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EAN : 9782081440173
352 pages
Flammarion (14/11/2018)
3.82/5   31 notes
Résumé :
En 1879, à Hauterives dans la Drôme, le facteur Cheval effectue chaque jour dix heures de marche pour boucler sa tournée de 32 kilomètres... Pas un instant de repos pour ce fils de paysan qui n est allé que six ans à l école. Et pourtant, la maturité venant, il se lance dans l une des aventures les plus extraordinaires du siècle. Trente-trois années durant, sans aucune connaissance de l architecture, il va bâtir pour l amour de sa fille Alice un Palais idéal «vu en ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (8) Voir plus Ajouter une critique
Voici un très bel exemple d'Artiste, avec un grand A, bien sûr, il a osé tout bonnement réalisé son rêve. Celui de construire le plus beau des palais, pour l'Amour de la Beauté, pour l'Amour de ceux qui l'entoure et ce malgré tout les épreuves. Ce "Palais Idéal" à été son fil conducteur pendant plus d'une trentaine d'années, un fil de Beauté de ce qu'il percevait de beau autour de lui et de ce qu'il voyait dans ses lectures sur les merveilles architecturales, qui l'inspirait et le traduisait aussitôt à travers la construction de son palais. J'ai toujours eu une certaine admiration pour l'art que l'on dit "naïf", il faut avoir cette naïveté pour pouvoir réalisé à travers un dessin, un tableau, une sculpture pour représenter quelque chose qui nous touche le coeur et l'âme et présentez sa version amplifié par l'émotion. Comme seul formation de boulanger pendant quelques temps, et facteur par la suite, il parcourait son territoire jour après jour et le soir s'activait sans relâche sur sa réalisation de rêve. Il savait qu'il pouvait le faire, sans aucune expérience de construction, d'architecture. Il apprenait au fur et mesure de sa quête, celle de la Beauté. L'académie peu vous expliquer la beauté, mais pas vous la faire ressentir dans votre âme. Ferdinand Cheval lui, était nourri de cette énergie sans fin qui la fait oeuvré tous les jours pour ne pas dire toutes les nuits pendant 33 ans, jusqu'à l'âge de 86 ans. Un très beau document sur l'homme et sa réalisation. Lui, à réalisé son Rêve. Curieux de voir le film qui à suivi ce livre.
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Lecture 2020 #16

Je n'ai pas adhéré à cette lecture pour dire toute la vérité. Je m'attendais à la vie romancée de ce Facteur Cheval, mais en réalité, il s'agit d'une biographie détaillée de ce monsieur.
Elle a été bien réalisée, l'auteur a mené un gros travail de recherches. le livre est donc documentée et fournie en photos d'époque.
De plus, on a le droit à de nombreux rappels historiques dont je ne me souvenais absolument pas.

Le Facteur Cheval est né en 1836, au 19ème siècle et il n'a vraiment pas eu de chance si je devais résumer sa vie. Il a perdu de nombreux proches, des gens très chers à son coeur, il ne s'en est même jamais remis pour certains.

Pourquoi ce monsieur a-t-il un livre consacré à lui me direz-vous ?
Il est devenu célèbre pour avoir ériger un palais de ses propres mains, le Palais idéal.
Un jour, alors qu'il effectuait sa tournée de facteur,
il heurta un caillou et manqua de tomber. Il la ramassa et se rendit compte de sa forme étrange. Tout prit sens en lui et ce fut à partir de ce moment qu'il décida de créer son palais.

Le livre parle page après page de cette construction en rentrant dans les moindres détails. J'avoue que cette partie n'était pas évidente, des lignes et des lignes sur des détails architecturaux, en sachant que les travaux ont duré plus de 30 ans.

Il faut savoir que ce palais existe toujours, il se trouve dans la Drôme. Je pense certainement aller le voir à un moment donné, car cette biographie a réussi à m'attacher à ce facteur cheval, un gentil facteur qui a réussi l'impossible avec ses mains et sa puissante volonté.

Ce facteur s'est battu pour faire reconnaître son oeuvre dit d'architecture naïve. Certains se sont alliés à lui pour l'aider dans cette démarche dont le ministre de la Culture, André Malraux.


Il existe un film qui est sorti en janvier 2019. Je ne l'ai pas vu, car je voulais lire le livre avant, je n'aurais pas dû, tant pis. Apparemment, c'est un très joli film.

Pour résumer, j'ai aimé toute la partie qui narre la vie de ce Facteur Cheval qui est loin d'être banale, mais toute la partie sur le palais ma ennuyée, car trop descriptive pour moi.
A lire pour les curieux et les férus d'histoire 📚
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Nous voilà dans la Drôme pendant le 19ème siècle. Dans une France pré-révolutionnaire et révolutionnaire riche en changement, dans les campagnes le paysan, le petit ouvrier, ne voient pas vraiment d'amélioration à sa misère. Obligés qu'ils sont, d'exercer divers métiers pour survivre, la révolution ne leur a jamais réellement appartenu…
Nous voilà dans la Drôme pendant le 19ème siècle, et c'est dans cette France rurale encore superstitieuse, que né Ferdinand Cheval enfant de paysan et précurseur de l'architecture naïve.

Nous connaissons quasiment tous l'oeuvre de Cheval, de visu ou sur photo. On sait aussi du sculpteur qu'il était facteur et qu'il a imaginé son château de longue année avant de passer à l'action. Mais au fond, qu'en savons-nous exactement ? Et qui peut prétendre apprécier l'oeuvre sans connaître sa vie ? Les souffrances, les rêves, les envies de cet homme ? Car oui, une fois n'est pas coutume pour l'art contemporain, je vais penser pour le coup que ce château est intime lié à cet homme, à ce qu'il portait dans ses tripes, sa tête et son coeur. En effet, d'un terrain de jeu pour sa fille à une justification pour s'évader de la peine, d'une envie furieuse à réaliser un rêve à cette envie d'entreprendre, chaque parcelle de ce château répond au désire de cet homme. Et c'est cette histoire, cette tête, cette vie que l'auteur Nils Tavernier nous propose de découvrir.

Fruit d'une longue recherche et conclusion d'un travail minutieux, Nils Taverniers va donc nous faire découvrir la France d'alors (un peu), mais aussi et surtout la vie de cet homme qu'il n'a pas exposée dans la totalité de son film. Et mes amis quelle vie !
Comment vous dire que quand vous lirez ce livre, il est probable qu'une impression d'admiration devant la ténacité de cet homme naisse en vous très vite ? Car devant les malheurs de cet homme, mais qui n'a jamais cessé de croire et qui n'a pas chômé un instant, la force de ce simple facteur va vous éblouir. Et vous éblouir autant que son imagination à laquelle il ne refusait rien ; cosmopolite (merci de ne pas y voir un hymne à la mondialisation), sauvage, religieux, naturel, marin… tout se mélange, se fusionne, dans un bâtiment pour ne former qu'un.

L'admiration est une chose, la vision onirique de l'artiste aussi. Mais quid de la personnalité de ce dernier ? Là aussi l'auteur, ne l'a pas oublié.
Considéré comme un peu fou, même si finalement on apprécie les touristes qui affluent dans ce petit village, il est intéressant de voir que ce simple facteur, discret, et acceptant de supprimer certaines choses écrites dans la description de son Palais pour les articles nationaux, prenne de l'assurance au fur et à mesure que le temps passe, et arrive à s'imposer comme le seul artiste de sa gloire, que d'autres ont tenté de s'approprier. Mais n'allez pas croire pour autant qu'il prit la grosse tête, cet homme a su rester humble toute sa vie, comme toute les petites gens de l'époque.

Toutefois, si vous pensez ne lire que l'histoire d'un homme qui va évoluer et n'a jamais lâché prise, détrompez-vous. Car si le Palais idéal et son créateur tiennent la plus grosse place dans ces pages, tout n'est pourtant pas que cela. En effet, il est aussi beaucoup question du bâtiment, que ça soit dans la description et sa construction - c'est même parfois là un peu long -, mais aussi dans son combat pour la reconnaissance au monument historique. Car en effet, si aujourd'hui l'oeuvre de Cheval est qualifiée d'art brut, d'art naïf, d'aucuns à l'époque n'appelaient pas cela de l'art, et il aura fallu la ténacité de Malraux et que les surréalistes s'y intéressent et le revalorisent en même temps que Gaudi, pour que ce Palais idéal, ce château improbable, soit protégé du temps et de ses ravages. Avec toutefois quelques difficultés à ce niveau-là.

En résumé, ce fut un livre agréable à lire malgré quelques longueurs, et si vous voulez lire et prendre connaissance d'un homme qui marqua l'histoire de l'art mais qui jamais n'aura des centaines biographies sur sa personne, ce livre est franchement pas mal. Car il a l'air plutôt bien complet.
Lien : http://voyagelivresque.canal..
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Qui habite la Drôme a forcément visité le célèbre Palais Idéal du Facteur Cheval situé à Hauterive. J'y suis allée par deux fois et par deux fois mon regard s'est amusé à observer ce monument original construit par un facteur, nommé Ferdinand Cheval, pendant près de 33 ans.

Cette biographie, acquise lors de ma seconde visite et publiée après la sortie du film, m'a beaucoup appris sur le facteur Cheval, sur son époque, sur sa vie tragique, sur ses idées dites folles, sur la construction de son Palais idéal et sur le devenir de son monument classé historique après moultes tergiversations. Car s'il a plu à certains, notamment Malraux, il a été effectivement déconsidéré par les "spécialistes" qui l'ont considéré comme brouillon, naïf, enfantin, refusant de le penser comme une oeuvre digne d'intérêt.

D'intérêts il en a pourtant. Qu'on l'aime ou pas, qu'on soit ébloui ou pas, à chacun son avis, à chacun ses ressentis, mais moi ce Palais idéal je l'aime pour ce qu'il est. le fruit d'un travail acharné, d'une volonté de fer; le fruit original d'un homme inspiré qui a imposé sa création en dépit de tout, en dépit du regard des autres et des tragédies qui l'ont frappé à de multiples reprises.

J'ai aimé ce livre pour tout ce qu'il m'a appris sur l'homme même si je me suis parfois ennuyée à lire les descriptions sur le monument, même si j'ai trouvé qu'il était très bienveillant. Ferdinand Cheval n'a-t-il en effet que des qualités ? Mais qui pourrait aujourd'hui en témoigner ? le Palais idéal du Facteur Cheval est à lire et surtout visiter !
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Quand on est lyonnaise comme moi, la visite du Palais idéal du Facteur Cheval est un incontournable.
Je me souviens encore de ma première fois, je devais avoir dix ans, le fameux palais était dans un état lamentable avec des zones interdites à la visite par peur d'accidents, malgré tout on devinait un monde extraordinaire et dans ma mémoire d'enfant c'est resté pour toujours.
Dans le jargon local c'était la maison du fada jusqu'au jour où on l'a réalisé que cet homme avait fait une véritable oeuvre, d'une originalité exceptionnelle mais cela a pris du temps ….
Depuis une restauration a été entreprise et aujourd'hui on vient du monde entier visiter ce Palais que le fameux facteur à érigé pour le bonheur de sa fille Alice.
Il n'était pas architecte, il n'avait aucune connaissance mais il avait un rêve et une capacité d'imagination et une obstination qui dépassent l'entendement.
Cet homme a vécu une aventure artistique hors du commun lui qui toute sa vie parcouru les chemins et les routes de son village, plus de trente kilomètres chaque jour par tous les temps pour distribuer le courrier.
« il parcourt ainsi les ravins, les coteaux, les endroits les plus arides, faisant ici et là des petits tas de pierres que, le soir, il retourne chercher. »
Il a l'imagination fertile cet homme, il aurait tant voulu aller à l'école. Il se console en admirant les cartes postales qu'il distribue, les magasines que reçoivent certains des administrés, les revues de voyages.
Et il va poser la première pierre de son palais, une cascade comme on en voit alors dans les jardins italiens.
Pendant plus de trente ans il va bâtir son palais idéal pierre à pierre. Il ajoute des fontaines, des belvédères, des cadrans solaires, il fait jaillir l'eau, puis naissent des animaux fantastiques. Tout son temps et son argent y passent. Il réussira à la fin de sa vie à construire son tombeau !!
Il faudra des décennies pour que soit reconnue cette oeuvre extraordinaire et féérique, longtemps laissée à l'abandon, une restauration a été entreprise et aujourd'hui on vient du monde entier visiter ce Palais. En 2017 plus de 175 000 visiteurs sont venus découvrir le palais du « fada »
Nils Tavernier a été fortement touché par la vie de cet homme et si je ne doute pas que son film sera magnifique.
Si vous allez voir le film ne vous privez pas malgré tout de cette biographie.

Lien : http://asautsetagambades.hau..
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Citations et extraits (7) Voir plus Ajouter une citation
À Palais Imaginaire,
dialogue imaginaire

— Messieurs les membres de la commission supérieure des Monuments historiques, M. Malraux, le ministre, vous demande de classer le Palais du Facteur Cheval.
— Vous rigolez, j'espère !
— Je suis on ne peut plus sérieux.
— Mais enfin, demandez à n'importe lequel d'entre nous nous ici. Ce… « palais », comme vous dites, n'est rien d'autre qu'un « affligeant ramassis d'insanités qui se brouillent dans une cervelle de rustre» !
— Ce n'est pas l'avis de M. le ministre, et vous feriez mieux de vous exécuter.
— Depuis quand recevons-nous des ordres ? Avez-vous vu l'édifice de ce facteur, au moins ? « Le tout est absolument hideux ! »
L'homme se tourne vers ses collègues.
— Dites-le-lui donc !
Les collègues lèvent les yeux au ciel.
— Une des choses les plus ridicules que j'aie jamais vues !
— Un « château de sable » !
— Une « accumulation d'éléments hétéroclites rappelant les rocailles de banlieue du plus mauvais goût » !
— De nombreux visiteurs ne sont pas de votre avis, messieurs, et pas des moindres !
— Mon Dieu, il va encore nous parler d'André Breton !
— À ses yeux, le Facteur était le « maître incontesté de l'architecture et de la sculpture médiumniques ».
— Pff ! Qu'est-ce qu'un poète connaît de l'architecture !
— Pablo Picasso trouve l'œuvre de Cheval tout aussi admirable, et il est souvent venu le voir ; quant à Max Ernst…
— Nous savons, oui, il s'en est inspiré pour l'un de ses tableaux !
— Et cela ne vous fait rien ?
— Nous parlons ici d'un classement aux Monuments historiques et, à nos yeux, ce palais relève plus de la « psychopathologie » que de tout autre chose.
— Pierre Dalloz, pourtant, n'hésite pas à le décrire comme une « construction de rêve débordante d'imagination poétique et plastique ».
— Pierre Dalloz ! Vous avez vu son âge !
— Le gâtisme le guette !
— Je ne suis pas de votre avis. D'ailleurs, tout à fait récemment, Gaëtan Picon a tenu à souligner « la remarquable valeur artistique et documentaire du Palais », lui faisant d'ailleurs souhaiter une prompte intervention.
— Un idiot de plus !
— Un idiot qui est un des conseillers les plus écoutés du ministre.
— Un idiot quand même !
— Dois-je vous rappeler, messieurs, que le ministre en personne considère le Palais comme le « seul exemple en architecture d'art naïf » !
— Il est sous influence !
— Mais enfin, messieurs, cette œuvre a pourtant été publiée dans le monde entier !
— Et alors ? Les spécialistes, c'est nous !
— Et si vous vous trompiez ? S'il s'agissait, en vérité, d'une « Divine Comédie naïve et raffinée, qu'on déchiffre avec émerveillement » ?
— Assez !
— D'un « chef-d'œuvre en péril » ?
— Non, mais où va-t-on !
— Dois-je vous rappeler que Jean Dutourd, en parlant du Facteur Cheval, évoque « un Jérôme Bosch du ciment, un Michel-Ange de la chaux lourde, un Fra Angelico… »
— Plus un mot, voulez-vous, et allez dire à M. Malraux que, tant que nous serons là, jamais ce fatras de ciment et de cailloux ne sera classé !
— Il va falloir se soumettre, pourtant !
— Vous ne nous connaissez pas !
— Pas plus, semble-t-il, ne connaissez-vous Malraux !

À l'aune d'une polémique aussi enflammée, on est en droit de se demander quelle aurait été la réaction de celui qu'on appelle aujourd'hui le Facteur Cheval, lui, le fils de paysan qui, sous les quolibets des gens de son village, à l'âge de quarante-trois ans, en 1879, construisit, jour après jour, trente-trois années durant, un palais vu en songe, de 12 mètres de hauteur et de 26 mètres de longueur… Sans doute aurait-il haussé les épaules et passé son chemin – quoique, fier d'être l'objet de tant de passions, il se serait peut-être arrêté et, profitant d'une pause, après s'être désaltéré, se serait mis à nous raconter sa vie…
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Fils de paysan je veux vivre et mourir pour prouver que dans ma catégorie il y a aussi des hommes de génie et d'énergie. Vingt-neuf ans je suis resté facteur rural. Le travail fait ma gloire et l'honneur mon seul bonheur ; à présent voici mon étrange histoire. Où le songe est devenu, quarante ans après, une réalité.
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Fin mai 1878, Ferdinand se sent enfin prêt au retour et, le 1er juin, il redemande un poste à Hauterives. Sans grande difficulté, il reçoit sa mutation définitive pour la tournée de Tersanne, moyennant un salaire de 570 F. Il ne le sait pas encore, mais sa vie est à l'aube de prendre l'un des tournants les plus stupéfiants du siècle.
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il parcourt ainsi les ravins, les coteaux, les endroits les plus arides, faisant ici et là des petits tas de pierres que, le soir, il retourne chercher.
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L'homme qui meurt est un astre couchant qui se lève plus radieux sur un autre hémisphère.
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Videos de Nils Tavernier (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Nils Tavernier
http://www.dunod.com/sciences-sociales-humaines/psychologie/psychotherapie/le-groupe-de-parole-lhopital La nouvelle présentation de l'ouvrage le groupe de parole à l'hôpital propose, en complément en ligne, un documentaire intitulé « Les derniers mots ». Ce documentaire a été réalisé en 2001 par Gil Rabier et Nils Tavernier. Il raconte le quotidien de l'Équipe Mobile de Soins Palliatifs de la Pitié-Salpêtrière, dirigée à l'époque par le Docteur Gilbert Desfosses. de l'écoute au chevet du patient jusqu'au travail en groupe de parole, le film raconte comment les paroles des malades, mots souvent chargés d'ultimes désirs, circulent, se transmettent et résonnent entre soignants pour inventer la meilleure prise en charge. Ce film a inauguré une collaboration originale entre Martine Ruszniewski, la psychologue-psychanalyste de l'Équipe Mobile à l'époque du tournage, et Gil Rabier le réalisateur. Ce dialogue amical continue aujourd'hui d'explorer les questions de l'écoute et de l'accompagnement. Il est à l'origine de l'écriture du Groupe de Parole à l'Hôpital et de la réalisation de « Paroles de Médecins », un film de formation tourné à l'Institut Curie. Ce dialogue va se prolonger en 2013 par la publication d'un nouveau livre sur les difficultés de l'annonce. Nous remercions vivement Frédéric Bourboulon de la société Little Bear Production de nous avoir donné l'autorisation de mettre en ligne ce film.
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