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Marcel Duhamel (Autre)Max Morise (Autre)
EAN : 9782070368815
384 pages
Gallimard (11/01/1978)
3.97/5   149 notes
Résumé :
Quinze nouvelles, dont le célèbre Poney rouge.
Mais un seul livre, dont l'unité est l'amour de Steinbeck pour la grande vallée californienne de Salinas. La vallée où se passent les choses les plus ordinaires du monde - les plus grandes - le pays où vivent les gens les plus simples, les plus mystérieux des hommes.
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Critiques, Analyses et Avis (22) Voir plus Ajouter une critique
3,97

sur 149 notes
Si vous ne connaissez pas du tout l'auteur, peut-être aurez-vous un petit aperçu de son talent en lisant ce recueil de nouvelles, sorte de pot pourri de la vaste palette littéraire de John Steinbeck.

Des histoires assez variées qui rappellent ou qui annoncent plusieurs des oeuvres majeures de l'auteur. Par exemple, La Rafle et le Vigile me font grandement penser à un écrit politique et social comme En Un Combat Douteux...

La Fuite annonce à beaucoup d'égards l'ambiance mexicaine de traque qu'on connaît dans La Perle. le Meurtre, nouvelle mouture d'un drame paysan rappelle certains aspects de Des Souris Et Des Hommes, notamment le comportement volage de la femme de Curley.

Le Harnais, Johnny L'Ours et La Caille Blanche m'évoquent certains tableaux d'À L'Est D'Eden, notamment le comportement pathologique de Kathy, la mère des jumeaux. le Serpent paraît, quant à elle, tout droit tirée de Rue de la Sardine.

Les Chrysanthèmes et le Déjeuner, des morceaux de vie simples et authentiques sont comme des petites miettes tombées au sol de son célèbre et vibrant chef-d'oeuvre, Les Raisins de la colère. On peut dire également que le style délirant de Sainte Catherine La Vierge a quelque chose à voir avec l'humour de Tortilla Flat.

Quant à la plus fameuse des nouvelles, le Poney Rouge, elle est peut-être celle qui a le plus d'identité propre bien que pleinement dans le style concret et efficace qui a fait le succès mérité de l'auteur.

Je vous avoue que ce n'est pas dans l'exercice de la nouvelle que je préfère ce génial romancier américain, qui est pourtant, sans aucun doute, l'un de mes auteurs préférés, toutes catégories confondues.

Ici, on y découvre certains des " dadas " de l'auteur régulièrement ressassés dans plusieurs de ses ouvrages : l'âpre vie campagnarde, le drame domestique, la bizarrerie psychologique ou encore la vie des minorités immigrées.Comme toujours, Steinbeck nous téléporte dans la Californie de l'entre-deux-guerres.

Je ne vais pas vous faire un compte-rendu détaillé de toutes les nouvelles l'on peut s'attarder quelques instants sur le Meurtre. On y voit un fermier aisé, Jim Moore, qui vit une vie sans histoire avec sa femme Jelka. Oui, vous avez deviné, Jelka Sepic, ça sonne plutôt Yougoslave et effectivement, elle est une immigrée, elle et toute sa famille.

Les moeurs de l'Europe centrale étant encore plus rudes que celle de l'Amérique rurale, le beau-père de Jim, dans son anglais approximatif lui a bien spécifié qu'une femme yougoslave, ça doit recevoir des raclées, sans quoi, ça ne sait pas se tenir ! Jim assure au père de Jelka qu'il n'en sera jamais ainsi sous son toit.

D'ailleurs, en plus d'être d'une grande beauté, sa femme s'avère être une parfaite épouse, courageuse et travailleuse. le seul défaut que Jim pourrait à la rigueur lui trouver, c'est qu'elle ne décroche pas un mot spontanément et quand il s'adresse à elle, celle-ci lui répond une demie phrase banale.

Un jour pourtant, Jim Moore est appelé par un voisin qui lui annonce qu'il a découvert au loin la carcasse d'un de ses veaux. Jim doit donc s'équiper pour partir vérifier tout ça et s'apprêter à passer une nuit à la belle étoile car l'aller-retour à cheval sera une sacrée randonnée. Jim parvient pourtant à rentrer plus tôt que prévu, dans la nuit et… surprise ! Il y a quelqu'un dans le lit avec Jelka !

Dans le Harnais, nous avons également affaire à un fermier au-dessus de tout soupçon, Peter Randall, dont la droiture est localement quasi légendaire. Cet homme frisant la cinquantaine, à la réussite financière et à la conduite morale irréprochables, tire un surcroît de fierté à considérer sa forte échine, droite comme un i et munie de larges épaules, si différente de ses compères paysans, qui arborent presque tous un dos aussi voûté que leurs mains sont calleuses.

La robustesse triomphante de Peter Randall tranche singulièrement avec la chétive allure de sa minuscule épouse, hâve, flétrie et maladive. Nombreux sont ceux qui s'étonnent, une fois l'an, lorsque Peter quitte pour quelques jours sont ranch afin de se rendre à la grande ville, laissant seule sa frêle Emma…

La Fuite nous conte la traque dans le maquis de Pépé, le fils de Mama Torres, une fermière d'origine mexicaine. Elle avait envoyé Pépé un remède et du sel à Monterey chez Mme Rodriguez, une amie de la famille. Mais sur place, le vin aidant, le ton monta, la chaleur s'accrut dans les esprits, un couteau fut sorti, des insultes proférées et… Pépé dut défendre son honneur. Il le défendit si bien qu'il dut alors prendre la poudre d'escampette avant qu'on ne lui tombe dessus…

Enfin, j'en terminerai en vous glissant quelques mots du Poney Rouge. Vous connaissez sûrement la vieille chanson d'Hugues Aufray : « ♫ Il s'appelait Stewball, ♪ c'était un cheval blanc, ♫ il était mon idole, et moi j'avais quinze ans, ♪ quand le vétérinaire… » etc., etc.

Bon s'il n'était qu'au lieu de s'appeler Stewball il s'appelait Gabilan et qu'au lieu d'être un cheval blanc, c'était un poney rouge, le destin des deux quadrupèdes ne serait pas fondamentalement différent.

Jody Tiflin, est un jeune garçon de dix ans avec des étoiles dans les yeux le jour où son père, un gros éleveur californien, lui fait cadeau d'un magnifique jeune poney au pelage épais avec pour mission de s'en occuper.

Billy Buck, le responsable de l'écurie de l'exploitation de son père, réputé pour sa grande science du monde des chevaux lui fait la promesse de lui apprendre à monter sur ce poney rouge. Dès lors, toute la vie de Jody va tourner autour du poney rouge nommé Gabilan, comme les montagnes alentour.

John Steinbeck est un expert dans l'art de retranscrire ces petits riens que tous les enfants ayant grandi à la campagne auprès d'animaux domestiques ont un jour ressentis. Domaine dont, bien des années plus tard, Philippe Delerm s'est fait le chantre avec ses premières gorgées de bière et autres plaisirs minuscules.

L'auteur tisse admirablement la trame affective qui unit Billy Buck, Jody et le poney. La relation de confiance conduisant à une toujours plus grande complicité entre tous. Jody apprend à dresser Gabilan, à comprendre chacune de ses expressions. Puis, Gabilan étant devenu assez grand et assez fort, vint la délicate aventure d'arriver à le sceller puis le monter.

On vit avec Jody toutes les émotions que ceci procure, jusqu'à l'extase suprême que sera la première chevauchée. Seulement voilà, pas de bol et Gabilan se fait rincer sous une lourde averse. La première chevauchée sera pour plus tard car le poney semble un peu malade… Il faudra attendre Jody, attendre… (Si vous voulez connaître la fin, lisez le livre ou écoutez Hugues Aufray, au choix.)

En somme, du bon Steinbeck, pas de l'excellent, mais si vous craignez de vous lancer dans l'un des longs et voluptueux trésors de romans qu'il nous a légué, vous pouvez avantageusement vous en faire un avant-goût à la lecture ultra rapide de ce recueil. (Bien que j'aurais tendance à vous conseiller, en première approche un petit roman très abordable comme Des Souris Et Des Hommes, plus révélateur à mon sens du talent véritable de son auteur, mais, vous connaissez la musique à présent, ce n'est là que mon avis, un perdu dans la nuée, c'est-à-dire, pas grand-chose.)

Le seul regret que peut nous procurer ce recueil de nouvelles, c'est justement qu'il s'agit de nouvelles qui nous mettent l'eau à la bouche sans assouvir complètement notre soif... à vous de voir.
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Un recueil de nouvelles qui évoque la vie difficile dans La Grande Vallée de Salinas. Ce qui m'a le plus étonné, c'est le fait que l'auteur parle de personnes très variées (hommes, femmes, enfants et même cochon – Sainte Catherine, c'est un must sur la religion), des individus de différentes conditions également. John Steinbeck nous fait entrer dans l'intimité des protagonistes avec une acuité impressionnante. le Harnais, le Chef ou La Caille Blanche par exemple sont très surprenantes, non seulement je les trouve intemporelles, mais elles démontrent une capacité à mettre en lumière des aspects très intimes des personnes, notamment des couples, avec grande finesse. Par ailleurs, l'impression de solitude draine chacun des textes : dans La Rafle les deux délégués attendent le public et les coups ...seuls ces derniers viendront ; ou encore dans le Meurtre, le narrateur qui a participé au lynchage d'un noir se sent malgré tout en dehors du monstre qu'il a pourtant contribué à faire naître, foule démoniaque. La Fuite est peut-être celle où transparaît le plus cette impression de solitude extrême, avec le Poney rouge et ce gamin dans le ranch. Je n'arrive pas à trouver la nouvelle qui me plaît le moins, je les trouve toutes extrêmement intelligentes et d'un style d'écriture puissant dans sa sobriété. Un très bon recueil de nouvelles.
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Pas de grands événements dans ces nouvelles mais l'écoulement de la vie, dans cette vallée de Californie que Steinbeck aimait tant.
Certaines prennent place dans de petites villes comme dans cette histoire où deux hommes attendent les camarades pour une réunion syndicale tout en redoutant les coups qui pleuvront si c'est la police qui vient, ou celle où un idiot de village ayant la capacité de réciter mot pour mot en imitant parfaitement les voix révèle les secrets des habitants. Il y a encore celle du retour en ville d'un homme qui a assisté à la pendaison d'un nègre …
Mais surtout il y a les fermes. Celle où une femme après une rencontre avec un colporteur rêve elle aussi de grands espaces. Celle qu'un homme tient avec tant de succès qu'il influence les cultures des autres fermiers jusqu'au moment où on découvre d'où lui vient sa prescience. Celle qu'un homme tient avec son épouse slave si docile mais si mystérieuse. Et puis celle du poney rouge que Jody, 10 ans, reçoit en cadeau.
D'autres encore qui se passe en pleine nature quand un homme se souvient avoir été invité à partager le petit déjeuner d'une famille de ramasseurs de coton.
La dernière qui se passe en Europe au 14e siècle tranche complètement avec le reste du recueil. C'est l'histoire humoristique d'une truie devenue sainte.

13 nouvelles qui rendent attachants ces habitants de la vallée de Salinas.
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Ah Steinbeck et sa chère vallée de la Salinas! Un monde en soi dont,d'oeuvre en oeuvre, on ne finit jamais de faire le tour car chacune en révèle de nouveaux aspects.
Loin de l'humanité rieuse et chaude des Paturages du ciel ou de Tortilla Flat ce recueil détonne pourtant par sa noirceur, plutôt rare chez l'auteur. Dans cette quinzaine de nouvelles, que d'amertume, de violence, de regrets et de frustration! que l'auteur distille sur un large étal de tons, du plus dramatique au plus cocasse.
Je retiens particulièrement de ces pièces qui m'ont toutes plu les angoissantes Johnny l'ours, le ventriloque délateur et le serpent dont un biologiste va découvrir avec effroi le potentiel sexuel.
Un petit déjeuner, souvenir d'un moment de grâce est lumineuse; La caille blanche, symbole des phantasmes morbides dune femme, est dérangeante. Enfin je me suis surprise à frémir avec le petit Jody dans la nouvelle initiatique pour enfants le poney rouge, petite merveille de naturalisme champêtre.
Et toujours, à chaque ligne, la nature plantureuse et la lumière dorée de cette vallée qu'à force on a l'impression de bien connaître, partageant avec Steinbeck son amour des lieux et des pauvres humains qui l'habitent.
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Quinze nouvelles qui auraient pu être autant de nouveaux romans de Steinbeck, quel bonheur! Nous voilà comme souvent du côté de Salinas, chez l'auteur, dans ce paysage vallonné et aride au creux de deux chaines de montagne et à quelques kilomètres de la baie de Monterrey.
On y retrouve de manière embryonnaire les thèmes chers à Steinbeck telle que la révolte sociale qui gronde, dans la Rafle, et des esquisses de personnages qui reviendront dans certains romans, notamment celui de l'idiot. J'ai aimé certaines nouvelles plus que d'autres, dont bien sûr la plus connue, le Poney rouge, qui se décline et trois parties. le personnage du petit garçon est bien esquissé, vivant encore en partie dans son monde imaginaire de bravoure, mais j'ai surtout été touchée par Billy Buck, le garçon de ranch, qui fera tout pour que le petit Jody ait enfin son poulain, et son geste, vu son histoire personnelle, sera un immense sacrifice... tout cela exprimé avec une grande pudeur propre à l'auteur.
La dernière nouvelle, très surprenante (une truie diabolique se convertit et devient une sainte!!) permet de reprendre ses esprits après le Poney rouge, et j'ai fermé le recueil avec d'un coeur un peu plus léger. Toujours aussi fan de Steinbeck...
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Citations et extraits (35) Voir plus Ajouter une citation
— Mais comment nous a-t-il entendu ? Je ne l'ai pas vu.
— Personne ne voit ni n'entend Johnny l'Ours quand il est au travail. Il peut se déplacer sans avoir l'air de bouger le moins du monde. Savez-vous ce que nos jeunes gens font quand ils sortent avec des filles ? Ils emmènent un chien. Les chiens ont peur de Johnny et ils le sentent venir.

JOHNNY L'OURS.
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(...) Alors, à l'horreur et à la consternation générale, Katy s'avança en se dandinant sur ses courtes pattes vers un petit bénitier encastré dans la muraille, contre la porte de la chapelle, trempa son sabot droit dans l'eau bénite et se signa. Il se passa un moment avant que quiconque élevât la voix. Puis d'un ton sévère et courroucé, le père Bénédict s'écria :
- Quel est celui qui a converti ce cochon?
Frère Paul fit un pas en avant :
- C'est moi, mon père, fit-il.
- Vous êtes un imbécile, dit l'abbé.
- Un imbécile? Je croyais vous faire plaisir, mon Père.
- Vous êtes un imbécile, répéta le père Bénédict. On ne peut abattre ce cochon. Ce cochon est un chrétien.
- Il y a plus de joies au ciel... commença frère Paul, citant l'Evangile.
- Silence! fit l'abbé. Il y a beaucoup de chrétiens. Cette année, il y a une grande disette de cochons.
Il faudrait un volume entier pour dire les innombrables visites que Katy fit au chevet des malades, les joies et le réconfort qu'elle apporta dans les palais et les chaumières. Elle s'asseyait aux lits de douleur et les chers yeux d'or apportaient aux souffrants l'apaisement. Durant un temps, on crut qu'à cause de son sexe, elle serait obligée de quitter le monastère et d'entrer chez les nonnes, car le concert habituel des méchantes langues causa dans le pays l'habituel scandale. Mais, comme le fit remarquer l'abbé, il suffisait de regarder Katy pour être convaincu de sa pureté.
(Sainte-Catherine, vierge)
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(Toutefois), il se trouva une minorité pour arguer que Katy n'était pas vierge puisqu'elle avait, au temps de ses débordements, produit une cochonnée.
Afin de ne pas laisser la discorde s'installer au sein du monastère, un comité soumit le problème à un barbier, homme impartial et fort savant, après avoir convenu à l'avance de se ranger à sa décision.
- La question est délicate, dit le barbier. On peut admettre qu'il existe deux sortes de virginités. Certains diront que la virginité n'est autre chose qu'un petit bout de tissu. Quand on l'a, on l'est; quand on ne l'a plus, on ne l'est pas. Cette définition constitue un grave danger pour les fondements de notre religion puisque rien ne permet de distinguer d'entre la grâce divine l'abattant de l'intérieur ou la méchanceté de l'homme de l'extérieur. Par ailleurs, poursuivit-il, il y a la virginité par intention, et cette définition admet l'existence de beaucoup plus de vierges que la première. Mais, là encore, nous nous trouvons devant une difficulté. Lorsque j'étais jeune homme, il m'arrivait parfois d'aller faire un tour avec une fille à mon bras. Toutes celles qui sont jamais sorties avec moi étaient vierge par intention, et si l'on prend la seconde définition, voyez-vous, elles le sont encore.
Le comité se retira satisfait. Katy avait, sans aucun doute, été vierge par intention.
(Sainte Catherine, vierge)
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Les gens viennent de très loin pour baiser le petit coffret, et ceux qui le font partent en laissant derrière eux leurs soucis. On a découvert que cette relique sacrée guérissait les malaises féminins et la teigne. Dans la chapelle est annoté le témoignage d'une femme attestant avoir été guérie des deux. Elle déclare qu'ayant frotté le reliquaire contre sa joue, au moment où sa figure entra en contact avec l'objet divin, une verrue poilue qu'elle avait depuis sa naissance disparut instantanément et n'a jamais réapparu depuis.
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-Je dis ces vieilles histoires, mais ce n'est pas ce que je voudrais dire. Je sais seulement ce que je voudrais faire sentir aux gens en les racontant. Ce n'étaient pas les Indiens qui étaient importants, ni les aventures, ni même d'arriver jusqu'ici. C'était la transformation de toute une masse d'hommes en une seule grande bête rampante. Et j'en étais la tête. Elle allait vers l'ouest, toujours vers l'ouest.
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