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Ce livre se lit avec délice, l'écriture, fluide, permet au lecteur de ne pas s'ennuyer. de plus, l'histoire est tellement étrange et originale, qu'on suit avec attention le récit afin de voir ce qui peut bien se passer. Divisé en trois nouvelles qui se suivent, l'histoire est vraiment bien faite je dois avouer. La première nouvelle était tellement surprenante, et à la fois très glauque, cynique et c'était agréable. J'avais un peu le sourire aux livres à cause de cette ironie et de la façon de raconter de l'auteur, et à la fois je tremblais pour le prince Frolizel que j'appréciais beaucoup ainsi que son compagnon Géraldine. (et j'aimais beaucoup le Docteur Noël) Puis la seconde et la troisième se déroulant dans la même veine, ont réussi à continuer à me faire apprécier ce récit. Je dois dire, que j'en redemande, qu'à la fin j'étais là "ah, c'est déjà fini ?" et que tous les mystères, les bizarreries, les moments cocaces de ce livre m'ont vraiment charmé ! Cela rappelle vraiment l'époque victorienne et ces clubs pour le moins étrange... C'est agréable comme tout. J'adore. Je vous le conseille. En plus ça coûte pas cher, et c'est court.
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Ce recueil de nouvelles a de quoi vous donner des frissons. Si le hasard guide les pas des personnages et du destin, l'homme n'en reste pas moins responsable de ses choix.
Sur invitation et sans garantie de ce que vous y trouverez, il vous faut rassembler tout votre courage pour oser passer les portes de ce club très secret est découvrir enfin la vérité.
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Stevenson est un maître du récit d'aventures, et cela vaut pour les grandes comme pour les plus modestes. Dans ces trois courts récits, il décline trois points de vue différents, perdant puis rattrapant son lecteur avec l'habileté des meilleurs conteurs.

Mon avis :

Le récit commence par l'introduction des deux personnages principaux, le prince Florizel et le colonel Geraldine, qui, décidés à forcer le hasard qui devra les conduire à leur prochaine aventure, arpentent les rues de Londres incognito. Ils finissent par rencontrer un jeune homme, distribuant des gâteaux à qui accepte de les manger, avalant les restes en cas de refus. Attiré par son étrange manège, le prince l'invite à sa table.

"Tout me dit que je ne devrais pas vous conter mon histoire. Peut-être est-ce là tout simplement pourquoi je m'en vais le faire. Quoi qu'il en soit, vous semblez si désireux d'entendre un conte absurde que je n'aurai pas le coeur de vous décevoir."

C'est ainsi que débutent, à la manière de tous les récits d'aventure, les trois nouvelles, liées par l'existence du Club du Suicide et de son Président.

La première se suffit à elle-même. Elle s'ouvre sur le début de l'aventure londonienne, suit ses personnages jusque dans le Club, lieu impénétrable et malsain, dont on découvre peu à peu l'horreur. le récit est rythmé, les personnages solides et cohérents jusqu'aux plus secondaires d'entre eux. Puis la nouvelle se termine, sans suite probable. le récit suivant présente un nouveau personnage et une situation qui ne rappelle a priori en rien celle du prince.
Mais les trois récits, que l'on peut aussi bien considérer comme des chapitres, offrent en réalité trois perspectives de la même aventure, dont les personnages centraux sont tour à tour le prince Florizel, Silas Q.Scuddamore et le lieutenant Brackenbury Rich. A chaque introduction, Stevenson étend son histoire à des cadres et des personnalités différentes, et, à la manière du prince Florizel qui rencontra par hasard le jeune homme aux tartes à la crème, laisse ses nouveaux personnages à la merci de la fortune, qui les mêlera à leur tour au Club du Suicide.
La dynamique du récit d'introduction s'en trouve quelque peu brisée, et tout le suspens et le malaise apportés par la découverte du Club sont oubliés dès la fin du premier conte. On s'attachera alors davantage à cette mise en scène du hasard, qui semble être la préoccupation de Stevenson, plutôt qu'au déroulement plus lent et moins nourri du reste de l'histoire.

Dans l'ensemble, le Club du Suicide a le mérite du risque; celui pris par le prince qui jouera lui-même une partie de cartes mortelle, décidant de la suite de l'aventure, et celui auquel Stevenson s'essaie, en multipliant les points de vues distincts de personnages tout en pariant sur la vigilance du lecteur. Il dessine ainsi trois contes qu'il nomment indépendamment, chacun dépendant pourtant du précédent, prouvant une fois encore sa gestion du déroulement narratif.

On reconnaît évidemment, dans cette rapide lecture, les formidables tournures de phrases de cet écrivain qui donne l'illusion de savoir tout raconter, et qui manie avec originalité le difficile exercice de la nouvelle.
Lien : http://latheoriedesmasques.c..
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Les rebondissements multiples, la figure justicière du prince, celle héroïque et dévouée du fidèle compagnon, l'affreux méchant sinistre incarné par le président du club : tous les ingrédients du roman-feuilleton sont là. Mais ce qu'un Féval aurait raconté en trois tomes, Stevenson le résume en trois petites nouvelles, sur un ton semi-humoristique que le titre ne laissait pas attendre. Si la fin de chaque histoire reste tout à fait classique, un peu trop conventionnelle même à mon goût, elle s'assortit d'un petit commentaire ironique qui remet les choses en perspective et confère à l'affaire une dose appréciable de fantaisie.

C'est peut-être la seconde nouvelle que j'ai préférée, car celle où l'humour et la fantaisie sont le plus présents. La première est plus sombre, intéressante, mais reste ancrée dans une morale trop classique pour le sujet fascinant qu'elle développe, qui aurait mérité un traitement beaucoup plus ambigu. Quant à la troisième, sans me déplaire, elle ne m'a guère retenue. C'est sans doute là ce que j'ai le plus regretté : que cette belle et troublante idée ne fasse au fond que servir de prétexte à un texte très sympathique... mais pas vraiment troublant.
Sur le même sujet, j'aime infiniment mieux la superbe et glaçante Endormeuse de Maupassant...

Il reste que Florizel et Geraldine forment un couple - pardon, un duo - tout à fait inspirant :) Je me demande à quel point l'ambiguïté est voulue, entre ces deux-là.
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Le club du suicide est en fait un recueil de trois nouvelles, la première nous présentant le prince Florizel et son fidèle ami Geraldine, qui vont découvrir les tenants et aboutissants du club du suicide, ce club étrange dans lequel un tirage au sort, via des cartes à jouer, permet de désigner le futur mort et le futur bourreaux parmi les participants et ce, tout les soirs.

Dans les deux autres nouvelles, on suit des personnages totalement différents et qui n'ont pas de lien avec les deux héros de la première nouvelle. La seconde nouvelle nous présente Scuddamore, un américain installé dans les quartiers latins de Paris et qui va se faire complètement manipulé par de sombres ennemis (le dirigeant du club), qui vont se servir de sa naiveté pour se débarrasser d'un cadabre encombrant.

En réalité, on apprendra que le directeur du club du suicide est bien plus machiavelique et malin qu'on l'aurait crut, toujours à agir dans l'ombre et toujours recherché par le prince florizel et son ami Geraldine.

Quant à la dernière nouvelle, on retournera à Londres, où un plan se trame contre l'horrible directeur du club du suicide.

Si j'ai aimé lire tout le court recueil, j'ai tout de même préféré lire la première et découvrir en même temps que les deux héros, le fonctionnement maccabre du club du suicide, avec sa distribution de cartes à jouer et la désignation d'un bourreau et du futur "suicidé". L'idée fait assez froid dans le dos, et la distribution des cartes parmi les membres, comme si il s'agissait d'une partie de poker est vraiment bien écrite, on reste tendue à l'extrême dans l'attente de savoir qui sera désignée.

En bref, j'ai beaucoup aimé, l'idée du club du suicide est vraiment flippante et maccabre, c'est vraiment une idée morbide, sans parler de la réaction de ceux qui n'ont pas été "élus", à boire du champagne comme si de rien n'était. Ca m'a donner envie de lire d'autre romans de Stevenson et j'en ai quelques uns dans ma PAL!
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« le club du suicide » comporte trois nouvelles de Robert Louis Stevenson. La première s'intitule « le jeune homme aux tartelettes à la crème ». le prince de Bohême Florizel est en voyage à Londres et s'ennuie quelque peu. Pour chasser son humeur mélancolique, il décide d'organiser une expédition nocturne avec le fidèle colonel Geraldine. Durant cette escapade, les deux hommes rencontrent un jeune homme proposant des tartes à la crème aux passants. Ils sympathisent et le jeune homme explique qu'il est ruiné, une seule issue lui reste : le suicide. « Je serais incapable de m'appuyer un pistolet sur la tempe et de presser la détente ; il y a quelque chose de plus fort que moi qui m'en empêche ; et bien que j'aie la vie en horreur, je n'ai pas en moi le courage physique nécessaire pour affronter la mort et en finir. C'est pour des gens comme moi, et pour ceux qui sont au bout du rouleau mais qui ont peur du scandale posthume, que le Club du Suicide a été fondé. » Intrigués, Florizel et Geraldine suivent le jeune homme. Ils découvriront vite l'horreur de ce club où chacun peut devenir victime ou assassin.

La deuxième nouvelle, « le docteur et la malle de Saragota », se situe à Paris. Un jeune américain naïf pense avoir un rendez-vous galant avec une mystérieuse et séduisante inconnue. Celle-ci lui posera un lapin. le jeune homme, dépité, rentrera à son hôtel et découvrira un cadavre dans son lit.

La dernière nouvelle, « Aventure en fiacre », s'ouvre sur des hommes enlevés dans un fiacre et menés à la soirée d'un dénommé Mr Morris. Ce mystérieux personnage sélectionne des hommes solides et fiables pour une mission très particulière.

Les trois histoires sont liées entre elles et sont les différents épisodes de la traque du président du club du suicide par le prince Florizel. Stevenson nous conte là un véritable feuilleton d'aventures avec rebondissements et situations rocambolesques. Il se sert d'archétypes pour ses personnages principaux : le président du club du suicide est le mal incarné et il s'oppose au très respectable et honorable prince Florizel. Ce dernier est accompagné d'un fidèle serviteur, prêt à tout sacrifier pour son prince : le colonel Geraldine. Bien entendu cette poursuite s'achèvera selon le code de l'honneur. Stevenson semble avoir pris beaucoup de plaisir à nous lancer à la suite du fantasque prince Florizel.

L'idée de départ m'a semblé très originale, elle est également très sombre, très pessimiste. Les deux nouvelles suivantes sont résolument tournées vers l'aventure et non dénuées d'humour. Un petit feuilleton bien rythmé et fort agréable.
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**Un petit roman composé de 3 nouvelles.
La première, Histoire du jeune homme aux tartelettes à la crème, correspond à la description du 4ème de couverture. Une ambiance étrange et de mort, dans un Club très spécial. Un ton très ironique pour décrire cette société où les gens jouent leur suicide par le hasard des cartes.
La deuxième, Histoire du docteur et de la malle de Saratoga nous entraîne sur les traces d'un voyeur...
La troisième, Aventure du fiacre, nous dépayse par ses nouveaux personnages. Mais ces 3 nouvelles sont liées.
Un livre qui ne m'a pas emballé plus que tant. J'ai bien aimé la première nouvelle, mais les 2 autres, nettement moins. C'était longuet sur la fin, et j'avoue avoir un peu sauté des paragraphes... O_o
Lien : http://lecture-addict.blogsp..
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Trois nouvelles dans ce petit folio à 2 euros (c'est bon de se faire plaisir à moindre prix… ^^) : Histoire du jeune homme aux tartelettes à la crème, Histoire du docteur et de la malle de Saratoga, et Aventure du fiacre. le tout regroupé autour du fil rouge de ces trois intrigues : le club du suicide.

Voilà une courte lecture très enthousiasmante !

Le prince de Bohème Florizel et son éternel acolyte le colonel Géraldine vivent des aventures pour le moins extraordinaires ! le duo fonctionne à merveille, une sorte d'hybride entre Sherlock et Watson et Magnum et Higgins (oui, je sais, je fais parfois des comparaisons bizarres, mais c'est vraiment ce à quoi j'ai pensé quand je les ai vus évoluer…)

Tout commence dans un bar, où, déguisés pour passer incognito, ils observent le ballet étrange d'un jeune homme qui offre des tartelettes à la crème à ceux qui le souhaitent et mangent celles qu'il se voit refusées. le voilà donc embarqués dans une histoire sombre et mystérieuse où la mort est un jeton qui se monnaie… Cette première nouvelle est tout à fait exquise. le Londres de l'époque victorienne se déploie dans l'incongruité du jeu funèbre auquel se livrent des hommes désespérés. L'ambiance est celle des fumoirs masculins, verres de brandy et costumes noirs impeccables. J'adore !

La deuxième nouvelle, Histoire du docteur et de la malle de Saratoga, nous présente un jeune américain, Silas Scuddamore, à qui la curiosité va jouer un bien vilain tour. Mais dont l'énorme malle de Saratoga le sauvera du fort mauvais pas où il s'est mis tout seul… Et là encore, le Prince Florizel et le colonel Géraldine auront leur rôle à jouer. Des trois nouvelles, c'est celle sans doute que j'ai le moins aimé, car elle apparaît plus nébuleuse que les autres (même si elle trouve son dénouement à la fin !)

La troisième nouvelle quant à elle est mystérieuse à souhait et un peu flippante (mais qu'est-ce qui va donc se passer ??? M. Morris est-il le diable en personne ? Un dangereux psychopathe ? ^^) et là encore, Florizel aura un rôle important à jouer. Je ne sais pas pourquoi mais j'ai trouvé l'atmosphère très proche du film From Hell avec J. Depp (histoire revisitée de Jack L'éventreur).

Ces trois nouvelles sont extraites d'un livre de Stevenson intitulé Les nouvelles mille et une nuits. Les trois histoires que Folio a regroupées sont les trois premières dans l'ordre d'apparition. Et dans l'édition originale, il y a encore 8 nouvelles ! Je veux les auuuutres !

Dès le billet fini, je file faire des recherches sur le net pour me dégotter les autres nouvelles.

J'aime cette ambiance british et XIXème, suspens, mystères et crimes. Stevenson flirte avec le fantastique mais le dénouement apporte toujours son explication rationnelle. C'est parfois cruel, parfois satirique. Toujours lourd de mystères et de l'odeur de la mort.
Une vraie petite douceur !

Terminé le 25 janvier 2009
Lien : http://fabulabovarya.canalbl..
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Un petit recueil de nouvelles très original et très dépaysant. Je redoutais un peu de me relancer dans du Stevenson, m'étant fermement ennuyé à la lecture du Cas étrange du Docteur Jekyll et de M. Hyde. Finalement je ne regrette pas d'avoir ouvert le Club du Suicide, même si le style est parfois un peu trop ampoulé à mon goût. Les trois nouvelles sont à la fois originales, folles, absurdes. Un très bon moment de lecture.
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