Une bible dans la main, et pas mal de citations d'auteurs, rarement d'auteures, dont je n'en citerais aucun, vu le nombre impressionnant
de tristes hommes fortunés recherchant dame fortune pour palier à leurs exigences train de vie bourgeoise, soubrette infortune pour soulager leur libido...cherchons un atout coeur extirpé dans les méandres cérébraux, psychologiques, physiologiques, biologiques de l'être humain. Mais en page 156 chapitre intitulé : Ne pas instrumentiser l'autre; bien sûr un des référents nombreux, mais hors bible, typiquement masculin, un chapitre sur lequel j'émets quelques doutes concernant les rapports égalitaires et amoureux homme femme, la reconnaissance du sexe opposé sur tous les plans concernant l'auteur lui-même. Il saute au yeux; et pas la moindre que la religion ici prend son sens, et l'auteur de reporter son propre jugement en rejetant la faute à Eve seule... Sinon l'auteur aborde sans complexe toutes sortes d'amours, hétérosexuels, homosexuels, lesbiennes en soulignant la responsabilité de l'homme, un choix sexuel lesbien de la femme et consenti face à la violence et la dureté masculine. Elle subit. Elles subissent et subiront toujours même en plein discernement. C'est une lecture enrichissante du point de vue universitaire, litteraire pour le choix des écrivains en état d'âme, une chasse perpétuelle de l'amour stoppant net sur un visage adoré. Pour le reste: à chacun de concevoir ses amours, le remède face à la solitude avec le premier venu, ou une solitude qui n'en ai pas une, pas de celle imaginée et formulée dans l'éducation, ou au contraire un amour non référencé dans cet ouvrage, un choix personnel en tout état de cause.
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Évidemment la fascination provoquée par un beau visage n'est qu'une question de structure osseuse. Des milliards d'êtres ont eu, ont et auront, dans les quelques centimètres carrés de peau, deux yeux, un nez, une bouche, etc. Mais pourquoi ces yeux, ce nez, cette bouche, etc. suscitent-Ils chez certains êtres la sidération? C'est le grand mystère...Les poètes anciens ont inventé la soif inapaisée de Tantale, le rocher imposé à Sisyphe, le foie dévoré de Prométhée. Mais n'ont-ils entrevu les ravages d'un simple visage déchirant le coeur? L'amour, dit le Cantique des cantiques, est fort comme la mort. Telle quelle, l'expression est énigmatique. Échappe-t-il à la mort, ou bien nous la donne-t-il? Le roman de Maupassant qui porte ce titre opte pour la seconde hypothèse. C'est une sorte de remake de Mithridate de Racine.
MTheron2 .Michel Théron s'intéresse dans cet entretien à l'Evangile selon Thomas. Cet évangile dans sa version copte est un recueil de 114 paroles, logia attribués à Jésus. Michel Théron pense, argumente et soutient que cet évangile dit beaucoup sur l'enseignement de Jésus.