Un livre passionnant sur un sujet peu traité finalement en litterature: le sort des prisonniers de guerre au sortir de la seconde guerre mondiale.Nous apprenons ici le caractere vital pour notre économie qu'ils ont eu en 1945 et leur intégration dans la société française de l'epoque,en plein processus de reconstruction.L'auteur s'est magnifiquement documenté et son ouvrage n'est jamais ennuyeux ici noys n'avons pas un inventaire fariguant mais un recit vif et alerte nous replongeant dans la France de l'epoque.Incontournable selon moi.
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Les 700 000 prisonniers allemands se sont vite transformés en main-d'oeuvre bon marché. Histoire inédite d'une captivité qui marqua les prémices de la réconciliation.
Lire la critique sur le site : Lexpress
Table ronde proposée par les Clionautes.
Intervenants : Fabien THÉOFILAKIS, docteur en histoire, Centre d'Histoire Sociale des mondes contemporains Paris-I/CNRS, Laurent THIERY, docteur en histoire, historien à La Coupole, Centre d'histoire et de mémoire du Nord-Pas-de-Calais, Christophe WOEHRLE, docteur en histoire, auteur, initiateur
du projet Stolpersteine en France
Modération : Raphaël SPINA, professeur à l'IUT d'Aix-Marseille, docteur en histoire.
Le Reich a importé de force plus de 12 millions de travailleurs européens, dont 2,5 millions de France. Les prisonniers de guerre, soumis à une longue captivité, souvent dans des emplois agricoles, requis du STO après 1943, exposés aux bombes alliées et à la répression, déportés dans les camps de concentration, sont devenus une force de travail essentielle à la poursuite de la guerre. En 1945, l'emploi des prisonniers de l'Axe entre revanche et nécessité, a parfois préludé à la réconciliation.
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