De même qu'enfants on nous apprenait à accepter tout ce qui nous était imposé, nous nous accommodons plus tard d'une vie positive, nous nous plions à notre temps, nous en devenons les valets et les prétendus "bon citoyens".
Et tout ce fatras scolaire, qui n'exerce aucune influence sur notre comportement moral, nous l'oublions souvent, d'autant plus aisément qu'il ne nous sert à rien : on secoue la poussière de l'école lorsqu'on la quitte.
Le joue où l'homme se fera un point d'honneur de se sentir et de se connaître lui-même, d'agir par lui-même, en toute autonomie, en pleine conscience de lui-même, en pleine liberté, il cessera d'être pour lui-même un objet étranger et impénétrable, il tendra à dissiper l'ignorance qui limite et empêche se pleine connaissance de lui-même.