Le Montespan

Le Montespan de Jean Teulé, c'est un peu comme les blagues de l'oncle Maurice au repas de mariage de la cousine Yvette. A la première, on rit franchement : tonton a de la verve et sa bonne humeur nous change de notre quotidien policé. A la seconde, on sourit. Puis, on se contente d'un hochement de tête, avant de sombrer dans l'indifférence voire l'ennui avec une question : fallait-il 300 pages pour évoquer les secrets d'alcôve de Louis XIV ? Cette description de la face cachée du roi Soleil est pourtant anecdotique quand on connaît les terribles prédations qui accompagnaient ses conquêtes militaires ou encore la reprise de la répression contre les protestants. Plus grave que les blagues de carabin (si elles pouvaient conduire vers des lectures plus sérieuses ou quand le mot vulgaire peut conduire à la vulgarisation), il est à regretter que l'auteur, par ailleurs, bien documenté, n'explore pas davantage les mécanismes du pouvoir royal. La volonté de contrôle du souverain, notamment à Versailles, cette « prison dorée » pour reprendre l'expression de Joël Cornette passait bien sûr par la prédation sexuelle dont le cocu n'est pas la victime principale. Les résistances à la monarchie absolue telles qu'elles pouvaient se manifester en province ne sont pas non plus exposées alors que ce personnage de Louis-Henri de Pardaillan pouvait le laisser espérer. Au XVIIème, ils étaient nombreux à être trompés par le roi et pas seulement dans un lit à baldaquin.

Une première fois pour moi avec ce roman de Jean Teulé et je suis un peu septique. Moi qui aime les jolies tournures de phrases, la pudeur et la poésie j'ai été servie !
C'est sans conteste bien écrit et prenant mais un peu trop cru à mon goût.
L'histoire parle d'amour, le marquis de Montespan est fou d'amour, mais j'ai du mal à retrouver la ferveur et la beauté d'un amour. Cela ressemble plus à un amour de feu et de corps. Quant à la contesse, elle fuit le logis familiale, trompe son mari et abandonne ses enfants. L'engagement et la maternité elle n'en a que faire, ce qui l'intéresse ce sont les diamants, les jolies robes et les meubles luxueux.
Bien que le roman m'ai parut cru et ne répondait pas à mes valeurs, je penses que Jean Teulé dépeint avec honnêteté la société de l'époque. Je ne sais vraiment qu'elle est la part de vérité dans ce roman mais je penses qu'elle n'est pas négligeable.

Autant, il n'est pas besoin de présenter la femme de Montespan, Françoise de Montespan dite Athénaïs favorite du roi Louis XIV, autant nous ne connaissons peu la vie de son mari qui n'a jamais accepté que sa femme soit la favorite du roi, qu'il soit cocu. Toute sa vie, il l'aima et refusera tous les avantages qu'il aurait pu bénéficier en acceptant cette situation.

Si j'ai apprécié ma lecture du le magasin des suicides, ici, la mayonnaise n'a pas prise. Même si j'ai lu rapidement ce roman inspiré de l'histoire, je n'ai pas adhéré au style et au ton scabreux. Tourné au ridicule la vie de cet homme ne m'a pas emballée.

Je suis très mitigée sur ce livre.
Concernant la plume, elle mêle à la fois simplicité, vulgarité et grandes phrases lacunaires. Ce n'est malheureusement pas le style que je préfère, mais le tout se lit néanmoins assez facilement.

Concernant l'histoire (Histoire ?) il s'agit de celle du Montespan, époux de la fameuse marquise, célèbre favorite de Louis XIV. Alors que d'avis général, le marquis devrait être honoré de l'intérêt du Roi Soleil pour son épouse, celui-ci ne demande qu'à la récupérer et, à défaut, crie vengeance contre le Roi.
Soit. Mais dans certaines scènes je ne vois pas bien la distinction entre réalité et fiction (ce qui est dommage pour un roman historique). Jusqu'où va l'absurdité réelle de la situation et comment la distinguer d'un potentiel ajout fictif de l'auteur ?
Evidemment, on peut rire de cet époux cocu qui fait tout pour récupérer sa femme, jusqu'à en être absurde. Au lieu de cela, j'ai ressenti tout du long de la pitié et même de l'énervement contre ce personnage qui en fait trop (sentiments peu agréables mêlés à une écriture souvent vulgaire, comme je le disais).

Mais ce n'est que mon avis...

Vague approche sur des pseudos faits historiques.
La toute petite histoire à la Cour de Louis XIV et l'on aperçoit anecdotes et les us et coutumes de cette époque.
En effet, on connait La Montespan, la maîtresse de Louis XIV, dans ce livre l'auteur nous raconte l'histoire de son mari qui continu à être amoureux et qui toute sa vie n'aura de cesse de récupérer sa femme. Osant braver le Roi.
A travers son roman, Jean Teulé, restitue une certaine atmosphère de l'époque des précieuses ridicules, des salons mondains mais aussi des garnisons du Roi.
Mais bien sûr, il a aussi beaucoup d'imagination ! Les ¾ des choses était pure invention.

Sous le règne de Louis XIV avoir sa femme dans le lit du roi était une source de privilège pour le mari certes riche mais cocu. Voilà l'incroyable histoire racontée dans ce roman basé sur l'histoire véridique de comte de Montespan. La mésaventure de ce malheureux est intéressante, plaisante, surprenante et c'est sans compter son attrait historique. J'ai aimé le style de l'écrivain mais ce livre contient de nombreux passages qui n'apportent rien au roman et qui découragent un peu à sa lecture.

Après avoir beaucoup aimé le magasin des suicides de Teulé, c'est donc plutôt confiante que je me suis lancée dans ce roman... Et bien, comment dire... je m'y suis profondément ennuyée !!! Ça l'a pas fait du tout avec moi... Pourtant la plume caustique et sarcastique de Teulé est toujours là, en pleine forme.. Mais peut-être est-ce du au sujet du livre : une biographie romanesque de Louis-Henri de Pardaillan, marquis de Montespan, un homme de la haute, qui n'a plus un rond et qui tombe amoureux d'une dame. Je ne connaissais absolument pas ce personnage historique, la faute a pas de culture, ou bien à mon identité québécoise... Ce qui fait que j'ai trouvé aucun intérêt à ma lecture... Je n'étais seulement pas le bon public !

mon premier Jean Teulé et je ne suis pas plus convaincue que ça. Les portraits sont truculents, au vitriol, mais ce sont surtout des caricatures : la Montespan est une nymphomane arriviste, le Montespan un cocu aussi magnifique que têtu et pathétique (mais un peu attachant ?) , leur fille une "orpheline" dépressive, leur fils un petit c**, le roi Louis XIV fat imbu de lui-même prend consomme et jette .... Un langage fleuri et caustique, des scènes cocasses et grivoises, de l'absurde et du ridicule à tour de bras et le recours récurrent au sexe ont je suppose pour but de maintenir l'attention du lecteur qui a l'impression de se cultiver en lisant ce qu'il croit peut-être un livre d'histoire. La grande Histoire présentée sous un angle salace qui ne la sert pas du tout ! Une petite après-midi suffit pour venir à bout de cette "fable" : on la lit une fois, on sourit, et on passe à autre chose... aussi vite lu que oublier je pense... c'est vraiment ça LE Jean Teulé dont on m'a tant parlé ?

Un peu déçu par cette deuxième lecture d'un roman de Jean Teulé après Charly 9. Je crois que j'aurais plus aimé suivre les aventures de la Montespan, alors que comme le tire le dit, nous suivons les aventures de le Montespan. Et finalement, ce n'est qu'une succession de lamentations de la part de Louis-Henri de Pardaillan, suite au fait que sa femme est devenue la favorite du roi. C'est bien écrit, romancé à souhait, et on apprend beaucoup sur cette période de l'histoire. Mais j'avoue m'être un peu ennuyé avec cette histoire qui ne nous donne que la vue du Marquis. Mais encore une fois, je pense que je me suis tout seul convaincu que j'allais lire une histoire avec deux versions (elle et lui), alors que cette histoire ne parle que de lui.
J'ai donc apprécié le début, quand La Montespan vit encore avec son mari et devient peu à peu la favorite du roi, mais je me suis lassé ensuite et j'étais content d'arriver à la fin.

J'ai du mal à savoir ce que pense de ce livre court mais que j'ai failli abandonner en cours de lecture tant les "mots" m'ont gênée. Je ne connais pas particulièrement l'histoire de cette époque mais j'ai du mal à croire à ce récit . J'imagine que Jean Teulé s'est documenté mais ce qu'il raconte est tellement invraisemblable qu'il faudrait que des historiens me le confirment. En attendant, je prends ce roman pour une "fantaisie" écrite pour choquer , faire parler... et vendre. C'était mon 1er livre de cet auteur, j'avoue n'avoir pas envie d'avoir d'autres exemples.