Ce roman, je l'ai dévoré en une journée. le style m'a beaucoup plus, surtout le ton qui me semblait faussement froid et objectif. J'ai vraiment senti à travers la narration une ironie et une moquerie parfois douce, parfois grinçante. L'histoire tourne autour de cinq protagonistes masculins pour lesquels il est impossible d'avoir une seule once d'empathie. Bien sûr, ça peut en rebuter certains·es, mais personnellement j'avais l'impression d'être complice de la narration qui ne semble pas les aimer davantage. Il n'y a pas de protagoniste féminin à proprement parler, mais j'ai quand même trouvé que les femmes avaient une présence symbolique importante. C'est-à-dire que l'on comprend très vite que les hommes qui figurent dans le roman ont bâti leur carrière et se sont élevés « intellectuellement » sur le dos de leur femme et pire encore qu'ils l'ont fait comme si cela leur était amplement dû. Il y a aussi des répétitions dans le roman que je n'ai pas vu comme des longueurs, mais plutôt comme une façon d'insister sur l'absurdité et l'outrecuidance dans lesquelles s'embourbaient les personnages.
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Impressionnante démonstration de style de la part d'une grande autrice qui n'a pourtant plus rien à démontrer. Méthodiquement, sans pathos, France Théoret nous décrit la colère, le mépris, l'indifférence et l'orgueil typiquement masculins.
Lire la critique sur le site : LaPresse
Pourquoi le lire ? Pour le portrait mordant de ces hommes de lettres qui « cultivent de grandes certitudes ». Pour l’ironie subtile qu’inspirent à l’auteure certains écrivains qui, vis-à-vis de leur compagne, confondent « amour, sexe, secrétariat, aide domestique, ressource monétaire ».
Lire la critique sur le site : Chatelaine
Difficile de ne pas succomber à l’incroyable ironie qui se glisse dans ce roman de la poète et essayiste France Théoret. Celle-ci ne mâche pas ses mots pour révéler les failles de la société, à commencer par le machisme.
Lire la critique sur le site : LActualite
Ce roman ironique est finalement d’une implacable efficacité : oui, que de fatuité chez les grands hommes qui s’agitent !
Lire la critique sur le site : LeJournaldeQuebec