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3,49

sur 157 notes
Dernière nuit à Montréal est le premier roman de l'auteure canadienne Emily St. John Mandel. Et quel roman ! Un roman noir vraiment atypique qui réussit la gageure de vous tenir en haleine de bout en bout tout en vous bouleversant.

Pourquoi Lilia s'est-t-elle brusquement volatilisée ce matin d'octobre de l'appartement new-yorkais qu'elle partage avec son petit ami Eli ?
 Assommé par cette absence inexplicable et aiguillonné par son amour pour la belle jeune fille, Eli va se lancer sur ses traces sans se douter que cette disparition fait écho au secret de Lilia enlevée à l'âge de 7 ans par son père et que sa recherche croise à quelques années de distance celle du détective privé Graydon, engagé par la mère de la fillette afin de retrouver les fugitifs. le roman va adopter alternativement dans chaque chapitre ce double point de vue : ces récits de fuite et de poursuite se répondent pour se rejoindre finalement au gré d'un "road-story" entre les États-Unis et le Canada. Mais plus Eli et le privé semblent se rapprocher de la résolution de l'énigme, plus le mystère s'épaissit autour de l'insaisissable Lilia qui écrit intentionnellement des messages laissés dans les bibles des motels où elle échoue provisoirement avec son père, comme autant de bouteilles jetées, d'indices semés et adressés à Graydon troublé par leur étonnant contenu : "Arrêtez de me chercher. Je n'ai pas disparu ; je ne veux pas qu'on me retrouve. Je désire rester volatilisée. Je ne veux pas rentrer à la maison." D'autres personnages s'avèrent emportés malgré eux dans cette quête obsessionnelle qui va gagner le lecteur, suspendu comme Eli aux lèvres de la fille du détective, la fragile Michaela qui va incarner une sorte de Schéhérazade, retardant toutes les nuits le dévoilement d'un mystère dont elle seule est la gardienne.

On va donc suivre avec le plus vif intérêt ces quatre personnages troublants. La singulière héroïne, qui traverse la vie en surface, envoûte les hommes et les femmes qui croisent sa route chaotique. Hélas, comme une malédiction, ceux qui approchent trop près de son mystère finissent par s'y blesser. Ce roman offre une belle réflexion sur la manière dont la langue nous permet de percevoir le monde et sur l'importance des souvenirs et la faculté de la mémoire d'occulter certains évènements pour permettre à l'homme de grandir. L'intrigue du récit se porte alors, non pas sur les raisons qui ont porté le père de Lilia à enlever sa fille, on le pressentira dès les premières pages, mais sur la découverte par la jeune fille d'une vérité à laquelle il n'est pas toujours facile de faire face ! le tout repose sur une belle écriture. Emily St. John Mandel adopte un style sensible et poétique, inédit dans l'univers âpre du polar. Impeccablement bien construit, ce surprenant et fascinant roman distille une atmosphère de mélancolie et de déréliction qui vous gardera longtemps sous son emprise. Une excellente surprise, et bien évidemment un auteur prometteur à suivre !
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Eli est heureux avec Lilia à New York malgré son passé tumultueux où elle a été enlevée par son père et fuit la police pendant toute son adolescence changeant de nom ,de motel aussi souvent que possible. Quand Lilia disparaît de nouveau ,Eli est désemparé et va se lancer à sa recherche pour s'assurer qu'elle va bien et comprendre ce qu'elle a vécu et pourquoi elle n'arrive pas à se poser. Un roman noir ,ni polar ,ni thriller mais de bonne facture.
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Ayant beaucoup aimé "L'hôtel de verre" et "Station Eleven", ses deux derniers romans, j'ai entrepris de remonter dans le temps avec ce premier roman de Emily St. John Mandel et, malheureusement, grosse déception. Non pas pour l'histoire qui est somme toute intéressante et traitée de la même manière que dans ses romans plus récents, avec des sauts temporels qui peuvent être accueillis diversément par les lecteurs (en lisant d'autres critiques on s'aperçoit que tous n'apprécient pas ce genre de gymnastique). Non la raison pour laquelle je n'ai pas aimé et aime de moins en moins à mesure que le temps passe après avoir refermé ce livre, c'est le traitement que procure l'auteure à la ville de Montréal. Manifestement l'auteure, canadienne anglophone, n'apprécie pas qu'une communauté culturelle minoritaire s'efforce de protéger sa culture et ce alors que, pourtant, l'immense majorité des canadiens francophones parle anglais alors que l'inverse n'est certainement pas vrai. Quoi ? L'auteur laisse entendre que tous ces efforts seront vains et que le Canada francophone sera immanquablement englouti par l'océan anglophone et non seulement cela ne lui fait ni chaud ni froid mais elle semble même l'appeler de ses voeux par ses descriptions grossièrement excessives de l'environnement protecteur de la langue française à Montréal. Paradoxal alors que l'un des ses héros se lamente sur la disparition d'un grand nombre de langues dans le monde. Mais la détestation de l'auteure va au-delà, conférant à son bouquin le côté franchement dérangeant d'un règlement de comptes (je pense avoir lu ou entendu quelque part qu'elle avait vécu à Montréal et n'avait pas aimé). Montréal est en effet décrite comme une ville répugnante : glaciale jusqu'à l'insupportable, déserte, glauque... Or dans ce livre et dans d'autres l'auteure s'attarde quelque peu sur Chicago, proche de Montréal et dont le climat est à peine plus "chaud" l'hiver, et ce visiblement sans la trouver insupportable. Un petit paragraphe vers la fin du roman "rattrape" un peu la sauce quand l'auteure laisse entendre que ce côté "affreux" de Montréal vient de la perception de son personnage Eli qui s'y trouve alors qu'il est en pleine détresse, à la recherche de Lilia. N'empêche c'est peu pour redresser la barre. J'ai eu la chance de visiter Montréal en hiver. C'est froid, certes, mais cette ville est bien bien au-delà de la plupart des villes nord-américaines en termes de spécificités architecturales et culturelles. Oui, la ville est assez déserte l'hiver mais j'avais eu la même impression de Chicago. Il suffit d'aller là où se réfugient les gens et surtout de s'attacher à communiquer avec eux. Etant parfaitement bilingue et sans accent immédiatement traçable par les locaux, je n'ai pas eu l'impression de me faire moins bien considérer lorsque je m'adressais à eux en anglais et j'ai au contraire trouvé particulièrement "fun" et agréable le fait de pouvoir passer constamment d'une langue à l'autre. Vraiment dommage car j'étais en train de m'éprendre sérieusement de cette auteure. Me voilà à présent sérieusement refroidie du fait de son étroitesse d'esprit et de son attitude de majorité (anglophone) quasiment belliqueuse vis-à-vis d'une minorité culturelle
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Lilia est enlevée une nuit d'hiver par son père. Pendant des années, ils mènent une vie de fugitifs, changeant de prénoms, de couleur de cheveux, de voitures, de motels, et de passé…
Lilia ne sait pas pourquoi son père l'a kidnappée, et c'est la réponse à cette question qui la fait partir à chaque fois. Elle ne sait pas comment rester, Lilia, elle qui a laissé pendant des années, dans les bibles des motels, des messages demandant à ce qu'on arrête de la chercher…

A chaque chapitre, on change de personnages et d'époque : dans le présent avec Eli, le dernier amoureux de Lilia, abandonné et voulant la retrouver. Puis dans le passé et aussi dans le présent avec Michaela, qui est elle-même en quête d'une réponse concernant son propre père. Enfin, avec le récit de Lilia elle-même, on retourne dans le passé, où on la croise à des âges différents.

Pas de meurtre ni d'enquête classique dans ce roman. Ici, on parle de disparition, de fuite en avant, de souvenirs, d'absence de souvenirs .On s'interroge sur la vie, sur le pourquoi et le comment.
J'ai cependant trouvé que le récit s'enlisait parfois, notamment pendant les rencontres entre Eli et Michaela, j'aurais aimé un peu plus de rythme.
L'auteur a toutefois su traduire la solitude de l'âme humaine et cette quête de l'existence, le fait de trouver sa place et de vivre sa vie, ou non.

Un livre original et mélancolique.
Merci à Babelio et sa Masse Critique pour m'avoir fait découvrir ce roman et cet auteur.
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Lilia a 7 ans lorsque cette nuit-là son père l'enlève alors qu'elle est sous la garde exclusive de sa mère.
S'ensuivra alors toute une vie d'errance pour tous les deux, vie au cours de laquelle ils sillonneront pendant 9 ans tous les états des Etats-Unis du nord au sud et d'est en ouest
Son père finira par se poser lorsque Lilia aura 16 ans mais elle, elle continuera cette vie faite de motels sordides, de peur d'être retrouvée et d'impossibilité de se fixer.
Lorsqu'Eli ce jeune new-yorkais a rencontré Lilia, elle n'a pas hésité un instant a partager sa vie avec lui.
Mais Lilia n'était pas faite pour cette vie et un matin elle est partie, tout simplement.
Eli n'aura plus qu'un but en tête, retrouver Lilia et lorsqu'il recevra une page arrachée à une Bible dans laquelle est écrit un message de Lilia ainsi qu'un numéro de téléphone, il n'hésitera pas à aller jusqu'à Montréal.
Etrange message que celui qu'elle avait écrit à l'insu de son père sur une Bible dans un motel « Arrêtez de me rechercher. Je n'ai pas disparu ; je ne veux pas qu'on me retrouve. Je désire rester volatilisée. Je ne veux pas rentrer à la maison. Lilia »
Qui est Michaela la jeune femme qui a contacté Eli ? Que sait-elle au juste de Lilia ?
Bientôt, Michaela confiera à Eli que Lilia sans le vouloir à brisé son enfance et sa vie.
Christopher le père de Michaela détective privé qui était à la recherche de la fillette y a consacré sa vie, recherche obsessionnelle y sacrifiant sa famille et sa fille.
Chacune d'elle connait la réponse à la plus important des questions que l'autre se pose.
Michaela sait pourquoi le père de Lilia l'a enlevée, alors que Lilia ne l'a jamais su.
Lilia sait ce qui est arrivé au père de Michaela alors que celle-ci cherche toujours à le savoir.
Excellent roman noir, destins brisés, quêtes de vérité, ambiance glaciale comme le temps qu'il fait à Montréal, tout y est.
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Lilia est une jeune qui a beaucoup bougé... elle avale les États comme d'autres boiraient de l'eau... Mais elle se pose un moment à Brooklyn où elle fera la rencontre d'un homme qui lui donne envie de rester un moment... Seulement, voilà après quelques mois, elle s'évapore, laissant l'homme sans nouvelles et sans réponse à cette disparition. Mendel refait le cours de la vie de Lilia afin de nous aider à comprendre... C'est bien écrit, comme toujours. Et bien qu'il ne se passe pas des masses de choses, le récit nous captive. C'est tout le talent de Mendel. Je la découvre peu à peu, et je dois dire qu'elle me plait chaque fois un peu plus. Une bonne lecture.
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Il s'appelle Eli, il est étudiant en linguistique, et vit à Brooklyn. Elle se nomme Lilia, elle vivait avec Eli, mais dès les premières pages, elle disparaît, sa petite valise était prête dans l'entrée, ce qui ne laisse pas de doutes sur la fuite volontaire. Lilia « ne sait pas rester », elle a passé son enfance en cavale avec son père venu une nuit l'enlever à sa mère, et depuis, elle est perpétuellement entre deux adresses. Mais maintenant qu'elle est majeure et ne risque plus rien à être retrouvée, le seul endroit où elle n'a pas posé ses valises est Montréal. Eli n'aura de cesse de retrouver Lilia, et surtout de comprendre… Il y a aussi Christopher, le détective qui n'arrive plus à se défaire de son obsession pour Lilia.
Le premier chapitre est très prometteur, avec de plus un style qui ne laisse pas indifférent, et déjà pas mal d'éléments posés entre les lignes. Il ne faut pas s'attendre à des rebondissements toutes les trois pages, ne venez pas chercher un thriller dans ce livre. On est plutôt dans un roman noir où ce qui importe est la psychologie des personnages : la fuite perpétuelle de Lilia, le mal-être de Christopher, l'opacité de la mère de Lilia, la souffrance de la fille de Christopher. Certaines scènes sont très touchantes. Je croyais avoir affaire à un bon polar, ce roman est bien mieux et bien plus que ça. A l'histoire de Lilia se mêlent des réflexions sur les langues : l'isolement des anglophones au Québec, mais aussi les études d'Eli sur les langues qui disparaissent dans le monde, ou le goût de Lilia pour les langues et la traduction.
L'ensemble donne un premier roman fort intéressant, et une auteure à suivre !
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Le roman noir, a un style particulier qui m'a toujours attirée. On nous dresse des codes atypiques qui rendent notre lecture complètement addictive. Avec « dernière nuit à Montréal », le charme opère et très vite vous ne pourrez plus reposer ce livre avant de l'avoir terminé.

Mais ce roman c'est avant tout le récit de Lilia. de sa fuite à ses voyages, on apprend à la connaître, on cherche à la comprendre. On débute l'histoire avec une disparition, le point de départ de tout notre périple. Entre un passé enfoui qu'elle se refuse de retrouver et une incapacité à se poser cette jeune femme nous interpelle. Elle bouge de ville en ville, d'homme à homme ou de femme à femme, mais toujours dans le besoin de se libérer à tout moment fixe. Elle envoûte toutes les personnes qui tenteront de comprendre son histoire, mais elle s'enfuira avant que l'on puisse l'apprivoiser.

De New York à Montréal, c'est également Eli que l'on va suivre. Il a perdu cette femme, et ne peut se résoudre à l'oublier. On se voit partir dans un tourbillon parfait, entre vieux souvenirs et désillusions. A travers le périple d'Eli c'est la vie de Lilia qui est mise sous les projecteurs. On apprend à mieux la connaître grâce à Michaela, une autre jeune femme mystérieuse et obsédée par cette histoire, qui est à ses yeux la cause de tous ses maux. C'est à travers nos différents personnages que l'on parcourt ce roman. Avec les codes du policier, ce roman noir nous envoûte complètement.

Un magnifique livre qui nous parle également de la perte. La perte d'un enfant, la perte de tous ses repères, la perte d'un être cher. L'auteure nous dresse le portrait d'une génération obsédée par les répercussions de ces pertes. Que pouvons-nous faire lorsque l'on perd un être aimé ? Comment combler sa disparition ? Doit-on tout oublier et passer à autre chose ou tenter coûte que coûte de tout retrouver. Un livre qui augmente sa vitesse au fil des pages, qui nous entraîne dans son engrenage et nous laisse haletant à la fin de cette course folle.

Dans ce roman aux allures de road trip, c'est autour de notre Lilia que les chemins se créent. On aime partir sur la route avec elle. On comprend vite que ce n'est pas l'aventure qui l'anime mais un besoin régulier de bouger, de partir, de tout quitter…. La question est de savoir jusqu'où tout cela va nous mener. On tourne les pages pour déterminer si elle arrivera enfin à se poser un jour ou si elle nous emmènera avec elle dans ce périple.
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Quand j'ai ouvert les premières pages de "Dernière nuit à Montréal" j'ai tout de suite été intriguée. Intriguée et un peu déroutée aussi par ce roman atypique qui raconte l'errance d'une petite fille enlevée par son père, qui , elle, ne quitte jamais la route. Un road movie palpitant qui nous tient en haleine par des personnages attachants avec leur part d'ombre plus importante que leur part de lumière. Un road movie qui nous entraine toujours plus loin dans le sillage des héros, toujours plus loin dans les pages, jusqu'à en avoir le coeur en guise de marque page.

J'ai été un peu perturbée par ces nombreux paragraphes qui se rient de l'ordre chronologique. On repart en arrière : 1 mois, 1ans, présent, 5 ans, enfance, présent, 2 semaines, 4 ans, 7 ans , enfance, présent, présent,... Tellement qu'on a parfois du mal à savoir quel âge à le personngae à ce moment, où est-ce qu'il en ait de son parcours.

Mais après plusieurs chapitre j'ai senti la logique. L'évolution n'est pas chronologique elle suit la prise de conscience des différents héros. C'est à la fois beau, touchant et triste. Profondément triste de découvrir ses existences marquée à vie par une absence envahissante, jusqu'à la névrose la plus ancrée. L'absence d'une vie stable, l'absence de parents, l'absence d'action, l'absence d'un être aimé,... Et à la fin du livre, pendant cette dernière nuit dans le froid polaire de Montréal, quand toutes les explications et les souvenirs trouvent leurs places dans leurs esprit, les héros s'en releveront plus fort, grandis. Ou pas...

Quand on referme la dernière page une impression étrange étreint le coeur. de la tristesse? Pas vraiment. c'est autre chose mais c'est pas facile à décrire. Une émotion poignante en tout cas. Un beau roman. Triste et noir. surtout noir. Mais non dénué d'espoir de dépasser ses névroses et de repartir dans une nouvelle vie, plus adaptée à ce que l'on aspire.

Merci aux éditions RIVAGES/NOIR et à Babelio qui m'ont fait découvrir ce livre grace à la masse critique.
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Dernière nuit à Montréal a une qualité narrative qui n'a rien à envier aux romans écrits par des auteurs qui en ont déjà 3 ou 4 à leur actif. Ce n'est pas pour rien qu'il a été finaliste du ForeWord Magazines'2009 Book of The Year. L'écriture d'Emily St John Mandel m'a transportée. J'ai trouvé que son roman était véritablement bien écrit et sa construction était efficace, percutante. Difficile de me détacher de l'histoire, je voulais vite arriver au dénouement et en même temps faire durer le plaisir de la lecture.
L'auteure alterne les points de vue et les époques. Tout est si bien construit que les chapitres se regroupent avec facilité pour ne former qu'une seule et même intrigue : celle de 4 destins unis pour reconstituer le puzzle d'une quête.

Le roman s'ouvre un jour ordinaire, le dernier du mois d'octobre, quand Lilia quitte brutalement l'appartement New Yorkais, où elle vit avec Eli, sans plus jamais donner signe de vie. En vérité tout commence au Canada, lors de son l'enlèvement par son père alors qu'elle n'avait que 7 ans suivi des 9 années de fuite pendant lesquelles ils vont de motel en motel à travers tous les Etats unis. Ce road movie bouleverse plus que la vie de la fillette, devenue une perpétuelle fuite/quête de son passé et de ses souvenirs (....)

Dernière nuit à Montréal est un roman noir très réussi. Juste fascinant. Impossible de vous cacher que j'ai beaucoup aimé ce livre et que son auteure aura sa place dans mes favoris. Merci infiniment à Rivage pour cette très belle découverte.......
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