Les hommes généreux manquent d’argent et ceux qui en possèdent manquent de générosité.
Dormir avec quelqu'un m'a toujours paru plus intime que de coucher avec lui.
L'intelligence sans la connaissance ressemble à un lit sans oreillers. Si tu veux continuer à dormir à plat...
Ceux qui souffrent ne réfléchissent pas comme toi et moi. Ensuite, chacun a sa manière d'exprimer ses sentiments. Certains crient, pleurent, d'autres s'enferment dans le silence, d'autres cessent de manger.
Combien de jours, d'années peut-on survivre sans aimer, sans être aimés ? Où se situe la frontière qui délimite le besoin impérieux de remplir un vide et le désir vrai ?
— Et quels sont les symptômes de ce terrible mal ?
— Tu es sans cesse fatigué, tu dors mal, tu te prends les pieds partout, les objets t’échappent des mains et, surtout, surtout, tu as une poisse, mais une poisse ! Quoi que tu fasses, tu rates. On te donne un lingot d’or, il se transforme en ferraille.
Ne fait-on pas toujours mieux ce que l'on choisit, ou ce que l'on croit choisir librement plutôt que sous la contrainte ?
On naît seul. On vit seul. On meurt seul. Tout ce qui vous entoure n'est qu'apparence. Le monde n'est pas un conte de fées, mon ami, mais un grand bac à sable dans lequel on pousse dès la naissance des enfants déjà vieux.
Il n’est pas dans la logique que les enfants précèdent leurs parents dans la mort. De toutes les blessures qu’inflige la vie, celle-ci demeure la pire, la plus cruelle, la plus terrifiante. Un enfant qui s’en va, emporté par la maladie, voilà déjà une épreuve maudite. Mais, lorsque c’est le père ou la mère qui est responsable de son décès, il ne s’agit plus d’une épreuve, mais d’une malédiction. La damnation éternelle.
On est convaincu de donner le meilleur, alors qu’en vérité, on donne ce qu’on peut.