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Pierre Leyris (Traducteur)
EAN : 9782277300731
94 pages
J'ai lu (01/01/1999)
3.26/5   38 notes
Résumé :

Olalla ! Nom étrange. Fantasque comme le vent, le vent du sud qui aiguise les désirs, exaspère les passions. Dès le premier regard, c'est bien de passion qu'il s'agit, entre Olalla et cejeune Officier anglais en convalescence, qui se risque dans la residencia, demeure jadis superbe, aujourd'hui ruinée. Pour un baiser d'elle, pour un sourire, que ne donnerait-il pas ? Mais lorsqu'une nuit, il entend des cris sauvages et discordant... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (4) Ajouter une critique
Définitivement ma nouvelle préférée de Stevenson !

J'ai adoré l'ambiance de ce récit, l'histoire se passe dans une grande résidence au milieu des montagnes un peu couper du monde ou y réside une mère et ses deux enfants, on va alors suivre le point de vue d'un officier venu séjourner dans la résidence. L'atmosphère est vraiment étrange et cela est dû aux personnages qui agissent très bizarrement tout au long de l'histoire (à part l'officier qui constate et subit les attitudes des autres personnages) . C'est aussi l'histoire d'un amour impossible qui nous permettra d'en savoir un peu plus sur les étranges événements qui se passe dans cette famille au passé trouble.

En conclusion, c'est une très bonne nouvelle qui vous laissera avec beaucoup de questionnement à la fin.
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Sur les conseils de son médecin, un jeune officier britannique loue une chambre dans une ancienne et belle residencia pour terminer sa convalescence.
Abritant autrefois des gens illustres, la demeure est aujourd'hui occupée par des descendants au bord du dénuement et aux comportements étranges. Felipe, le fils, possède des traits gracieux mais un esprit plutôt simplet, la mère au physique tout aussi agréable paraît frappée de démence...reste Olalla, la jeune fille de la maison, dont la beauté va irrémédiablement attirer notre jeune officier.
Les tendances maléfiques de ses ascendants lui ont-elle été transmises ? de qui proviennent les cris effrayants entendus la nuit ? Pour le savoir, plongez-vous dans ce conte noir et fantastique de Stevenson, mais prenez garde, comme dit la chanson "le vent qui vient à travers la montagne me rendra fou...".
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Un officier est amené à séjourner dans la montagne, dans une vieille demeure afin d'y terminer sa convalescence.
Ses hôtes ne sont pas très avenants et ont, par moments, des attitudes mystérieuses.
Tout ça attise naturellement la curiosité du jeune invité...
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Je pense que je suis totalement passée à côté de cette nouvelle. J'ai eu beaucoup de mal à entrer dans l'histoire, à m'intéresser aux personnages.
Je pense que la seule fois où j'ai éprouvé un vif intérêt fut dans les cinq dernières pages, là j'ai pu trouvé une certaine poésie qui m'a émue.
Bref ce ne fut pas une lecture transcendante. Mais au moins elle aura été utile au Challenge Solidaire.
Lien : https://www.labullederealita..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
Les premières lueurs du jour tombèrent en plein sur le portrait, et tandis que je restai au lit éveillé, mes yeux ne laissèrent pas de s'y poser avec une complaisance croissante ; sa beauté s'insinuait insidieusement dans mon cœur, faisant taire mes scrupules les uns après les autres ; et tout en sachant qu'aimer une telle femme revenait à signer mon propre arrêt de dégénérescence, je savais pertinemment que, vivante, je l'aurais aimée. Jour après jour la double intuition de sa perversité et de ma faiblesse devint plus nette. Elle en arrivait à devenir l'héroïne de maints rêves éveillés, où ses yeux suggéraient, en les rétribuant largement, des crimes. Elle projetait une ombre noire sur mon imagination, et quand j'étais dehors à l'air libre du ciel, occupé à prendre un exercice dont la vigueur et la salubrité renouvelaient le cours de mon sang, c'était souvent pour moi une pensée réjouissante que de savoir mon enchanteresse en lieu sûr, dans la tombe, le charme de sa beauté brisé, ses lèvres closes dans le silence, son philtre répandu. Et cependant, j'avais une vague terreur qu'elle ne fût point morte après tout, mais ressuscitée dans la peau de quelque descendant.
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Cela faisait une dizaine de jours que je me trouvais à la residencia, lorsque se leva un vent âpre et violent, qui charriait des nuages de poussière. Il provenait des basses terres infestées de malaria, après avoir traversé plusieurs sierras neigeuses. Ceux qui y étaient exposés avaient les nerfs tendus et discordants ; leurs yeux rouges de poussière ; leurs jambes lourdes sous le poids de leur corps ; et le toucher d'une main sur l'autre s'avérait odieux. Le vent, avec cela, dévalait les ravins des montagnes et tempêtait autour de la maison avec un bourdonnement, un sifflement caverneux dont le son impressionnant était pénible à l'oreille et dont le caractère lugubre était déprimant pour l'esprit. Il soufflait moins en rafales qu'avec le bruissement continu d'une chute d'eau, de sorte que cette pénible situation ne connaissait point de rémission aussi longtemps qu'il soufflait. Mais plus haut dans la montagne il était probablement d'une intensité plus variable, avec des sautes de fureur, car descendait parfois jusqu'à nous une plainte lointaine, infiniment douloureuse à entendre ; et parfois, sur l'un des hauts plateaux ou terrasses, se formait puis se dispersait une colonne de poussière pareille à la fumée d'une explosion.
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Tantôt elle évoquait la chaleur, qui la plongeait (comme son fils) dans de grandes délices ; tantôt les fleurs de grenadiers, ou bien les blanches colombes et les hirondelles aux longues ailes qui éventaient l'air de la cour. Les oiseaux l'excitaient. Tandis qu'ils effleuraient les larmiers de leur vol alerte, ou la frôlaient dans un bruissement de vent, il lui arrivait de bouger et de se redresser un peu sur son séant en semblant s'éveiller de son assoupissement satisfait. Mais pour le reste de ses journées elle restait allongée, voluptueusement repliée sur elle-même, abîmée dans l'indolence et le plaisir. Son inébranlable contentement commença par m'agacer, mais j'en vins à trouver de l’apaisement dans ce spectacle, avant de finir par prendre pour habitude de m'asseoir à ses côtés quatre fois par jour tant à l'aller qu'au retour, et de parler avec elle à moitié endormi, sans trop savoir de quoi.
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Ou bien encore, tout en remarquant les changements infinitésimaux qu’elle apportait dans sa posture en savourant et en prolongeant le plaisir corporel de ses mouvements, je fus amener à m'étonner de cet abîme de sensualité passive. Elle vivait dans son corps, au point que sa conscience était tout entière engloutie et disséminée dans ses membres, où elle habitait voluptueusement. Enfin, j'étais incapable de m'habituer à ses yeux. Chaque fois qu'elle tournait vers moi ces grandes, belles et insipides orbites, largement ouvertes au jour, mais fermées aux interrogations humaines, chaque fois que j'avais l'occasion d'observer les vives variations de ses pupilles qui se dilataient et se contractaient en l'espace d'un instant, je en sais ce qui m'envahissait, je ne puis trouver de nom pour ce que je ressentais, ce mélange de déception, de contrariété et de dégoût qui me portait sur les nerfs.
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La surprise me cloua au sol ; son exquise beauté me frappa au cœur. Elle chatoyait dans l'ombre profonde de la galerie, gemme de couleur ; ses yeux trouvèrent où prendre prise dans les miens et s'y accrochèrent et nous lièrent comme deux mains se joignent. Les moments que nous restâmes ainsi face à face, nous buvant l'un l'autre, furent sacramentels et marièrent nos âmes.
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