Azincourt par temps de pluie

Premier livre de Teulé que j'aie lu et grande déception. L'auteur hésite entre un langage volontairement anachronique et une langue vernaculaire. le résultat est déroutant. La description de la bataille, par ailleurs, est riche de renseignements historiques et de détails cocasses. A lire en mémoire de cet auteur décalé.

Grosse déception. Je me faisais une joie de lire ce roman dont tant de gens vantent les qualités et l'humour et … je n'y ai pris aucun plaisir.

À part une ou deux expressions bien senties et amusantes, je n'ai pas esquissé un sourire. Je n'ai rien contre la vulgarité quand elle sert le propos, mais ici je n'y ai pas vu d'intérêt.

Tant pis pour le style, au moins je vais être plongé dans cette fameuse bataille, me suis-je dit après quelques pages. Même pas. L'ensemble est sacrément confus, je n'ai pas visualisé les forces en présence à la lecture ni compris les stratégies. Heureusement les quelques schémas et cartes sommaires permettaient de s'y retrouver. Mais je n'étais pas non plus là pour les stratégies, je pensais vibrer et vivre cette épopée et cette cinglante défaite aux côtés des arrogants français, certains de leur victoire et bien décidés à empêcher l'armée anglaise de rentrer chez elle. Non plus. Je n'ai ni vibré, ni ri, ni tiré même un enseignement quelconque de cette lecture. Dommage pour un roman historique dont je suis pourtant friand.

Jean Teulé n'est pas un mauvais auteur. Je sais reconnaître un mauvais auteur d'un roman que je n'ai simplement pas aimé. Peut-être faudra-t-il que je me procure un autre de ses romans pour me faire un second avis.

Déception donc, mais j'en tire un bénéfice, il faudra que je lise d'autres oeuvres relatant la bataille D Azincourt. Car si le roman m'a déplu, les faits eux semblent passionnants et méritent d'être approfondis (un comble lorsque l'on sort d'une lecture entièrement dédiée audit sujet)

Au village sans prétention, j'ai la réputation d'être « bon public », il faut croire que cette indulgence s'arrête à la lettre T. Tant pis si je provoque un Teulé général mais le premier terme qui me vient pour qualifier ce roman est « affligeant ». Je veux bien croire que l'auteur s'est abondamment documenté sur cette bataille qui reste dans le TOP 5 des défaites françaises les plus humiliantes. J'admets avoir appris, après vérification d'autres sources, quelques anecdotes sur cette Berezina. Cette remarque est anachronique ? Sans doute ! Mais ce n'est pas moi qui ai commencé !
La fluidité du récit de ce mémorable fiasco est impossible parce que constamment gâché par la pénible incursion de dialogues où se mélangent un argot de titi et une pâle imitation du vieux français. Enfin, habituellement, je ne suis pas choqué de l'utilisation d'un vocabulaire cru et de quelques descriptions salées. Pourtant, transformer sans arrêt (du c… ?) ce champ de bataille en lupanar à ciel ouvert avec des descriptions qui ferait passer le professeur Choron pour la Comtesse de Ségur s'avère insupportable. Au bout de très peu de temps, cette prétendue truculence brouille l'écoute. Mon calembour et ma contrepèterie sont vulgaires ? Sans doute ! Mais ce n'est pas moi qui ai commencé !

Soit je vieillis mal, soit c'est cet écrivain que j'admire tant depuis mes découvertes de Darling, Bord Cadre et surtout Je, François Villon.

Je vais tenter de me convaincre que c'est moi.
Il n'y a pas de raison.
Par temps de pluie aussi.
Je vais relire Darling.

Ce n est pas le 1er ouvrage de Jean Teule que je découvre.,mais c est le 1er à me décevoir. Je me suis carrément ennuyée. Je suis allée jusqu ai bout en espérant trouver un intérêt.. En vain. Les références historiques ne sont pas évidentes.
Les plaisanteries grivoises n apportent rien..

En bref :
Petite déception pour grand livre...

De quoi ça parle ?
Fait historique réel, épouvantable.
Une bataille que les français pensaient gagner haut la main. Probablement trop confiant, la bataille fait quand même 10 000 morts (du côté français !!)

Mon avis :
Aussi horrible soit-elle, je n'ai pas réussi en entrer dans cette histoire... J'accroche pourtant terriblement bien avec la plume de Teulé, mais allez savoir pourquoi, ici je me suis trainée ce roman. Je ne m'attendais pas à ce genre de récit je crois, c'est très factuel, et il manque, selon moi, le piquant de Jean Teulé. Je n'ai pas du tout retrouvé la malice de l'auteur (peut-être hormis les rares moments où il parle de Fleur de Lys...).
Je ne renonce pas à continuer à découvrir l'oeuvre de ce grand écrivain, les autres romans que j'ai lu ont été des coups de coeur ou presque.

L'auteur décrit la formidable défaite de la bataille D Azincourt en 1415 contre les anglais, avec la verve et l'humour qui le caractérise.
Les français, en surnombre et sûrs d'eux, se sont fait massacré comme des arrogants qu'ils étaient.
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Je ne suis pas un habitué de Jean Teulé mais, sa bonne réputation et le sujet du livre m'ont attiré. Ma déception fut grande à la lecture de ce livre. Je n'accroche pas à l'humour, le livre me semble long alors qu'il fait qu'une centaine de pages.
Le style fait douter de la réalité des anecdotes racontées, qui semblent pourtant bien vraies (pour celles que j'ai vérifié).

Azincourt, une bataille perdue par les français par trop de suffisance, de certitudes, et de stratégie dépassée. Mais là c'est peut-être une habitude !
L'évocation des combattants, de l'attente ne manque pas d'intérêt. Mais en ce qui concerne les affrontements j'ai trouvé le récit très gore. Je sais , un combat ce n'est pas éthéré mais j'ai eu du mal dans ce descriptif avec la sensation que l'auteur s'y complaisait.
Bref je suis allée jusqu'au bout du roman, contente de le refermer et de passer à autre chose.

Mince alors , je ne m'attendais pas à ce genre de lecture. J'avais plutôt un très bon souvenir du magasin des suicides et de Mangez le si vous voulez.
Je m'arrête tôt dans cette lecture , page 37 car j'y trouve pas de plaisir. L'humour de Jean Teulé match pas ce coup ci. Pourtant, j'aimais également beaucoup écouter sa gouaille que je pensais retrouver. Dans une épopée chevaleresque escomptée qui plus est... Mais que nenni, rien de cela. Tans pis, d'autres lectures m'attendent. C'est la déconfiture Azincourienne pour le coup!