Serrault et Charles Aznavour m'avait plu. le livre est encore mieux.
Un bourgeois respectable, chapelier de son métier, d'apparence honnête, menant une vie un peu monotone, r est repéré par son voisin un tailleur d'origine arménienne. Ce dernier le prend pour le tueur de femmes âgées sévissant en ville. Nous allons comprendre pourquoi. le chapelier est-il vraiment un tueur et le tailleur va-t-il pouvoir l'arrêter ?
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Le roman s'ouvre sur un décor typique de Simenon : une ville portuaire sous la pluie fine d'hiver.
Cette ville, c'est La Rochelle, et un tueur de femmes y sévit.

Ce tueur c'est Monsieur Labbé, chapelier, on le sait dès le début du récit.

"Les fantômes du chapelier", n'est pas un roman policier, l'intérêt n'est pas de découvrir qui est l'assassin, ni comment on va le confondre. Dans ce roman dur, Simenon s'attache encore une fois à dépeindre une atmosphère, des personnages, un personnage en particulier : Labbé le chapelier étrangleur.


Le chapelier a un voisin, le tailleur Kachoudas, un arménien timide et effacé, qui plus que tout veut la tranquillité. Or, Kachoudas, sait que son voisin est l'assassin, Labbé ne l'ignore pas et, joue au chat et à la souris avec le petit tailleur…

Si vous n'avez pas vu l'excellente adaptation de Claude Chabrol avec Serrault et Aznavour (film que je vous recommande chaudement) vous ne connaissez pas tous les tenants et aboutissants du roman, ni son dénouement, je n'en dévoilerai pas davantage.

Sachez que ce roman "américain" de Simenon (il fut écrit en Arizona en 1948) est une vraie réussite, avec des personnages, Labbé en tête, forts et très bien dépeints.

Une lecture hautement recommandable !
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Premier Georges Simenon que je lis, et je ne suis pas déçue du tout. Nous suivons ce chapelier, et nous savons tout de suite à qui nous avons affaire. Nous le suivons au fur à mesure du récit accompagné de ses voisins et amis qui se pose tant de questions sur ce fameux meurtrier. Un texte tout à fait bien tourner du point de vue du chapelier, de savoir ce qu'il entend est-ce qu'il ressent. Très bon livre.
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« On était le 8 décembre et il pleuvait toujours …[ ] …On entendait l'eau couler dans les gouttières ». Une ambiance typée Simenon. le ton est donné. Sortez les parapluies.

Un tueur rode. On se croirait au XIXème siècle, dans le quartier de Whitechapel, quand Jack l'Eventreur, certains soirs, quelques mois durant … la nuit, le froid, le brouillard, les ruelles étroites, enténébrées et désertes, les rondes de police ou de bénévoles, la longue lame du couteau, un éclat de lumière sur son tranchant, le sang dans le caniveau ...

« _ « On n'a jamais pris Jack l'Étrangleur et il s'est arrêté de tueur ». Cela fit plaisir à M. Labbé, qui n'y avait jamais pensé. »

Sauf qu'il est question ici de la Rochelle, dans l'immédiat après-guerre, peu après la Libération. Pas de prostituées éventrées, mais des vieilles dames, 5, bientôt 6 … et ce depuis vingt jours, étranglées à la corde à violoncelle, retrouvées au petit matin sur le pavé mouillé …

« Cela ne fit pas plus de bruit que, par exemple, un faisan qui s'envole d'une futaie »

Le roman est, semble t'il, intemporel ; pas tant dans le sens où il a plu, plait et plaira aux générations successives appelées à le découvrir que dans celui d'un ouvrage dont l'intrigue est longtemps difficile (délibérément ?) à situer dans le temps (XIXème ou XXème siècle ?). Simenon imprègne tant l'atmosphère rochelaise de ce Londres d'antan si emblématique du tueur en série qu'il est difficile de s'en détacher. Les recoins d'ombre propices aux agressions brutales, la brume rampante si semblable au Fog poisseux d'outre-manche. Il faudra une bonne brassée de pages pour, qu'enfin, de très maigres indices recadrent très ponctuellement l'action dans le temps : une lampe de poche dont l'utilisation devient subitement anachronique, « Quelques rares voitures passaient en faisant éclater des flaques d'eau. », le téléphone sur le zinc ou en cabine sur les trottoirs, un Prisunic, des allusions à 14-18 et à un passé glorieux d'aviateur au-dessus des tranchées … Peu à peu se recrée cette France des 50's entre traditionalisme de moeurs et modernité en attente.

Un huis-clos angoissant s'amorce à l'échelle de la petite ville provinciale, dans son centre ancien où les meurtres ont tous été commis. Arcades commerçantes ; habitants de toujours, dans l'entre soi pratique, hiérachique et jaloux, l'un n'ignorant rien de l'autre (ou presque) ; des échoppes (chapelier, tailleur …) ; des petits commerces alimentaires ; des cafés, celui des « Colonnes » par exemple, temple du bridge et de la belote, où habitués, notables, commerçants et maraichers se rejoignent, verres-ballon ou à liqueurs en bouts de doigts. le lieu est, pour certains, l'épicentre où il faut se montrer pour compter socialement ; pour d'autres, celui convivial, où le plaisir de retrouver d'anciens camarades de classe prévaut.

L'un deux : Léon Labbé, le chapelier de la rue Minage, la soixantaine, natif de la cité. Une épouse malade qui ne sort plus de chez elle et dont il est seul à s'occuper ; un mari respecté, que l'on plaint de cette lourde charge. Un être de toujours rivé à ses habitudes immuables, à son quotidien inlassablement répété. Un tueur tout autant, le lecteur le sait d'emblée, pas de mystères. Simenon le suit dans la lente morbidité de ses actes et réflexions, presque en « Je narratif ». Labbé ne tue pas par hasard, il a un plan lentement mûri, des cibles préalablement choisies, une logique, un ordre, un timing à respecter, un but. Il a promis sept meurtres à la police qu'il nargue, à la presse qu'il mystifie. Il manquera une victime à sa réputation quand la dernière, depuis longtemps ciblée, ne lui sera plus d'aucune utilité, ne pourra être ainsi logiquement sacrifiée. Désormais un meurtre, quelque part, fera défaut à son contrat inabouti et à son orgueil de fou. Cette absence, ce renoncement, flottera dans l'air comme un fantôme évanescent, comme en attente … d'une innocente étranglée, tuée pour rien. Terrible équation qui pose Labbé en bascule de l'apex de sa folie inconsciente à la prise de conscience que lentement il en émerge … le pire, l'insoutenable pour lui commence. Il faudra attendre l'épilogue pour connaitre ses raisons.

L'autre, Kachoudas : le petit tailleur d'en face, venu la peur au ventre du Proche-Orient. Il est l'exilé, le persécuté chassé du bout du monde, celui d'un ailleurs où « l'on-ne-vit-pas-comme-ici », en attente patiente et prudente d'insertion ; celui que, tout bien réfléchi, on fera longtemps patienter jusqu'à lui dire non, en racisme ordinaire. Il a vu un petit bout de papier s'échapper d'un revers de pantalon : un caractère d'imprimerie, découpé dans un journal … C'est aussi le témoin direct d'un des meurtres, le dernier avant les suivants, qui ne dira rien du visage reconnu dans l'ombre, de la corde tendue d'un poing à l'autre, du râle qui lentement décroit dans la nuit. Découvert mais pas dénoncé, Labbé fera de la situation un jeu cruel … celui, contre-nature, vérolé et incertain du « à qui perd gagne ». de chassé, il devient chasseur. Kachoudas se retrouve soudain, au-delà des frontières, dans cette proie craintive, si pratique, commune et ancestrale, qu'il a été dans son pays d'origine. Tous deux : un marionnettiste, un pantin noué par une peur viscérale … tant pis pour les 20000 francs de récompense.

« {Labbé] avait l'impression agréable de le tenir au bout d'un fil … [ ] … Kachoudas viendrait. le chapelier était persuadé qu'il viendrait et il s'arrêta sur son seuil, regarda vers la fenêtre éclairée en faisant machinalement, à part lui, comme les fermières qui appellent les poules : — Petit, petit, petit, petit… »

Et les autres, tous les autres, en rôles secondaires, que Simenon taille de cette économie de mots qu'il manie si bien, un à un, au plus près des âmes : la bonne du chapelier, grasse et bête comme un veau, juge Labbé ; le docteur au foie miné par l'alcool ; la préposée à la chair adultérine tarifée … et toutes ces femmes que, chacune son tour, d'une phrase coup de fouet, décrit Labbé dans ses lettres anonymes après les avoir étranglées « Est-ce une perte pour la société ?»

La ville se recroqueville sur elle-même, mijote dans son jus d'angoisse depuis six semaines, suspecte à demi-mots qui déplait ou fait bande à part, écoute les rumeurs et les amplifie. le huis-clos fait étuve sociale, attend qu'une arrestation en libère la soupape de sécurité …

« Les fantômes du chapelier » s'apparente plus au thriller, au polar et surtout à la littérature blanche qu'au roman policier classique, quand patauge une police si peu active et inspirée, voire tout simplement présente. C'est le propre du « Roman dur » de Simenon que de s'agiter dans l'âme d'un homme au bout de lui-même, à deux doigts de l'irrévocable.

Tueurs en série : Simenon aborde la thématique d'une manière qui n'est pas encore dans l'outrance et la surenchère, taille à l'ancienne dans la peur et l'angoisse, dans la dinguerie morbide qu'il reste à un homme de son humanité perdue, dans une atmosphère doucement teintée de Fantastique.

Dans l'affaire rochelaise menée par Simenon, on semble trouver les prémices du « Psychose » signé Robert Bloch (au cinéma, de la patte d'Hitchcock). Roman et long métrage viendront, certes, plus tard dans l'Histoire du Polar et du film noir, au Grand Catalogue du genre. Mais quand même, le fait est notable : une similitude de poids apparait. Souvenez-vous, dans la pièce éclairée, de l'ombre portée sur le store baissé, de celle du fauteuil, des disputes entre mère et fils.

Remémorez-vous encore : ce « Silence des agneaux », tout autant postérieur, quand Hannibal Lecter joue au chat et à la souris avec qui enquête sur lui.
Souvenez-vous du « Corbeau » de Clouzot (1943). Dans « Les fantômes du chapelier », un jeune journaliste de « L'Echo des Charentes » taille, lettres anonymes du tueur peu à peu aidant à affiner le détail, un portrait-robot psychologique au rasoir du coupable recherché. Ses articles font la une, le tueur en joue sur le registre de la provocation.

Au menu de l'ambiance poisseuse en cours, baignée d'un humour noir en filigrane, règnent en maitre la manière de Simenon, son poids sur les mots, cette dissection jusqu'à l'os d'un « homme nu » typique de ses « Romans Durs », cette lente et irréversible autodestruction d'un être face à un destin qu'il s'est bricolé lui-même entre folie et drame conjugal, empêtré dans ses erreurs, ses carences affectives, sa haute considération de lui-même, sa logique orgueilleuse qui le pousse instinctivement à se faire arrêter pour qu'enfin sa souffrance cesse.

Vais-je un jour trouver un « Roman dur » signé Simenon en deçà de la moyenne ? Ce ne sera pas pour cette fois. Ô que non.. ! « Les fantômes du chapelier » est une perle qui se pose haut, très haut, à l'apex de tout ce que j'ai pu, jusqu'à présent, lire de l'auteur. Peut-être est-ce même celui par lequel commencer l'auteur, jusqu'à en devenir addict ...

Merci Monsieur Simenon.

Lien : https://laconvergenceparalle..
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Enième « romans durs » de Simenon, je rajoute Les fantômes du chapelier à mes lectures. J'y vais serein car je suis sûr d'y trouver à peu près tout en moins de 200 pages. le style déjà, épuré, simple, juste qui dit tout sans forcer. Puis les histoires, toujours plus globales que ce que laisse penser ces courts romans.

Les fantômes du chapelier, c'est une histoire assez étrange de mon point de vue. On suit un personnage sans trop savoir ce qu'il est vraiment. Un petit goût de polar psychologique. Simenon laisse longtemps planer le doute, joue avec nous comme avec ses personnages. Il ne se passe pas grand chose dans ce roman et pourtant, on est happé dans cet univers qui flirte le noir. L'humanité, encore une fois, se dégage de ses personnages et c'est toujours jouissif de ne pas être pris pour un lecteur idiot par un auteur qui n'explique pas tout, par le menu, avec forces détails pour être sûr qu'on ait bien compris.

Les fantômes du chapelier n'est peut-être pas le roman de Simenon que je vais mettre en tête de mes préférences mais il y a un petit quelque chose dans le fatalisme, dans la psychologie qui le rend très intéressant. de toutes façons, lire un Simenon, c'est déjà gage d'un bon moment. Je me rappelle juste Strip-tease qui m'avait laissé de marbre mais je pense que les circonstances, le fait de le lire en voyage, de façon très fragmenté, n'a pas aidé. J'ai même envie de le relire pour corriger cet avis que je sais faussé.
Lien : http://livrepoche.fr/les-fan..
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La Rochelle, meurtres en série.

Tout le monde ne parle que de cela. Et tout le monde à peur.
5 femmes sont mortes, victimes d'un tueur… qui signe ses crime par des lettres anonymes dans la gazette locale.

Mr Labbé est chapelier, commerçant respecté de la ville, connu de tout le monde depuis tant d'années.
Un peu le contraire de son voisin, Mr Kachoudas, niveau prestige. Honnête travailleur, mais d'origine bien plus modeste.
Or, ce dernier devine certaines choses sur Mr Labbé.
Serait-il lié aux meurtres ? Et à qui pourrait-il en parler, qui pourrait le croire ?

Un des romans les plus connus de Simenon, surtout grâce à son adaptation cinéma.
Mais pas mon préféré, parce qu'on a pas d'énigme à résoudre.

Les évènements se déroulent sous nos yeux, insipides, et les quelques rebondissement ne m'ont pas transmis beaucoup d'émotions.
Reste le style d'écriture de l'auteur, qui fait que l'ensemble n'est pas foncièrement mauvais.
(plus d'avis sur PP)
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