« Son organisme était si saturé d'adrénaline, son coeur battait si fort, son esprit était si imprégné de la personnalité au fil des semaines et des mois, qu'elle ne souhaitait qu'une chose : passer à l'action. N'importe quoi était préférable à cette longue période d'attente, d'angoisse, de fuite... »
Je suis très contente de finir ma lecture avec mon copilote Eric, j'adore tellement l'univers de l'échiquier du mal, je suis très comblée par cette magnifique saga.
On poursuit la quête de Saul et de Nathalie, on va à la rencontre de notre protagoniste Mélanie et on suit des membres importants de différents clans. J'adore les suivre et on peut voir comment ils peuvent penser. Ils
sont si sûrs d'eux qu'on dirait qu'ils ne se méfient pas toujours des gens autour d'eux surtout ceux qu'ils considèrent insignifiants. C'est vraiment
la partie finale où tout va se jouer, c'est la course contre la montre qui commence.
C'est intense, on sent vraiment que l'atmosphère change et que le jeu devient de plus en plus machiavélique. Nous le lecteur, on souhaite
qu'ils s'en sortent mais on ne sait pas ce que l'auteur
Dan Simmons nous réserve et on se demande c'est quoi les pièges qui vont devoir déjouer et c'est qui vont être leurs alliés.
« Saul se faisait du souci pour Nathalie. Chacun d'eux savait depuis plusieurs mois quelle tâche l'attendait et dans quelle solitude il devrait l'accomplir, mais leur séparation avait eu quelque chose de définitif. Saul pensa au soleil sur le dos de son père, au bras de Josef passé autour de l'épaule de celui-ci ».
C'est une très belle lecture, l'écriture est toujours fluide, le livre est très bien construit, nous avons même droit à la mise en scène. Je prends vraiment mon temps pour lire, c'est toujours avec beaucoup de bonheur qu'on retrouve nos personnages qu'on aime et on guette avec beaucoup d'appréhension ceux qu'on croit comme une menace. Ce qui rassure,
c'est qu'on sait que Saul et Nathalie sont très bien préparés mais on
admet aussi que leurs adversaires sont très forts même notre très chère Mélanie joue un rôle très important. Nous sommes toujours en alerte,
on imagine très bien l'environnement, l'auteur
Dan Simmons nous amène sur l'échiquier du mal, nous avons peur de ne pas nous en sortir indemne.
Je déclare que c'est un coup de coeur, je suis sous le charme de l'écriture
de l'auteur
Dan Simmons. Je suis beaucoup triste de quitter mon petit monde avec qui je passe énormément de temps. Je relis même quelques passages qui me marquent même si ma lecture est terminée. On
comprend bien les enjeux abordés et c'est là qu'on constate si les joueurs ont bien réussi leurs stratégies. Si on y met les pieds, c'est à nos risques
et périls. Il ne faut jamais penser que tout est acquis tant que la partie
n'est pas finie.
Je remercie alors mon compagnon de lecture Eric qui me permet de découvrir un auteur talentueux. On échange au fur et à mesure autour
de notre lecture, nous sommes sur la même longueur d'onde, c'est toute une superbe aventure que je n'oublierai pas de sitôt, je ne verrai plus le
jeu d'échec de la même façon. J'invite donc à aller lire son très beau
billet, à votre tour.
« Les yeux de Barent évoquaient ceux d'un prédateur se réveillant avant
la chasse. « Bien sûr, dit-il à voix basse, les mains toujours jointes. Lasky,
le psychiatre. J'aurais dû le reconnaître plus tôt. L'absence de barbe m'a trompé. La personne de cette farce a un piètre sens de l'humour ».
Siabelle