Facéties ordinaires

Facéties ordinaires de Eric Tarrin

Mon avis:
Un livre dont le genre est bien difficile à définir, donc je ne me prononcerai pas sur ce point.
En dehors de cela, nous plongeons dans une histoire vraiment prenante ! Une fois commencée, impossible de la lâcher !
La plume est simple, juste comme il faut et un brin poétique. Les personnages sont attachants... que dire de Mylène, Papé, Mamé et les autres? Ils m'ont fait craquer sur cette histoire
En revanche, j'ai quelques petits points négatifs... Sur la première partie, où Mylène est enfant, je trouve qu'elle s'exprime trop bien pour une puce de 8 ans. le récit est peu trop court, comme une impression de précipitation à certains moments.
Pour conclure: un page-turner passionnant, vraiment prenant, avec quelques petits défauts que l'on pardonne aisément à l'auteur tant ses personnages et leur histoire sont touchants.

Résumé :
Mylène a seulement huit ans lorsqu'elle est brutalement projetée dans un univers où la naïveté de l'enfance n'a plus sa place. Peu encline à la fatalité, elle échafaude un plan mortel destiné à améliorer son quotidien et celui de sa mère. Un peu plus tard, accompagnée par des grands-parents bienveillants et un renard en peluche, confident de ses rêves de vengeance, elle réussit, tout doucement, à s'épanouir et à grandir. de sa prime jeunesse à son entrée dans l'âge adulte, Mylène, avec son caractère trempé et son esprit acéré, nous entraîne à sa suite sur des chemins escarpés, jonchés de belles et de funestes rencontres. Elle y recherche le Graal : le fameux bonheur, cet être facétieux qui surgit là où on ne l'attend pas et s'évapore au moindre caprice du destin. Dans cette quête, elle est prête à tout, même à vendre son âme au diable. Alors, un bon conseil : ne vous mettez pas en travers de sa route...

Attention, Facéties ordinaires n'est pas un joli conte de fée.
Mylène, notre héroïne, n'est pas la policée petite princesse passive mais une petite fille cognée par la vie qui saura trouver les moyens de poursuivre sa route et d'en sortir les éléments malfaisants.

Ce 1er roman d'Eric Tarrin se lit d'une traite, le style est incisif, le verbe ciselé. Les personnages sont parfaitement décrits, permettant de se projeter aux côtés de Mylou (pour le meilleur et pour le pire).
1er roman prometteur!

Merci Babelio pour cette opération Masse critique et merci à Eric Tarrin et aux éditions ThoT (maison d'édition que je découvre avec joie).

C'est donc avec plaisir que j'ai découvert cet objet livre, très joli d'aspect, un peu plus grand qu'un livre de poche. Il est très agréable à manipuler, et surtout à lire, le texte est bien espacé et la bordure suffisante. Il est vrai que je deviens une maniaque de la mise en forme avec tous les livres que je lis où l'écriture est minuscule et où il faut plier le livre en 4 pour pouvoir lire sur les extrémités des pages.
Mais assez parlé de la forme, passons au fond. le livre se lit très vite, il est bien écrit, les chapitres sont très courts, ce que j'aime beaucoup. Je me suis très vite attaché aux personnages, et l'on veut vite savoir ce que devient Mylou.
J'ai vraiment aimé l'histoire, tout en poésie et pleine de douceur. Je ne m'attendais pas à cette fin, mais elle ne me déplait pas. J'espère que l'auteur écrira d'autres livres car il a une jolie plume et je les lirai avec beaucoup de plaisir.
Enfin, je tiens à remercier la masse critique de Babelio et les éditions Thot pour l'envoi de ce livre.

Facéties ordinaires, comme son titre ne l'indique pas vraiment, est un conte noir pour les adultes qui ont su garder leur âme d'enfant.
Mylène n'a rien à envier aux héroïnes tragiques à qui rien n'est épargné, mais comme dans toute odyssée, rencontres décisives et force de caractère permettront de rétablir la justice qu'elle s'est choisie.
Eric Tarrin a un talent certain pour créer des personnages attachants et les pages se tournent sans effort. C'est un joli premier roman.

Il paraît que c'est son 1er roman ? le récit est ciselé, rythmé de hauts et de bas, comparables aux variations d'émotions de nos vies. L'auteur libère les possibles et questionne sur les limites entre le bien et le mal dans une première jeunesse. La noirceur côtoie la tendresse telle une évidence. Séduite par la plume mêlée de poésie et de langage « noir », assurément j'ai été embarquée et je pardonne à "Mylou" ses excès.