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3,84

sur 1526 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Essayons de nouveau la critique au fil de la lecture.
Je termine le chapitre 1, j'en suis à une cinquantaine de pages et pour l'instant, je n'accroche pas vraiment. le langage me fait parfois tiquer, mais surtout, je ne vois pas vraiment où le narrateur veut en venir. C'est longuet et la description interminable de cette soirée dont on ne sait pas grand chose semble un peu futile.

Page 101, chapitre 5 (partie 1) :
Quelques moments m'ont fait sourire, le passage avec le chauffeur de taxi asthmatique notamment, ou encore quand dans le chapitre 2, le narrateur explique que son métier consiste à supprimer les scènes inutiles (j'y ait vu un clin d'oeil malicieux et vicieux au premier chapitre), mais je ne comprends toujours pas vraiment de quoi ce livre parle. J'attends que l'histoire commence, que quelque chose se passe. Je ne sais pas par où ça va arriver, mais j'ai envie d'y croire.

Page 227, chapitre 2 partie 2 :
C'est long, c'est long, c'est terriblement long.
On n'en fini plus avec les repas, les errances inintéressantes et les repas encore une fois. Je ne vois toujours pas où l'histoire nous mène. J'ai l'impression que l'on pourrait couper des pages et des pages et se retrouver avec la même histoire. Je ne comprends pas l'engouement autour de ce livre. Je suis malheureusement bloquée avec puisque j'ai des heures de train devant moi et terminé le second livre que j'avais apporté.

C'est terminé et c'était terriblement laborieux. Que c'est long, que c'est lent, que c'est chiant.
Je ne me suis jamais attachée aux personnages, tous semblaient creux et inexistants. La révélation finale ne m'a rien fait ressentir malgré son côté très choquant, je n'avais qu'une hâte, fermer ce livre et passer à autre chose.
Première grosse déception dans la collection de livres éditée par la maison Monsieur Toussaint L'ouverture.
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J'ai choisi le livre par sa couverture en miroir mais aussi car il a reçu le prix des lecteurs 2014 Points. J'ai mis près de 200 pages pour arriver à savoir qui est Leila Millar, décrite dans la 4ème de couverture. J'ai bien cru que cela n'arriverait jamais…
L'histoire m'a fortement déçue et j'ai trouvé le livre sans grand intérêt malgré toutes les bonnes critiques qu'il a reçu. J'ai eu de la peine à devoir mettre le tiers du livre pour enfin entrer dans une certaine action et au moment où on commence à s'attacher aux personnages, ils meurent.
Je n'ai absolument pas compris pourquoi le livre se termine comme ça. Mais au final, l'effet n'a pas passé pour moi.
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Quel ennui !
Un empilement de scènes tirées en longueur et des dialogues creux. Par exemple le dialogue avec le chauffeur de taxi asthmatique ; ou alors l'amas de détails sur l'assurance santé. Ou alors la lettre du fils mal-aimé, cette lettre me semble fabriquée.


Pourtant, sur les premiers chapitres, j'ai aimé ce narrateur cynique, son humour noir et son autodérision.
Lecture abandonnée après 150 pages, sans états d'âme.


Je tiens à signaler un détail curieux. Karoo, le narrateur cynique, gagne son pain en tant que script doctor : il élague les scénarios des auteurs débutants en leur donnant du mordant, pour le grand bonheur des producteurs rapaces. Eh bien, à mes yeux, Tesich aurait dû commencer par couper dans les longueurs de son propre oeuvre ! D'autant plus qu'il nous explique le mode opératoire.
Découvert en livre sonore. La qualité de l'interprétation n'est pas en cause, elle est sans reproche.
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Désolée d'être dure ainsi pour ce roman si glorifié. Je pense que je ne suis sans doute pas d'humeur à l'apprécier. L'histoire d'un anti héros, un homme vieillissant, qui retouche des scénarios pour le cinéma (il en vit très bien) et qui se dit lui même porteur de multiples maladies. La principale étant l'impossibilité de se retrouver seul à seul avec un autre être humain, même dans un couple. Besoin d'avoir un observateur. Avec cela, c'est un menteur continuel qui met à distance un fils qu'il n'aime que lorsqu'il ne le voit pas. Il est d'une lâcheté révoltante et j'ajoute son impossibilité d'être ivre, ce qui semble vraiment lui tenir à coeur, et donc, je suppose d'oublier la nullité totale de sa vie d'homme riche. Bon... pas accroché du tout au personnage qui m'agace avec des problèmes qui n'en sont pas et va aller au delà de tout, histoire en fait de pimenter sa vie si bancale. Je mets 2 étoiles pour le style car c'est bien écrit et caustique, c'est certain, c'est juste que les héros ainsi déprimés et déprimants et cela sur plus de 500 pages, ce n'est pas pour moi.
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"Karoo" de steeve Tesich (600P)
Ed.Points

Bonjour les lecteurs….

Aie !!!
Mais que je me suis ennuyée à la lecture de la vie de monsieur Karoo !!!

Karoo est un être cynique, pathétique, menteur et nombriliste.
Il remodèle des scenarios pour en faire des soaps grands publics qui assureront de grosses rentrées d'argent aux producteurs véreux et à lui-même.
Entre deux verres de vodka ( ou autre alcool), Karoo se fout de tout et de tous .. famille, amis connaissances.
Jusqu'au jour où il va prendre sous son aile une jeune femme et essayer de se racheter de son comportement peu glorieux.

Voici Karoo ou l'histoire d'une désespérance.
L'histoire d'un loser, d'un désabusé.
L'histoire de l'Amérique des manipulateurs.

Alors ,malgré le nombre de critiques dithyrambiques distillées parles lecteurs et groupes de critiques, je n'ai pas trouvé ce livre spécialement bien écrit (? problème de traduction? ).

La vulgarité du personnage ne m'a pas amusée et ne n'a pas réussi à m'arracher l'ombre d'un rictus en guise de sourire.
Pas grand chose ne bouge dans la vie de Karoo.
J'ai vainement attendu qu'il se passe quelque chose qui aurait retenu mon attention .. que nenni !

Des redites à l'infini, les descriptions à l'excès et la lourdeur du style ont entrainé, chez moi, une GRANDE lassitude de lecture au point que passé la moitié (quasi les 2/3) du récit j'ai refermé le livre avec violence et suis passée à autre chose.
Il rejoindra d'autres congénères dans une boite à livres.
Inutile de rajouter que je n'ai éprouvé aucune empathie pour le personnage.

Et dire que certaines critiques présentent ce bouquin comme hilarant !!!!
En fait, j'ai trouvé ce livre creux !

Ceci est le 2° et dernier roman de cet auteur d'origine serbe, roman achevé quelques semaines avant sa mort soudaine.
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L'essence même du livre distille un sentiment galopant d'être toujours souillé à la lecture par l'implacable merditude de l'homme. le personnage de Saul étant déjà un bon spécimen type de celui qu'on ne voudrait pas avoir dans sa vie, sachez que ce n'est rien par rapport à l'autre personnage principal, le Big Boss, le Diable en personne : Cromwell, réunissant tout ce qui est détestable dans les hautes figures d'Hollywood. Nous avons donc là un concentré de jet set, de mondanité, de vacances au soleil, d'un problème avec la figure du père, d'un sérieux manque d'ambition et de pathétisme global, avec pour figure de proue le mensonge et la vanité.

Bref, en gros : les femmes en prennent plein la gueule, les enfants aussi, et ceux qui écrivent les films, et ceux qui voudraient écrire des films ou jouer dedans et ceux qui n'avaient rien demandé. Et en plus ça finit mal. Mais c'est quand même vraiment bien écrit, avec pile la bonne dose d'auto-dérision, de cynisme, d'humour et de critique pour donner envie de le lire jusqu'au bout. Un côté un peu Dan Fante sur les bords. Avec une version revisitée d'Ulysse qui vaut sacrément le détour.

(voir la critique intégrale sur le blog)
Lien : http://lecombatoculaire.blog..
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Désespérant ce personnage, je n'ai finalement pas,bcp aimé
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Ce roman est un drame dont l'épicentre est un drôle de zèbre.
Saul Karoo, écrivaillon cinéaste, enjolive ou massacre les scénarii jugés impropres à la consommation hollywoodienne.
Vivant dans une opulence qui ne doit rien à son génie, il évolue mollement, petite planète égocentrique poussée par les impératifs de ses névroses et de ses addictions. Voici un aperçu non exhaustif de sa collection personnelle de dépendances : la caféine, l'alcool, son ex dont il ne parvient pas à divorcer franchement, la mise en scène de son quotidien (entre exhibitionnisme et voyeurisme inversé), le mensonge (chronique, même quand il n'est pas nécessaire), la lâcheté...
Entre ces pages, il nous livre un long monologue intérieur, entre états d'âme et nombrilisme.
Cynique, infantile parfois, lucide souvent, férocement drôle aussi.
Un portrait insolite, noir et cru que je n'ai que modérément apprécié malgré sa grande finesse d'esprit.
Trop long, trop répétitif et clôturé par une chute d'une grande tristesse.
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Karoo, que dire…
Le résumé porte à confusion. Alors certes, le titre porte le nom du personnage principal et cela indique logiquement que l'on va en manger du Karoo, entrée, plat et dessert, et même café et chewing-gum pour l'haleine (et j'en ai fait des overdoses), mais je regrette de n'avoir pas eu plus de Leila au menu (d'où le résumé qui m'a induite en erreur). Karoo a l'art d'agacer, même d'énerver par moment. On se demande quel dessein il a à complaire aux espérances des autres, à agir comme un total *bip*. Est-ce une excuse pour simplement être qui il est et jouir de l'attention qu'on lui porte, que cela soit en bien ou en mal ? Ou est-ce vraiment, comme il le dit, pour ne pas décevoir ses interlocuteurs, pour les conforter dans leur quotidien, dans leur vision de bons samaritains face à un homme qui se désintègre petit à petit sous leurs yeux ?
Et l'on sent que quelque chose se trame, que quelque chose va arriver, que ça grouille et que ça attend simplement d'exploser et pourtant Karoo ferme les yeux, constamment demandeur de public, d'attention et de spectacle. Il vit sa vie comme un film et parfois les situations deviennent des scènes burlesques et frisent le ridicule. Karoo par-ci, Karoo par-là, et c'est dommage de ne pas avoir eu assez de Leila ou de Billy.
J'ai avancé dans le livre et j'ai lu ses émotions, ses sentiments, son chagrin en me disant parfois « la faute à qui ? » et puis j'ai terminé en ayant eu simplement pitié de lui…
La qualité d'écriture de Steve Tesich n'en est pourtant pas entachée et c'était vraiment agréable de le lire et je n'ai pu m'empêcher de faire l'analogie entre le succès dramatique de Leila et de son film avec son propre drame. Parce que même si je n'ai pas réellement apprécié ce roman, il serait de mauvaise foi d'ignorer le succès qu'il a rencontré à sa sortie.
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Ce livre m'a été offert et je ne pense pas que de moi-même je l'aurais lu. L'histoire Saul Karoo est un scénariste aux Etats Unis d'origine roumaine qui est spécialisé dans la réécriture de scénarios pour l'industrie du film afin qu'ils correspondent aux attentes hollywoodiennes. Il est atteint d'une maladie très spéciale : il peut boire autant d'alcool qu'il veut ..... il n'est jamais ivre. Il est cynique, méchant, solitaire enfin un personnage pas très attirant, qui fuit même son fils, en pleine procédure de divorce. Mais sa vie va basculer quand son chemin va croiser celui de Leila Millar, une serveuse qui rève d'être actrice. Elle n'a aucun talent sauf celui d'être...... mais je n'en dirais pas plus.
Pendant les 200 premières pages je me suis "accrochée" pour ne pas reléguer le livre au fond de ma bibliothèque. Je ne voyais pas où voulait en venir l'auteur, le héros était très franchement désagréable et sans grand intérêt pour moi. A ce moment là intervient dans le récit des évènements qui le rendent un peu plus intéressant, il y a une intrigue mais même la fin est à mon avis décevante.
L'auteur nous fait partager le monde du cinéma et d'Hollywood mais sans rien révéler que l'on ne connaisse déjà. Je ne suis pas très enthousiaste sur ce livre. C'est un récit sur les états d'âme d'un homme sans scrupules qui va se trouver pris à son propre cynisme.
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