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EAN : 9782072825330
352 pages
Gallimard (25/04/2019)
3.98/5   21 notes
Résumé :
« La destinée des nations dépend de la manière dont elles se nourrissent ». Cet aphorisme de Brillat-Savarin illustre très bien ce projet ambitieux que les Editions de L'Iconoclaste
ont proposé aux Archives du Quai d'Orsay et aux Archives nationales.

Ce livre raconte en textes et en images des grands événements historiques sous l'angle des repas diplomatiques. Pour la première fois nous montrerons une
sélection de menus et de documents i... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
« On ne fait pas de bonne diplomatie sans bons déjeuners », disait Talleyrand.
« Pour la France, la gastronomie (au sens large du terme : cuisine, cérémonial de table, discours) est une langue diplomatique pouvant faciliter les échanges et les négociations. […] Brillat-Savarin rappelle dans sa Psychologie du goût (1826), que les repas sont un moyen de gouvernement où "le sort des peuples s'est décidé dans un banquet". Pour Carême, le "grand diplomate" doit entretenir un cuisinier de renom et "l'ambassadeur qui veut bien servir son pays doit avoir une table succulente."
Et cela est encore vrai aujourd'hui. Alors glissons nous avec étonnement et délice aux banquets somptueux offerts par les rois, assistons médusés aux noces royales, fêtons la paix par des rivalités culinaires franco-espagnoles, inaugurons le Canal de Suez en savourant de somptueux dîners, scellons l'alliance franco-russe une fourchette à la main, dressons la table pour saluer les débuts de la Détente avec l'URSS, accueillons le Shah d'Iran, Arafat, les Kennedy, la Reine d'Angleterre ou la Cop 21…
Un sujet original que l'on aurait tort de voir comme anodin ou superficiel, une simple débauche de luxe pour les puissants. A la table des diplomates, tout est fascinant et profondément intéressant : les enjeux géopolitiques bien sûr mais aussi la logistique, l'évolution gastronomique, l'élaboration des menus…
Tout est subtilement organisé, les plans de table, le choix des mets (ou des recettes) et des vins, simples ou raffinés (choisis pour l'origine de leurs territoires afin de marquer la puissance de la France ou mettre en avant une région ou un rapprochement politique.) Tout est codifié et ressemble au langage des fleurs dans un bouquet mis au service de la diplomatie.
Ce qui fait tout « le sel » de ce livre très intéressant, ce sont les Archives diplomatiques et nationales commentées par un collectif d'auteurs prestigieux et passionnants, (Hélène Carrère d'Encausse, Jean-Pierre Babelon, François Kersaudy, Maurice Vaïsse, Patrick Rambourg, Bruno Fuligni, Jacques-Olivier Boudon, Hubert Védrine, Thierry Marx, Pierre Troisgros, Alain Passard...) sous la direction de Laurent Stéfanini, ambassadeur, délégué permanent à ambassadeur, délégué permanent de la France auprès de UNESCO. Un projet ambitieux et réussi pour relater cinq siècles d'histoire, avec des reproductions de menus, photos, plans de table. Seul petit bémol à l'édition de poche Folio de ce livre, les reproductions sont de très médiocres qualités et quasiment illisibles pour la plupart.
Je remercie chaleureusement Masse critique Babelio et les Editions Gallimard Folio pour cette belle découverte.
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La gastronomie française aux sommets...
Quel rôle a joué la gastronomie française dans les relations internationales au plus haut niveau ? Comment composer des menus particulièrement subtils sur le plan diplomatique ?
Voici un formidable livre. Chaque chapitre est dédié à une rencontre diplomatique en particulier avec à la fois l'aspect diplomatique et l'aspect gastronomique y compris de vraies recettes, reflet d'une cuisine 3 étoiles un peu surannée parfois, démodée souvent, mais qui n'a pas perdu son pouvoir de nous faire rêver.
Tout est passionnant, ainsi le chapitre sur le sommet Kennedy-De Gaulle à Versailles peut, à bien des égards, nous rendre un peu (?) nostalgiques...
Côté historiens, si j'ose dire la crème de la crème (André Kaspi, Maurice Vaisse, Jean-Pierre Filiu...). D'autres auteurs sont aussi conviés à l'occasion.. Dans un chapitre consacré au voyage en Chine de Mitterrand on retrouvera ainsi le si modeste Hubert Védrine. Mais bon tout ne peut pas être parfait dans une repas...
Côté fourneaux c'est encore plus impressionnant : Pierre Troisgros, Jacques Maximin, Thierry Marx (y-t-il un endroit où on ne croise pas dernièrement ?), Alain Passard...
Bref vous l'aurez compris avec un tel livre vous pourrez régaler vos hôtes à la fois sur le plan gastronomique en faisant par exemple le tartare de Saint-Jacques, huîtres et navets boules d'or de Stéphanie le Quellec. Mais aussi par le brio de votre conversation et de vos anecdotes, en leur racontant à cette occasion les dessous de la COP 21 lors de laquelle ce magnifique plat (enfin j'imagine qu'il l'est n'ayant alors pas été convié...) fut préparé en masse...
La version Folio est très sympa, mais il existe aussi une version beau livre que j'ai aussi...Elle est superbe.
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Cinq siècles d'histoire française, de politique internationale, de diplomatie et de… gastronomie, cette gastronomie unique, reconnue depuis 2010 par l'UNESCO comme patrimoine culturel immatériel de l'humanité, et, qui a été le fruit de rencontres, de signatures, d'échanges entre les plus grands de ce monde, traversant les périodes fastes et moins fastes, les heures joyeuses et les heures sombres, les victoires et les défaites.

Sous la direction de Laurent Stéfanini, diplomate et actuellement ambassadeur de France auprès de l'UNESCO, ce livre présente quelques pages mémorables de l'histoire de France racontées par des spécialistes de l'histoire, de l'art ou de la politique, puis chaque chapitre se termine par la vision d'un chef cuisinier puis d'une recette. Autant vous dire que c'est une véritable polka des papilles et danse de l'estomac, surtout avec l'évocation de mets si raffinés et rares dans nos assiettes…

Les agapes diplomatiques commencent sous François Ier lors de sa rencontre avec Henri VIII et se terminent lors de la Conférence de Paris sur les changements climatiques en 2015. Une cuisson de cinq cents ans où sont plongées des noces royales, la paix des Pyrénées, le congrès de Vienne, l'ouverture du Canal de Suez (sans les trompettes de Verdi), les expositions universelles, l'amitié franco-russe, l'entente cordiale, le Québec libre du Général ou encore les relations franco-iraniennes (qui ont duré plus de six cents ans).
Une façon très divertissante de revisiter ces riches heures de l'humanité même si parfois c'est un véritable supplice de Tantale que de voir danser sous ses yeux un « Homard Thermidor », un « Tartare de Saint-Jacques », un « Turbot rôti » ou encore une « Selle d'agneau printanière », le tout arrosé de Mouton-Rothschild, d'un Château d'Yquem ou un Dom Pérignon… Ah quel dîner je viens de faire…

La cuisine n'est pas seulement une affaire « qui retient les petits maris qui s'débinent », elle est aussi un outil diplomatique pour délier les langues, éveiller les sens, faire mijoter les stratégies naissantes, sabler une victoire, montrer sa puissance, amadouer les appétits, bref, le savoir des petits plats dans les grands sans y mettre les pieds, et, on peut dire sans se tromper, qu'à chaque fois, les services diplomatiques n'y allaient pas avec le dos de la cuillère pour honorer les invités.

Une lecture qui permet de réviser presque goulument le passé et le presque présent tout en se rappelant certaines petites phrases ou en découvrant d'autres, certaines étant étrangement contemporaines.

Même si certains politiques ont tendance à traîner des casseroles, savoir recevoir en offrant le plaisir de la chère est la garantie d'éviter une tempête dans un verre d'eau tout en flattant les palais sous les ors de la République (ou de feu la royauté et de l'empire).

Bref, en un mot, de ce livre, votre serviteur en n'a fait qu'une bouchée !

Livre lu dans le cadre de Masse Critique et merci aux éditions Folio pour l'envoi de cet essai


Lien : https://squirelito.blogspot...
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Cet essai co-écrit par de nombreuses personnes, historiens, politiques et chefs cuisiniers, célèbre la cuisine française et ce qui fît sa singularité, et sa mise au service de la diplomatie française.

Chaque chapitre fait référence à un repas unique dans l'histoire : une courte et enrichissante introduction nous rappelle le contexte et les enjeux politiques du repas, un chef étoilé commente et décrit le menu offert aux convives, puis l'on découvre une recette de ce même chef.

La lecture est aisée et fluide, bien rythmée malgré l'avalanche des mets des gargantuesques banquets qui y sont décrits. Au-delà des menus et de leur complexité, les auteurs s'attardent sur la symbolique de la nourriture et du vin servi à profusion à des époques où conserver les aliments ou en disposer en grande quantité étaient synonymes de puissance ; on ressent la volonté des différents monarques ou présidents de mettre en valeur les produits du territoire français, on découvre l'importance presqu'égale du service et de la présentation des plats qui n'admet aucun droit à l'erreur.

Lorsqu'ils se répètent dans le temps, ces grands repas renforcent les liens entre les nations, particulièrement avec la Russie ou le Royaume-Uni (le protocole et les habitudes de la reine m'ont bien amusée), et permettent de fournir un cadre de discussion malgré les désaccords sur le plan politique, même s'ils ne sont pas à l'abri de gaffes étonnantes.

Enfin, l'on referme ce sympathique essai par une belle conclusion sur la capacité inégalée de la France à rassembler les chefs d'Etats, comme ce fut le cas lors de la COP21. Une découverte qui laisse rassasié !
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Passionnés de politique, d'histoire ou de gastronomie, ce livre est pour vous. On y découvre toute l'importance du dîner d'état, du plus secret au plus célèbre, et cette "diplomatie des casseroles", comme dit joliment Jacques-Olivier Boudon, est un art né en France.
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
La planète à Paris pour le climat
la 21ème conférence sur les changements climatiques
30 novembre 2015
Par Laurent Stéfanini
[...]
157 chefs d’Etat et de gouvernement sont venus, huit sur dix, le même jour au même endroit : 76 présidents, 7 souverains régnants et 5 princes héritiers, 60 Premiers ministres et 9 vice-présidents, record absolu, jamais vu, même à l'Assemblée générale des Nations Unies où un même équivalent des chefs d’État et de gouvernement se retrouvent chaque année en septembre, mais répartis sur plus d'une semaine.
Seule la France est en mesure d'organiser dans de bonnes conditions une telle réunion, grâce à une préparation méthodique, à une organisation sans faille et malgré les terribles attentats qui l'on frappée le 13 novembre 2015, deux semaines avant l'évènement, elle a maintenu la réunion et la terre entière est venue au Bourget.
Le menu du déjeuner offert le lundi 30 novembre au Bourget par François Hollande et par Laurent Fabius en tant que président de la COP 21, en porte témoignage. Il a été préparé, en étroite collaboration avec Guy Krenzer, de Lenôtre, Guillaume Gomez, chef des cuisines de l'Elysée, et Thierry Charrier, chef des cuisines du Quai d'Orsay, par cinq chefs, Yannick Alléno, Alexandre Gauthier, Nicolas Masse, Marc Veyrat et Christelle Brua. Ils ont conçu un repas français appréciable pour tout convive sans viande rouge ni porc, un repas saluant toute la France, du nord au sud et de la mer à la montagne. Les coquilles Saint-Jacques de Normandie, la volaille du Nord, le reblochon de Haute-Savoie et le paris-brest aux clémentines corses ont dessiné l'Hexagone dans les assiettes. Quant aux vins, mersault, saint-julien et champagne, ils sont tous à un titre ou à un autre classés au patrimoine mondial de l'Unseco.
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Le vin, enfin, appartient aux présents diplomatiques, comme la corbeille de fruits, les confitures, les jambons... Ces cadeaux concernent aussi les arts de la table, à l'exemple d'un Arnauld de Pomponne, envoyé en Suède comme ambassadeur extraordinaire en 1669. En route pour Stockholm, il traverse les Pays-Bas espagnols et "au lieu du présent qui se fait ordinairement en vin" se voit offrir par la ville de Courtrai "un service de toile damassée dont la manufacture est plus belle à Courtrai qu'en [tout] lieu du monde", habile moyen d'établir la réputation d'excellence d'une industrie de luxe.
Au siècle suivant, la diplomatie française en usera de même avec la porcelaine de Sèvres. Pendant la guerre de Sept Ans (1756 - 1763), "le renversement des alliances" de la France se marque notamment par le don par Louis XV de services complets de porcelaine de Sèvres à Frédéric V, roi du Danemark, et à l'impératrice Marie-Thérèse d'Autriche en 1758, à l’Électeur palatin Charles-Théodore en 1760. Enchanté et honoré, ce dernier charge l'ambassadeur de France "dans des termes plus forts les uns des autres de marquer au roi son respect et son attachement". Ces cadeaux de prix contribuent à l'hégémonie des arts de la table à la française sur le continent. Louis XVI continuera cet usage diplomatique en offrant des services à ses beaux-frères, l'empereur Joseph II d'Autriche en 1777 et l’archiduc Ferdinand, gouverneur de Lombardie en 1786, mais également à Gustave III de Suède en 1784. Renouant avec les fastes de l'Ancien Régime tout en magnifiant sa propre légende, Napoléon 1er offre à son tour un service égyptien en porcelaine de Sèvres au tsar Alexandre 1er en 1808, unissant ainsi dans la fine porcelaine geste napoléonienne (la campagne d’Égypte) et art de vivre à la française.
Service à la française, cuisine, cuisiniers et maîtres d'hôtel français, richesse des terroirs de France, appellations culinaires liées à des villes et à des provinces françaises ou à des grandes familles, vins de Bourgogne et de Champagne, vaisselle, argenterie et surtout manufacturées en France..., c'est bien tout un modèle culturel, réputé et imité en Europe, que promeut et utilise et sublime la table des diplomates à partir du règne e Louis XIV et du Cuisinier françois.
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Paris accueille le Shah d'Iran
Par Louis Amigues
[...]
Des menus de ces deux repas que dire ? Ils sont représentatifs de la tradition culinaire française, très classiques tant dans le choix des meilleurs viandes et poissons, bœuf charolais, sole et turbot - que des accompagnements - sauces normande, Nantua et Périgueux. Seul le faisan rôti à la Rambolitaine, produit sans doute dans les chasses présidentielles, détonne un peu... Classicisme aussi pour les entrées et les desserts. Une cuisine de très grande qualité, mais ai-je envie de dire, comme l'était la haute couture avant l'arrivée d'Yves Saint Laurent.
La nouvelle cuisine, en effet, n'est pas encore née, qui va ouvrir des horizons nouveaux et emprunter au-delà de nos frontières, en Asie notamment. A cet égard, on cite peu la cuisine persane. Or elle est savante, subtile et parfumée, mariant des contrastes - sucré, acidulé par exemple - et une grande diversité. Au carrefour de plusieurs routes de la soie, elle s'est nourrie des produits qui y circulaient et a influencé celles des peuples voisins. Très élaborée, elle brille par sa singularité. Ses préparations de viande - khoresht, tahchin - sont des merveilles de saveurs, toujours accompagnées d'un riz basmati parmi les meilleurs du monde et souvent cuit de manière à être croustillant. Les desserts à l'unisson, proposent des arrangements de fruits et de sorbets qui sont un régal.
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Si le mot "diplomate" n'apparaît qu'à la fin du XVIIIe siècle et la nécessité d'ambassades permanentes entre les principales cours européennes qu'au cours européennes qu'au cours des XVI-XVIIe siècles, l'utilisation de la table comme outil de diplomatie n'est pas une nouveauté en soi.
[...]
De la Renaissance au premier empire, ces grands repas respectent le principe du service à la française, une pléthore de plats chauds et froids disposés simultanément sur la table en plusieurs séquences : le potage, les entrées, le rôt (les viandes rôties), éventuellement l'entremets, puis le fruit (le dessert). La puissance se marque par l'abondance des mets, l'amoncellement des viandes ; le rôti demeure la séquence la plus importante au point de pouvoir en proposer, au cours d'un même repas, plusieurs services. Dans une société de pénurie, la profusion alimentaire ostentatoire dit la puissance sociale de ceux qui n'ont pas à se soucier de l'approvisionnement, y compris en plein hiver, y compris pour la marée (les poissons de mer). Par un gaspillage symbolique, la surabondance carnée met en scène une supériorité sociale ; à peine touchés par les convives repus, nombre de ces plats sont en fait redistribués à des tables secondaires ou retournent en cuisine pour y nourrir les domestiques, être réutilisés pour des farces et des bouillons, ou contribuer à la rémunération des officiers de bouche par un juteux système de revente.
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L'âge d'or de la diplomatie à table 1815 - 1918
Patrick Rambourg
La France est la mère patrie des amphitryons ; sa cuisine et ses vins font le triomphe de la gastronomie. "C'est le seul pays du monde pour la bonne chère ; les étrangers ont la conviction de ces vérités", écrit Antonin Carême dans l'Art de la cuisine française au dix-neuvième siècle (1833). Dès l'Ancien Régime, les cuisiniers français sont adulés et recherchés par une élite internationale. Ils deviennent les ambassadeurs d'un art de la table et de la cuisine qui est un trait important de l'identité et de la culture française. Carême, qui pourtant n'aime pas quitter la France, travaille ainsi chez le prince régent d'Angleterre, chez Lord Steward, ambassadeur britannique à Vienne, et à la cour de Russie. Urbain Dubois cuisine chez le prince Orloff et à la cour de Prusse avec son collègue Émile Bernard. Alexis Soyer devient en Angleterre l'un des chefs français les plus réputés de son temps. Il entre au Reform Club de Londres en 1837 dont il dirige les cuisines pendant de longues années et où les menus sont rédigés en français jusqu'à la seconde guerre mondiale. Auguste Escoffer, bien connu des chefs d'aujourd'hui, passe une partie de sa carrière dans la capitale anglaise au Savoy et au Carlton jusqu'au début des années 1920. La cuisine française est une référence et lors de sa visite parisienne en août 1889, le Shah de Perse n'hésite pas à venir avec un cuisinier pour le laisser se former pendant un an "à la meilleure école gastronomique", auprès du chef du restaurant Paillard, à la Chaussée d'Antin.
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Vidéo de Laurent Stefanini
Laurent Stefanini - A la table des diplomates .Laurent Stefanini vous présente "A la table des diplomates : l'histoire de France racontée à travers ses grands repas : 1520-2015" aux éditions l'Iconoclaste. Retrouvez le livre : https://www.mollat.com/livres/1227205/a-la-table-des-diplomates-l-histoire-de-france-racontee-a-travers-ses-grands-repas-1520-2015 Notes de Musique : Let's Talk About Your Dead Friends by Mary Lattimore. Free Music Archive. Visitez le site : http://www.mollat.com/ Suivez la librairie mollat sur les réseaux sociaux : Facebook : https://www.facebook.com/Librairie.mollat?ref=ts Twitter : https://twitter.com/LibrairieMollat Instagram : https://instagram.com/librairie_mollat/ Dailymotion : http://www.dailymotion.com/user/Librairie_Mollat/1 Vimeo : https://vimeo.com/mollat Pinterest : https://www.pinterest.com/librairiemollat/ Tumblr : http://mollat-bordeaux.tumblr.com/ Soundcloud: https://soundcloud.com/librairie-mollat Blogs : http://blogs.mollat.com/
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