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Thomas Mann, dans son roman «les Buddenbrook», avait retracé l'apogée et le déclin d'une grande famille bourgeoise allemande à la fin du 19 ième siècle. Isaac Singer, lui, nous raconte l'histoire d'une riche famille juive de Varsovie de 1914 à 1939.
Avec talent(talent récompensé par le prix Nobel de littérature), humour et humanité , Singer nous plonge dans le monde grouillant, exubérant, à la diversité foisonnante, des juifs de Varsovie, où la lourdeur de la religion est un véritable carcan.
A travers des personnages, certains excentriques, d'autres singuliers, tourmentés, drôles, pittoresques, Singer dépeint une communauté refermée sur elle-même, qui ne cherche pas à s'intégrer, tirée entre deux tendances, les orthodoxes traditionnels, arc-boutés sur le respect des traditions religieuses et les modernes, beaucoup plus laxistes et tolérants. Une famille où fils, filles, petits enfants vivent dans l'opulence et l'oisiveté grâce aux subsides du riche patriarche régnant sur la tribu avec fermeté.
L'auteur nous décrit avec tendresse, ironie et humour, les rites religieux, les coutumes hébraïques, les traditions alimentaire et vestimentaires de tout ce petit monde insouciant. Nous suivons avec gourmandise et bonheur le destin burlesque, comique, émouvant, parfois dramatique, de chaque personnage.
Mais, la première guerre mondiale, la montée des nationalistes et la progression de l'antisémitisme vont bouleverser cet ordre établi et provoquer le déclin et l'éclatement de cette famille dont des heures encore plus sombres l'attendent avec l'arrivée d'Hitler au pouvoir.
I. B. Singer, conteur hors pair, nous plonge avec réalisme, poésie et tendresse, dans cette communauté juive de Pologne, insouciante du danger, qui va subir les plus horribles souffrances.
L'un des personnages de ce roman a cette phrase : «nous, les juifs, nous bâtissons sur du sable».
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LA FAMILLE MOSKAT d' ISAAC BASHEVIS SINGER
Meshulam Moskat revient à Varsovie après sa cure annuelle, accompagné de sa troisième femme et de la fille de cette dernière, Adèle. Elles vont découvrir la riche demeure de 12 pièces du fortuné Moskat. Au même moment arrive ASA Heshel, garçon pauvre mais de haute lignée chez un rabbin avec des lettres de recommandation et il va y croiser Abraham Shapiro, un des fils Moskat qui va lui proposer un logement pas cher et lui fait rencontrer sa famille, les 7 enfants de Meshulam. La seule fille, Hadassa, va être amoureuse d'Asa tout comme Adèle. ASA est un idéaliste, un perfectionniste, épris d'éthique mais qui ne voit aucun problème à passer d'une fille à l'autre. de son côté, Shapiro est un profiteur, un flambeur et un jouisseur qui découche tous les soirs chez sa maîtresse Ida quand il n'est pas occupé avec une servante.
Ces deux caractères opposés vont être au coeur de ce roman picaresque par certains aspects et dont les traditions incarnées par le père Moskat vont être bousculées par la modernité des filles, sans oublier l'intendant Koppell, au service de Meshulam depuis des dizaines d'années qui n'hésitera pas à quitter la Pologne pour faire fortune en Amérique.
L'histoire de la famille Moskat couvre la période 1914/1939 et tout ce petit monde va subir de plein fouet les guerres qui éparpilleront les survivants entre la Palestine et les États Unis. Un livre qui foisonne avec des personnages attachants, énervants souvent que l'on quitte à regret. Une très belle saga.
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791 pages!

Ce pourrait être le pavé de l'été!

Comme je l'avais téléchargé sur mon téléphone je me suis engagée dans cette lecture au long cours par surprise. Et je ne l'ai pas lâché! Comment rendre compte d'un tel monument de la littérature? l'auteur n'a pas reçu le Prix Nobel en vain.

Cette saga commence à Varsovie à la veille de la première guerre mondiale quand le patriarche Reb Meshulam Moskat revient des eaux à Carlsbad avec une troisième épouse. Juif pieux, traditionnel, redoutable homme d'affaire qui a construit une fortune en placements judicieux et immeubles de rapports. Les enfants de Moskat, les petits enfants, les conjoints forment une véritable tribu dans laquelle je vais me perdre tout d'abord. Ils se réunissent lors des fêtes traditionnelles, évoquées avec pittoresque.  Nostalgie  d'un monde disparu. Tout ce monde vit dans une belle aisance grâce aux loyers que chacun des fils perçoit - sans avoir hérité du sens des affaires du père. Autour d'eux, gravitent conjoints, employés de maison, l'intendant...

Il y a du Balzac dans cette comédie juive : personnages bien dessinés et rôle de l'argent. Pendant presque trois décennies, le monde juif évolue :  les femmes  refusent d'être cantonnées à leur place traditionnelle, étudient, et refusent  les mariages arrangés, prennent leur indépendance.  Les hommes s'affranchissent des pratiques religieuses, revêtent des vêtements modernes. La guerre de 14 a sorti Varsovie de l'orbite de Moscou. les idées sionistes progressent.  On sait que les dangers grondent. Certains membres de la famille Moskat émigrent aux Etats Unis, en Palestine mais tous se sentent liés à Varsovie.

L'arrivée de province de Asa Heshel, petit-fils du rabbin de Tereshpol Minor, l'éthique de Spinoza dans sa poche,  va introduire le désordre dans la Famille Moskat. Invité par Abram Shapiro à la table des Moskat, il fait tourner les têtes de deux jeunes filles : la nouvelle belle-fille Adèle et Hadassah la nièce d'Abram.  Asa Heshel, si prometteur philosophe mais velléitaire n'accomplira pas son destin d'écrivain. Abram Shapiro, shnorrer impénitent à l'allure de grand seigneur, homme à femmes, fait tourbillonner la vie autour de lui et mélange artistes et anticonformistes à la tribu pieuse.

Impossible de résumer tous les épisodes. On connait malheureusement la fin de l'histoire...
Lien : https://netsdevoyages.car.bl..
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On se perd parfois dans cette vaste saga (700 pages) d'une famille juive de Varsovie entre 1914 et 1939, mais on s'attache aux personnages hauts en couleur, aux dilemmes des femmes dans leurs souffrances qui s'efforcent de vivre leurs amours infidèles au travers des rituels et des fêtes juives extravagantes, avec les danses, les parfums d'aïl et de desserts traditionnels, d'alcool et de vieux radotages déphasés. L'antisémistisme se développe mais ce sont les amours complexes et l'approche du fascisme qui renouvellent l'espoir d'une terre promise, la Palestine ou l'Amérique. Prix Nobel publié en 1943.
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La famille Moskat a été publié à New York en 1950, c'est à dire très peu de temps après la Shoah dont plus de 90 % de la communauté juive de Pologne fut victime. Dans cette saga familiale qui débute au début des années 1900 pour se terminer à l'aube du second conflit mondial, Isaac Bashevis Singer nous dresse un portrait concis et fourni de ce « monde d'hier ». Comment ne pas relier ce laps de temps à la période passée par l'auteur dans cette partie essentielle du Yiddishland ? En effet, Isaac Bashevis Singer est né en 1902 en Pologne et l'a quittée pour les États-Unis en 1935. 33 ans au cours desquels il a reçu et dû assumer une éducation en tant que fils et petit-fils de rabbin hassidique, enfermé dans un monde clos et centré sur lui-même, témoin ou victime d'un antisémitisme grandissant.
Même si les personnages de la famille Moskat sont fictifs, il ne fait aucun doute qu'ils s'inspirent de personnages réels ayant vécu des situations vraisemblablement éprouvées par l'auteur lui-même.
Reb Meshulam Moskat rentre à Varsovie pour présenter sa troisième femme et sa belle-fille Adèle à sa famille et à son ingénieux intendant Koppel. C'est un homme riche dont les nombreux enfants et beux-enfants ne sont pas indifférents à la fortune.Tous sont des Juifs orthodoxes voire des Hassidim qui vivent selon les préceptes de la Torah et du Talmud. Leur certitude du retour imminent du Messie leur permet d'accepter plus facilement les désagréments d'un monde extérieur de plus en plus hostile au fur et à mesure des années. Dans ce microcosme familial, des hommes avec des papillotes, d'autres sans : en clair d'un côté des Hassidim, héritiers de l'enseignement du Baal Shem Tov, centrés sur la piété, la charité, la joie, le chant et de l'autre côté des Orthodoxes érudits assujettis à une stricte interprétation de la Torah. Cette cohabitation des deux traditions chez les Moskat témoigne du rapprochement des deux traditions observé dès la seconde moitié du XIXème siècle et incité par une évolution considérée comme dangereuse de la société. La Haskala, les lumières juives, a marqué les prémices de la modernisations des Juifs de la diaspora. de nouvelles idées apparaissent qui séduisent les Juifs : le sionisme attire l'attention de Shosha, la fille de Koppel, de Aaron, le petit fils de Meshulam Moskat et de David, le fils de Asa Heshel et Adèle. le communisme semble à Barbara, l'une des maîtresse de Asa Heshel, une condition sine qua non de la réalisation de l'homme moderne libre. L'émigration vers les États-Unis mène Koppel et Léah, la fille de Meshulam, à faire des choix irréversibles. Les femmes de la famille non plus n'échappent pas à cette évolution : ces dernières s'affranchissent petit à petit de la perruque traditionnelle sur un crane rasé, des foulards et des jupes longues. La mort de Meshulam Moskat, la première guerre mondiale et la Révolution russe font tout voler en éclat : quel soulagement pour Nyunie de se débarrasser enfin de son caftan et de ses papillotes ! Quelle expérience de liberté pour Hadassah qui vit maritalement avec Asa Heshel tout le temps que celui-ci ne parvient pas à obtenir le divorce. Asa Heshel, personnage insignifiant, se contentera d'ailleurs d'observer sans jamais agir !
Mais s'éloigner de la tradition a un prix car comme le dit Aaron : «  N'existait-il pas suffisamment de preuves que plus les Juifs abandonnent leur foi, plus la situation s'aggravait pour eux ? » Tout ceux qui se sont ici écartés du judaïsme orthodoxe en rompant radicalement avec la tradition sont malheureux. N'oublions pas Masha, fille de Leah, qui s'est convertie au catholicisme pour pouvoir se marier ; comme Myriam Lieba dans le domaine, elle s'en mordra les doigts et ne s'intégrera jamais parmi les Gentils.
Quel avenir donc pour les Juifs polonais en cette veille de la Seconde guerre mondiale ? Dans cette société juive en pleine mutation, personne ne semble vraiment conscient de l'imminence du danger. La dernière réplique est glaçante... L'histoire s'arrête malheureusement là pour 90 % des Juifs de Pologne.

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Indispensable pour comprendre l'histoire juive au tournant du xx ème siècle, lutte des jeunes générations entre le poids des traditions et leur besoin d'émancipation ...et puis la guerre qui va tout remettre à demain.
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L'été est le moment idéal pour lire les grands livres à côté desquels on est passé. Je me suis plongée avec délices dans La famille Moskat, oeuvre écrite en yiddish par le prix Nobel de littérature Isaac Bashevis Singer.

🌻Ça raconte quoi? L'histoire d'une famille juive de Varsovie entre 1912 et 1939.

🌻C'est facile à lire? Oui, le livre a été retraduit en 2012 par Marie-Pierre Bay et sa lecture est très fluide.

🌻Quels en sont les thèmes? le pouvoir de l'argent, les histoires d'amour tourmentées des membres de la famille, l'antisémitisme grandissant et ses répercussions - départs aux Etats-Unis et en Palestine - la Première Guerre mondiale et ses suites - difficultés de faire des affaires, pauvreté grandissante - l'abandon par les Juifs de l'orthodoxie religieuse.

🌻Et les personnages? L'un d'entre eux ressemble à ce que fut l'auteur à une époque. Asa Heschel, petit-fils d'un rabbin se pose trop de questions existentielles pour mettre ses pas dans les siens. Il aime la philosophie, les mathématiques, fait le malheur des femmes qui l'aiment, est incapable de vivre une simple vie de famille. C'est un éternel adolescent incapable de prendre ses responsabilités. D'une façon générale, aucun personnage n'a le beau rôle dans cette histoire, ni blancs, ni noirs, ils sont tous gris, comme la vie.

🌻Une critique? La vision des femmes est bien sûr celle de l'époque - le livre a été écrit en 1930 - mais quelle misogynie!

🌻Pourquoi il faut le lire? Parce que La famille Moskat décrit un monde disparu en fumée. Et parce que son auteur est un des grands écrivains du 20e siècle qui transcende la réalité.
Lien : https://www.instagram.com/bc..
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Isaac Bashevis Singer est un écrivain juif américain, né en Pologne au début du vingtième siècle. Installé aux États-Unis à partir de 1935, il s'éteint à Miami en 1991. Salué par un prix Nobel de littérature, son talent de conteur illumine une oeuvre écrite en yiddish, largement inspirée par la vie des Juifs dans sa patrie d'origine. Publiée en 1950, La famille Moskat est une vaste fresque de près de huit cents pages, qui s'ouvre deux ans avant le début de la première guerre mondiale. Elle s'achève vingt-sept ans plus tard, aux premiers jours de l'invasion de la Pologne par les Nazis.

Un roman d'inspiration réaliste. L'impression d'une immersion dans une ville inconnue, au sein d'une grande famille juive où l'on ne connaît personne. Nécessaire de découvrir chacun, de retenir des patronymes complexes, de comprendre les liens de parenté, de découvrir les non-dits. Dans Varsovie, où l'on se perd dans les noms des rues, l'animation populaire vibrionnante donne le tournis, comme dans certaines pages parisiennes De Balzac.

La famille Moskat s'apparente à un roman de moeurs. Les personnages gravitant autour de la famille sont mêlés à toutes sortes d'intrigues. Mais leur narration a surtout pour objet de mettre en scène la diversité de la très importante population juive de Pologne d'avant-guerre, soit quelque trois millions et demi de personnes… L'on sait que ne survivront qu'une poignée de miraculés et ceux qui auront pris à temps la direction de l'Amérique ou de la Palestine.

Historiquement – et c'est ce qui apparaît au début du livre, avant la mort du riche et autoritaire patriarche Meshulam Moskat –, la vie quotidienne des Juifs de Varsovie était rythmée par un judaïsme orthodoxe assidu. Hommes et femmes en respectaient les traditions vestimentaires et se tenaient à l'écart de la population polonaise catholique, les Goyim. Ils s'exprimaient en yiddish, plus rarement en hébreu. de temps à autre, de vifs débats sur des interprétations de textes sacrés opposaient des ultra-orthodoxes, au sein de courants hassidiques antagonistes.

A l'issue de la première guerre mondiale et après la révolution soviétique, la Pologne, libérée des tutelles russes et allemandes, retrouve son unité et son indépendance. Les courants nationalistes et antisémites progressent. Peu attentifs à ces évolutions, les Juifs sont surtout préoccupés de voir leurs nouvelles générations céder peu à peu à la modernité et s'adonner à des pratiques « hérétiques », comme suivre des enseignements littéraires ou scientifiques, se vêtir et se coiffer à l'occidentale, s'exprimer en polonais, en russe ou en allemand. On regrette ceux qui partent aux Etats-Unis ou en Palestine. On vilipende les mariages mixtes et les conversions.

Ce panorama social très spécifique est illustré par quelques individualités marquantes, sans que l'on puisse parler de personnages principaux, au sens romanesque.

Géant barbu ventripotent et apoplectique, Abram Shapiro est l'un des gendres de Meshulam Moskat. Truculent, provocateur, jouisseur, coureur de jupons, panier percé, bonimenteur, mais toujours prêt à rendre service, il est en permanence sur la corde raide, mettant sa santé à rude épreuve.

Intellectuel érudit, mais falot et introverti, Asa Heshel Bannet a su s'extraire de l'emprise hassidique de son enfance. Inspiré par Spinoza mais manquant de caractère, il doute de tout, y compris de lui-même, et ne parvient pas à donner un sens à sa vie. Séducteur malgré lui, il s'avère incapable de rendre heureuse la très belle et mélancolique Hadassah, petite fille du patriarche. Finalement, seul le plaisir de l'instant pourrait avoir une valeur à ses yeux.

Intendant du patriarche, Koppel Berman, profite de la mort de son patron pour s'enrichir. Mais sa fortune ne lui apporte aucune sérénité, car son manque de scrupules ne vaut pas absence de conscience. Et sa quête permanente de reconnaissance par les femmes ne s'arrête jamais.

J'ai été particulièrement frappé par les Hassidim ultra-orthodoxes, leur obsession de la Loi et le bonheur extatique que leur procure leur foi ! Un bonheur extatique qui s'exprime chaque jour par des rires, des chants et des danses. Dieu les a élus, Dieu les secourra, ils n'en doutent pas ! Ils n'ont pas un sou, leurs enfants n'ont rien à manger ; ils vivent dans des conditions sanitaires précaires et sous la menace permanente des persécutions et des pogroms… Mais si Dieu l'a voulu, c'est juste bien ! Les travers subis ne sont que les souffrances d'accouchement du Messie, dont l'arrivée est imminente ! Ils resteront donc en Pologne malgré les prémisses de l'holocauste à venir. C'est sans doute ainsi que le peuple juif a pu surmonter vingt siècles de massacres et de persécutions...

Une lecture qui prend du temps, et que je qualifierais d'intéressante plutôt que captivante.
Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Mon premier Bashevis Singer et c'est une agréable surprise !

A travers ces 800 pages l'auteur nous permet de pénétrer un monde disparu, celui de la communauté juive polonaise.

Vous suivrez l'évolution de la famille Moskat à Varsovie. L'axe narratif reste globalement fixé sur le personnage de Asa Hershel Bannet un jeune intellectuel juif perdu entre la croyance et Spinoza.

Le personnage de Asa Hershel semble victime d'une malédiction, lui-même, j'ai beaucoup pensé au personnage de Meursault de « L'étranger » de Camus durant cette longue lecture. Victime de lui-même, de son fatalisme, de son système de penser.

Ce livre reste inédit dans sa manière de transmettre un regard sur le début du XXème siècle. Ce regard c'est la confrontation entre modernité et tradition.

Les personnages sont tous attachants, allez-y !
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Une famille ou plutot une communauté juive que l'on suit d'avant la 1ère guerre mondiale jusqu'après la seconde guerre dans une Pologne déjà anti sémite.
J'ai beaucoup appris sur l'esprit et la façon de vivre des "Hassidim" les plus religieux et intransigeants de cette communauté.
Presque trop, Il y a qques longueurs sur la descriptions de leurs rites.
À la recherche du bonheur, cette communauté se persecute elle-même, comme si elle n'était pas déjà persécutée par ailleurs et se donne tous les moyens pour aller vers le malheur. Difficile de vraiment compatir à tous leurs maux. Trop c'est trop.
J'aurais aimé, en parallèle, voir vivre des polonais "gentils" à le même époque, ceci dit, un très grand livre qui donne à réfléchir.
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