Entrez dans la danse

Moi qui me faisait une joie de lire de nouveau un livre de Jean Teulé ; me voilà bien déçue.

Que vous est-il arrivé Mr Teulé, vos neurones se sont tout à coup mis a danser une sarabande de folie le tout additionné par moment de gros mots et de une ou deux phrases en référence à des chansons comme :
- Et tu danses avec lui ! ... la tête sur son épaule ...
(chanson de C. Jérôme)
- Arrêtez ! Arrêtez la musiiique ! ...
(la chanson et l'interprète ne me reviennent pas).

Enfin, bref vous vous êtes perdus dans Strasbourg parmi les "danseurs de Saint-Guy" ; comme eux vous ne finirez pas cramés comme de vulgaires morceaux de bois, pauvres corps squelettiques affamés ; mais je me permet de vous dire que pour cette fois c'est raté (en ce qui me concerne) je n'ai pas du tout vu l'intérêt de cette historiette et les rires où ébauches de sourires que j'en attendais n'étaient pas au rendez-vous.

Belle déception !

(à charge de revanche, comme on dit, pour un prochain de vos livres qui me plaira je l'espère autant que "Le Montespan")

Je n'ai pas compris l'engouement du public pour les romans de cet auteur.
C'est sûr qu'après le flamboyant roman fleuve de Tom Robbins, celui de Jean Teulé, « Entrez dans la danse », lu en deux heures de temps, m'a paru d'une bien triste saveur.
J'ai compté aussi, que cette « nouvelle » maigrelette, avec ses sous-chapitres et retour à la page, contenait exactement 125 pages pleinement écrites.
Ce qui est pour moi une belle escroquerie.
*

Jean Teulé aurait pu faire l'effort, au prix où sont vendus ses romans, d'écrire un beau récit, qui est tiré d'une histoire vraie de 1518.
L'histoire très étrange et réelle, où près de 400 strasbourgeois entrèrent en transes, et se mirent à danser frénétiquement pendant des journées entières. Les scènes inexpliquées et hallucinantes de transe et de psychose collectives, d'après certains historiens, étaient terrifiantes.
D'autant plus que ces femmes et ces hommes dansaient jusqu'à l'épuisement et jusqu'à la mort. On dénombrait par jour, une quinzaine de danseurs, morts de déshydratation ou d'accidents cardio-vasculaires, en cet été 1518.
*

Je ne suis jamais entré dans la danse, les personnages et l'histoire manquant cruellement de corps, d'épaisseur et de verve. Et l'auteur fut plutôt avare en description alors qu'il aurait dû écrire un roman plus nerveux, plus jouissif, et être inspiré par ces danses endiablées qui emportaient les personnes dans un état épileptique.


Et puis non ! non ! non ! Monsieur Teulé.
Vous êtes un piètre historien et je n'accepterai jamais que vous travestissiez la réalité des choses, avec votre anticléricalisme douteux.
Parce que vous mentez honteusement sur la réelle fin de cette histoire vraie, en rendant une fois de plus, l'Eglise Catholique coupable du « charnier » décrit dans votre livre.

Parce que ce n'est pas de cette manière que ces danses étranges se sont terminées.
*

Alors chères lectrices et chers lecteurs méfiez-vous des contrefaçons et ne prenez pas pour « pain bénit » ce genre de récits pseudo-historiques.

Pour moi c'est un double zéro pointé…

Première expérience littéraire avec Jean Teulé que j'appréciais dans... l'Assiette anglaise... Que j'appréciais aussi au fil des émissions radiophoniques . J'ai donc sauté le pas. J'ai aimé l'entrée en matière. Dès les premières pages, le décors, l'intrigue, les personnages sont plantés. Mais... je me suis ennuyé après la première danse. Phrases longues, vocabulaire anachronique ("Dansefloor", "boîte de conserve",
"Ah la vache !", "Tous les danseurs alimentés se mettent dorénavant à chier sous eux et c'est vraiment dégueulasse", "rave-party", ""L'autophage fou de jalousie, en buvant son hémoglobine, geint: - Et tu danses avec lui !... la tête sur son épaule..." (s'agissait-il de donner une autre lecture humoristique ? Façon fable ? Si oui, je n'ai pas adhéré).
Bref, c'est très rare, mais je n'ai pas pu aller au-delà de la moitié du livre. Déçue.

Je ne sais pas au juste pourquoi j'ai acheté ce livre, et surtout pourquoi je l'ai lu jusqu'au bout .
Je n'y ai rien trouvé.
L'histoire se résume en 2 lignes et il ne reste que des mots mal écrits, dans un langage désagréable.
Cela faisait longtemps que cet auteur me faisait de l'oeil.
On le voit régulièrement sur les plateaux.
Mauvaise pioche , on ne m'y reprendra plus.

C'est la première fois que je lis Jean Teulé. Cet ouvrage était "présenté" dans ma bibliothèque de quartier alors je me suis laissée tenter.
L'histoire d'un fait divers du 16ème siècle, à Strasbourg, où une épidémie de folie a envahi la ville. ça semblait plutôt intéressant même si je ne suis pas trop roman historique.
Résultat, j'ai abandonné après 80 pages. Une catastrophe. le style est un mélange de langage plus que soutenu et d'argot d'aujourd'hui. Bref, un très mauvais mélange. Les phrases sont parfois complètement incompréhensibles au point que j'ai dû les relire plusieurs fois.
Une grosse décéption. Je ne vous encourage pas à tenter l'expérience. Il semblerait que même les fans de Jean Teulé ne comprennent pas ce qui a bien pu lui passer par la tête...

Le seul intérêt de ce livre réside dans le thème choisi: l'épidémie dansante strasbourgeoise de 1518 durant laquelle le désespoir a poussé des centaines de personnes à danser jusqu'à en mourir. En même temps, vu la situation (famine et menace d'invasion par les turques), mourir de ça ou d'autre chose...
Pour le reste, c'est raté. Il est, tout à fait, possible de narrer de vieilles histoires avec les mots d'aujourd'hui. Par contre, cette manie de placer toutes les cinq pages un mot grossier pour faire "cool", n'a aucun intérêt et pollue inutilement la lecture. Il en va de même des trop nombreuses références anachroniques.
Autant Charlie IX m'avait beaucoup plu, ce qui doit rendre d'autant plus importante ma déception pour celui-ci.

J'aime beaucoup l'écriture et le style de Jean Teule. Toujours farfelu et avec des dialogues drôles et toujours bien placés.
J'ai été très déçue de cette oeuvre ci. Je n'ai pas rit, n'ai pas sourit et n'ai trouvé aucun intérêt à ma lecture.

Cela ne m'empêchera pas piur autant de lire d'autres de ses écrits.

C'est toujours une surprise de découvrir une roman de Jean Teulé. Plutôt pas très bonne celle ci. Cette histoire de transe collective, même si elle est basée sur des faits historiques, ne m'a pas du tout accroché. le contexte est sordide et miséreux.
Le roman est pourtant court, mais je l'ai laissé avant la fin.

Je suis passée à côté du roman, je n'ai pas pu le finir, car la seule chose qu'il se passe c'est que les personnages dansent. Pendant 150 pages ça fait long de ne lire que sur de la danse suite à une drôle d'épidémie.

Je pense que c'est plus un roman d'ambiance historique ou l'auteur nous décrit l'univers de cette période qu'autre chose, malheureusement pour moi je ne suis déjà pas forcément fan des romans historiques mais quand en plus il ne s'y passe pas grand-chose … Bref, j'ai refermé le livre avec déception, puisque j'avais entendu beaucoup de bien de l'auteur.
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Je suis très mitigée sur ce roman. Je n'arrive pas à savoir si j'ai bien aimé ou pas. Quand il est sorti, j'ai lu une critique qui m'a fait beaucoup rire : « finalement, il ne se passe rien dans ce roman. Les protagonistes dansent ! » C'est tout à fait ça, mais bien sûr, c'est un peu plus complexe.

L'auteur s'est inspiré d'un fait divers qui s'est déroulé au XVIe siècle à Strasbourg. Des hommes et des femmes se sont mis à danser sans aucune explication. Jean Teulé leur a donné une histoire.

Ce qui frappe dans ce roman c'est l'univers que l'auteur nous restitue. L'Alsace du XVIe siècle est loin de l'image d'Epinal que nous nous faisons de la fin de la Renaissance. On est loin du faste de la Cour de France, du raffinement de l'art italien. le livre commence sur la famine qui frappe la région Est. Nous croisons deux couples. Chez le premier, la femme vient de tuer son bébé en le jetant d'un pont. Chez le deuxième, les jeunes parents viennent de manger leur fille. Cette entrée en matière donne le ton ! La première mère se met à danser. Elle ne peut plus s'arrêter et ne peut même pas s'expliquer. Elle ne parle pas. Elle semble être entrée dans un autre monde. Petit à petit, de nombreux habitants la rejoignent. Tout le monde danse sans fin.

Jean Teulé semble chercher des raisons à cette hystérie collective. Ce peuple qu'il nous décrit est un peuple pauvre, qui tente de survivre tant bien que mal. L'auteur insiste lourdement sur ce point en mettant en exergue le gouverneur de la ville qui vit dans l'opulence alors que tout le monde meurt de famine. le malheur touche souvent les plus pauvres. Ils deviennent fou de ne plus manger.

Impossible de s'attacher aux personnages de cette histoire. Nous passons d'un point de vue à un autre très rapidement. J'aurais vraiment aimé que le récit se pose sur un personnage. Je n'ai pas réussit à compatir avec ces gens.

Même si je sais bien que le passé n'est pas tout beau, tout rose, je n'ai pas aimé les nombreux détails scabreux qui jalonnent le récit. Je ne comprends pas leur utilité dans le récit.

Par contre, l'auteur nous montre toute l'horreur d'une époque : les plus puissants jouissent de la vie et de leur fortune, le clergé monnaie l'accession au paradis. Jean Teulé met en évidence l'insupportable hypocrisie du système clérical. Il est difficile d'imaginer cela aujourd'hui.

Le style de Jean Teulé est intéressant. Il est concis et direct. Il aime les descriptions et je trouve qu'il en a vraiment abusé. A longueur de pages, il nous commente la danse, la danse et encore la danse…

Ce n'est surement pas un roman dont on se souviendra longtemps.
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