Jocelyn SiouiMélanie Baillargé/5
7 notes
Résumé :
Il existe dans chaque famille des histoires qui laissent des traces pour des générations. Des micromythes qui ne sortent pas de la microcellule familiale. Qu’on entretient un peu comme… comme le feu d’un poêle à combustion lente : une bûche de temps en temps.
Mononk Jules reconstitue le parcours de Jules Sioui, un Wendat qui a bousculé l’Histoire canadienne avant de sombrer dans un énorme trou de mémoire familial et historique. Dans sa tentative de co... >Voir plus
Mononk Jules reconstitue le parcours de Jules Sioui, un Wendat qui a bousculé l’Histoire canadienne avant de sombrer dans un énorme trou de mémoire familial et historique. Dans sa tentative de co... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1)
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Lecture faite dans l'optique d'un club de lecture dont le thème était la littérature autochtones. Mononk Jules, c'est Jules Sioui; l'auteur, Jocelyn Sioui. Ils sont de la communauté aujourd'hui connue sous le nom de Wendake. Des Hurons-Wendat.
L'essai ici presenté nous parlent donc de la communauté en elle même, de son histoire mais c'est surtout l'histoire de Jules Sioui, souvent comparé à Louis Riel, dont il est question. de ses combats personnels mais surtout ceux au nom de son peuple. Des combats d'une importance capitale mais, comme ils ont été menés par un « indiens », ont été oubliés dans le récit de la grande Histoire.
J'ai beaucoup apprise à la lecture de ce texte. Au Québec, comme ailleurs, les peuples autochtones sont souvent éclipsés des livres d'histoire et les moments retenus sont souvent caricaturaux et peu flatteurs. Mononk Sioui est donc une lecture complètement nécéssaire et nous permets, nous les blancs, de nous rapprocher de ses peuples et surtout, de faire amendes honorables.
L'essai ici presenté nous parlent donc de la communauté en elle même, de son histoire mais c'est surtout l'histoire de Jules Sioui, souvent comparé à Louis Riel, dont il est question. de ses combats personnels mais surtout ceux au nom de son peuple. Des combats d'une importance capitale mais, comme ils ont été menés par un « indiens », ont été oubliés dans le récit de la grande Histoire.
J'ai beaucoup apprise à la lecture de ce texte. Au Québec, comme ailleurs, les peuples autochtones sont souvent éclipsés des livres d'histoire et les moments retenus sont souvent caricaturaux et peu flatteurs. Mononk Sioui est donc une lecture complètement nécéssaire et nous permets, nous les blancs, de nous rapprocher de ses peuples et surtout, de faire amendes honorables.
Citations et extraits (8)
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L’idée véhiculée par le gouvernement de P. E. Trudeau, selon laquelle les Autochtones ont des avantages spéciaux, est un mensonge. C’est sur ce mensonge que s’est creusé le fossé entre les Canadiens et les Premières Nations. Donnez l’impression que certains individus ont des avantages sur leurs semblables pour une question d’origine, et vous aurez droit à une hargne stagnante, durable et puissante. L’ironie, c’est que, dans les faits, quand on regarde notre société, on se rend vite compte que le sommet de la pyramide est d’un blanc immaculé.
Soixante-quinze ans plus tard, l’État répète toujours qu’il écoute. Une redondance sénile. C’est comme parler des heures avec un vieux qui a éteint son appareil auditif et qui hoche la tête avec un sourire pour vous faire croire qu’il suit la conversation.
Vous écoutez, mais entendez-vous?
Vous écoutez, mais entendez-vous?
Le svastika était un symbole présent chez les Premières Nations du Sud-Ouest et des Plaines. On oublie souvent que le Troisième Reich a rendu inutilisable ce symbole universel du bonheur, du soleil et de la roue qui tourne.
J’ai de plus en plus la conviction que les gens sont des musées fragiles. Que nous sommes tous, d’une certaine façon, une exposition temporaire sur ce qui s’est réellement passé.
Dépersonnaliser, ça nous empêche de jeter un regard humain sur d’autres humains. Dépersonnaliser diminue l’impact de leur mort ou leur importance historique. Puisqu’on ne sait pas trop de qui on parle, ça ne nous touche pas.
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