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4,5

sur 2881 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Il m'est difficile de dire ce que je pense de ce livre, parce que je ne sais pas moi même ce que j'en pense.

Au début de ma lecture, je m'y sentais bien, je m'en délectais, je savourais chaque phrase comme un carré d'un très bon chocolat que j'ai très rarement l'occasion de déguster (moi je suis dingue de chocolat, mais j'imagine que vous pouvez remplacer le chocolat, par du thé ou du vin... ou tout autre chose).
Et à force de me délecter tous les jours de ce délicieux carré de chocolat, il n'était plus si rare, je m'habituais certainement à son goût, l'effet de la découverte s'est estompée petit à petit....
Et au fil des jours, a commencé de se développer une impression étrange... pas du dégout.... une sorte d'écoeurement : j'en avais assez mangé de ce chocolat.
Bref, il était temps que la tablette se termine, même si j'étais capable de me rendre compte que le chocolat était toujours aussi bon, et que l'aversion ne venait que de moi.
Et maintenant qu'il n'y a plus de chocolat, j'ai un peu honte de ne pas l'avoir mieux apprécié.... et pourtant je ne me suis pas goinfré : la tablette a duré plus de deux semaines....


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Je referme ce roman déçu de n'avoir pas su l'apprécier comme tant d'autres ici.

Si la thématique m'a attirée de prime abord (le bien et le mal, ce sont des réflexions qui nous occupent depuis de millénaires, tout a été dit et tout reste à dire), si les personnages attirent immédiatement par leur personnalité complexe, j'ai trouvé de nombreuses longueurs. J'ai eu bien du mal à savoir où Steinbeck voulait mener son histoire. Parfois, cela ne me gêne pas mais, dans ce roman, cela m'a pesée, sans que je sache vraiment pourquoi.

Et puis j'ai été déçue de ne pas connaître l'evolution de l'histoire de certains personnages, notamment les enfants de Sam. Quant à Cathy /Kate, elle poursuivait un dessein précis qui n'a pas été mené à son terme, sans que je comprenne bien pourquoi.

La qualité de l'écriture de Steinbeck, ses personnages ciselés et son humanisme relèvent évidemment la note que j'attribue à ce roman. de même que le traitement du thème du bien et du mal, les parallèles avec des frères bibliques bien connus, la façon dont est dosée et décrite, expliquée et posée la jalousie fratricide pour l'amour paternel...

Peut-être n'était-ce pas le bon moment pour moi pour lire ce roman, peut-être n'étais-je pas dans le bon état d'esprit... Encore une fois, l'alchimie de la rencontre avec un livre est bien complexe.
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J'ai été déçue par cette lecture par trop manichéenne. Je lui préfère de loin Les Raisins de la colère
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On apprend à aimer certains romans au fil d'une lecture. Il y a des oeuvres difficiles à finir, pénibles par moment mais dont on est fier de voir le bout. Et puis il y a À l'est d'Éden, l'élu, le roman dont on ne voudrait jamais voir la fin, laissant un vide considérable, une perte immense une fois la dernière page tournée. J'ai fait tout ce que j'ai pu pour rallonger sa durée de vie, je me suis retenu d'enchaîner les pages alors que j'en avais une furieuse envie, j'ai dû me contenir à chaque entrée de chapitre, chaque saut dans le temps, mais je n'avais pas le choix, je savais que je tenais entre les mains quelque chose d'unique et que je ne revivrais probablement jamais cette expérience.
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Autant j'ai trouvé le recueil de nouvelles « La grande vallée » d'une remarquable finesse, d'une délicate poésie, d'une profonde humanité, autant ce gros pavé de plus de sept cent pages, se présentant comme une saga familiale couvrant trois générations, m'apparaît (en dépit de son ampleur) une création plus frustre. L'ouvrage commence d'ailleurs de manière assez laborieuse, au point de donner la sensation d'un puzzle dont on doit assembler peu à peu les éléments. le ton est assez empesé, parfois didactique et moralisant, le romancier s'autorisant en interludes au fil de son roman des digressions philosophiques sur le sens du bien et du mal, logorrhée qui nuit à la spontanéité et à la fluidité littéraires du récit. Comme chez Dostoïevsky, les personnages sont schématiques. Soyons franc : on sent que l'auteur, assis en 1952 sur sa notoriété, essaie de réaliser ici le grand ouvrage qui fera date. « C'est “le livre” écrira-t-il d'ailleurs lui-même en marge : j'y ai mis tout ce que je voulais écrire toute ma vie ». Et le fait que cette somme, d'évidence très pensée par l'auteur, respire l'élaboration savante. Mais il y manque la légèreté, la spontanéité, la fraîcheur que l'on avait si hautement appréciées dans ses nouvelles. Au risque de paraître cruel, on peut dire que l'esprit de sérieux contamine ici son talent. L'ambition de réaliser quelque chose de grand, appesantissant sa littérature, adultère complètement le charme. Chardonne avait très bien saisi : c'est dans l'infime que réside le vaste, le léger que se loge le profond, ce que rappelle à sa manière la parole prophétique rapportée par saint Luc : « ce qui est haut chez les hommes, Dieu l'a en horreur ».
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Ce livre est sans conteste un chef d'oeuvre de littérature. L'écriture est fluide, l'auteur explore l'âme humaine avec une très grande facilité, au travers de magnifiques description de personnages.
Mais cela n'en reste pas moins un pavé de 800 pages, long à lire. Si vous recherchez de l'action, passez votre chemin, car c'est pour moi le gros bémol de ce roman, il ne se passe rien. Car il s'agit avant tout d'une grande fresque poétique.
En comparaison, j'ai bien plus aimé Les raisins de la colère.
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