C'est tout à fait fortuitement que j'ai emprunté ce livre à la bibliothèque. La quatrième m'a séduit et autant dire, je ne suis pas déçu.
1870, en Provence, au pied de la Sainte-Victoire.
A la Braconnerie, tandis qu'Antoine, paysan dans l'âme, travaille d'arrache-pied pour faire fructifier la terre de ses ancêtres, son père Louis dilapide la fortune familiale lors de folles parties de poker.
Dans sa lutte contre cet homme tyrannique, Antoine ne peut compter que sur une alliée : Maryse, une domestique bossue. Elle se met en tête de marier son jeune maître à la magicienne de la Bastide verte, Claire Charme. Surnommée Colère, qui vit en marge de la société, elle est redoutée pour ses dons surnaturels.
Sur les flancs de la Sainte-Victoire, les bruits de bottes des Prussiens semblent loin. Pourtant Antoine perdra tout dans la guerre qui éclate. A l'exception d'un terrain maudit dont personne ne veut, sur lequel se dresse l'olivier du Diable…
Ainsi, j'ai pensé que le mélange d'un peu d'Histoire, d'ésotérisme pouvait faire une bonne lecture.
Ce livre, dans sa première partie, se rapproche d'un roman de terroir.
Les personnages qui habitent le récit sont très typiques, bien trempés. Les insertions de phrases en provençal créent une couleur et des odeurs locales très marquées. Les croyances et les superstitions dénotent bien de l'époque où se déroule l'intrigue.
Cette partie se déroule avec les rumeurs d'une possible guerre.
Antoine est mobilisé et là commence la seconde partie. C'est la guerre avec son cortège d'horreurs et la déchéance de l'impératrice Eugénie que nous allons vivre au travers des périples d'Antoine.
Cette partie fait la force du livre. Les descriptions des événements sont bouleversant de réalisme et racontent, une fois de plus, l'incurie de l'Etat Major français lors de la déclaration de cette guerre, l'insurrection de Paris et la fuite de l'impératrice.
Les chapitres sont courts ce qui donne un bon rythme au récit. le style est simple.
Bref une lecture agréable.
Commenter  J’apprécie         373
- Il parait que le père Vitalis se ruine avec une pouffiasse de Marseille.
- Une pouffiasse ? quel joli mot, ironisa la jeune femme en sachant qu'elle allait mettre Marthe hors d'elle.
La servante tomba dans le piège. Abandonnant son balai, elle vint défier la demoiselle Charme. Les mains sur le hanches, elle prit un air supérieur et ne mâcha pas ses "jolis mots".
- J'en ai d'autres sur la langue ! Té ! Radasse, paillasse, estrasse. J'en ai vu des tonnes à Marseille quand je vivais au Panier. Les hommes sont tous les mêmes. Quand une fillasse peinturlurée tortille du croupion, ils se mettent à baver puis ils vident leurs bourses.
Il était comme l’aiguille d’une boussole attirée par le pôle. Elle l’aimantait. L’attraction n’était pas seulement physique. Au delà de la beauté, de la volonté, de l’intelligence, de la fierté, il y avait la magie de l’amour. Il était au diapason de la note pure qu’elle émettait et il avait une soif d’exister à travers cette femme. L’aimer, c’était quitter la nuit de la mine, retrouver la lumière.
Il songea à tous les projectiles manipulés par les femmes dans les ateliers, de Berlin où d’ailleurs, des femmes qui portaient la vie dans leur ventre et la mort entre leurs doigts.
VERCINGETORIX
On recherche un
acteur pour tenir le rôle de Vercingétorix. Mais comment était-il ? - DP planches de la
bande dessinée "Astérix le gaulois". - PANO
paysage de la
campagne d'Alésia.ITW
Jean Michel THIBAUX (romancier et scénariste), parlant du physique et de la personalité de Vercingétorix. - DP gens sur site de fouilles archéologiques. ITW Fabienne CREUZENET (archéologue)....