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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Quatre jours seulement, au fin fond d'un hiver venteux dans les Landes, un noël pas tout à fait comme les autres... Un enlèvement, un meurtre, bien sûr on s'y attend, c'est un polar... Ce à quoi le lecteur est bien moins préparé en revanche, même si le titre du roman était pourtant honnête, c'est à être confronté au malaise et au choc que peut créer la rencontre avec le plus ultime de tous les tabous... En ressortira t'il indemne, pas si sûr...
Moi en tous cas j'ai reçu une bonne claque et j'ai même eu besoin à certains moments de poser ma lecture pour m'aérer la tête car je gère beaucoup moins bien qu'Alix de Clavery, la délicate et formidable psycho-criminologue qui suit l'affaire avec son équipe, la terrible réalité de certains secrets nauséabonds...
Cela dit, aucune outrance, aucun abus et aucune démesure chez Danièle Thiéry, qui reste de bout en bout élégante et douce avec son lecteur et ne le malmène pas avec des scènes de tortures excessives ou autres joyeuserie. Juste une prose et une imagination au plus près de la réalité même, mais pas la plus paisible, cela va sans dire...
Une histoire bien ficelée et prenante mais surtout une écriture magistrale qui m'a tenue en haleine de bout en bout. Des personnages attachants et qu'on a envie de connaître d'avantage! Une belle rencontre quoi, mais pour qui a le coeur bien accroché!
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Dans ce livre, on suit les (més)aventures d'Edwige Marion.
Plusieurs points de vus sont alternés : celui de « Truc » un délinquant que tout accuse et qui n'est pas tout blanc (le cadre est fixé dès le début), celui d'Edwige, mais aussi celui d'Alix une psychologue très perspicace spécialisée dans les affaires de violences maternelles. Ces allers-retours dans la tête des personnages nous permettent de prendre conscience de la complexité des interactions humaines. le narrateur n'est pas omniscient et nous sommes plongés dans les pensées des personnages, leurs vicissitudes et leur jardin secret.

Le titre est parfaitement choisi car, tout au long du livre, une série de tabous est abordée : celui de la relation entre une mère et son enfant qui peut parfois être terriblement malsaine et violente, celui de l'accouchement, celui des secrets (bien cachés au fond des placards) des grandes familles bourgeoises de province, celui de la justice (parfois un peu trop soucieuse du « qu'on dira t-on »).

J'ai été particulièrement intéressée par la dimension psychologique du roman, mise en lumière grâce au travail d'Alix : une sorte de profileuse casse-cou et (trop?) impliquée dans l'affaire.

La plume de Danielle Thiéry est fluide et très imagère. le point névralgique de toute l'histoire se déroule dans la forêt landaise et les métaphores filées le rappellent au long du récit, jusqu'à la catharsis qui sera précédée d'une tempête d'une violence inouïe : déchaînement de forces naturelles précédant celui de la vérité, finalement dévoilée.

Ce livre est le premier polar écrit par un policier que j'ai l'occasion de lire, et croyez moi, on voit toute la différence! Rien ne semble tiré par les cheveux. On peut suivre en « temps réel » l'enquête de l'équipe de police et toutes les difficultés auxquelles ils sont confrontés. Avec ce livre on est au coeur de l'action, mais surtout au coeur du réel. Chaque détail semble tout droit tiré d'un procès-verbal et c'est cette proximité que j'ai beaucoup aimé. Toutefois, proximité ne signifie pas « détails glauques à gogo ». C'est même tout le contraire, l'auteure fait preuve d'une grande sobriété, d'un grand respect, alors que les thèmes abordés sont, a priori, plutôt brutaux.

En bref : J'ai été tenue en haleine jusqu'au bout du bout, ayant réellement l'impression de faire partie de l'équipe de police! Danielle Thiéry laisse planer beaucoup de mystères autour du personnage (vraiment central et assez torturé) d'Alix, ce qui laisse bien sûr présager une suite que j'attends avec impatience.
Lien : https://thecosmicsam.wordpre..
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Bien mais sans plus.
« Tabous » est un polar français classique. Je m'attendais à autre chose. J'avais peut-être envie de lire quelque chose de différent.
Tout d'abord, j'ai eu du mal à entrer dans l'histoire. Les nombreux personnages m'ont perdu. Je ne savais pas que ce roman faisait partie d'une série d'enquêtes policières. Même si il n'est pas nécessaire d'avoir lu les autres volumes pour comprendre l'histoire, un certain nombre de détails m'ont échappé je pense et m'ont pénalisé dans cette lecture.
Dans la région de Bordeaux, quelques jours avant Noël, une femme et son bébé disparaissent soudainement. le commissaire Edwige Marion et son équipe de la police judiciaire de Paris sont immédiatement appelé en renfort sur les lieux. Pour la 1ère fois, Alix de Clavery, une jeune psycho-criminologue aux méthodes singulières sera de la partie. Cette affaire de disparition sera la partie immergée de l'iceberg. Au fil des pages et de l'avancée de l'enquête, une série de secrets familiaux sera révélée au grand jour. Par ce biais, D. THIERY abordera des thèmes graves comme la violence faite aux enfants, la difficulté d'assumer sa sexualité et le poids des traditions au sein d'une bourgeoisie provinciale rigide et poussiéreuse.
Les chapitres sont courts et confèrent au roman un rythme soutenu. Les pages se tournent vite, presque mécaniquement.
Les personnages, quant à eux, sont multiples mais pas vraiment originaux ni attachants. le méchant inspire plus la pitié que la peur. Mention spéciale toutefois pour la petite nouvelle : Alix de Clavery qui sort du lot.
Cette intrigue à tiroirs était plaisante mais ne m'a pas convaincue. Je vais laisser passer du temps, et reviendrais sans doute vers D. THIERY plus tard dans de meilleures dispositions… je l'espère.
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"Tabou" se dit d'une chose ou d'un être qu'il n'est pas permis de toucher ou d'un sujet qu'il n'est pas permis d'aborder .
Est en général tabou dans toutes les sociétés, l'enfant auquel il est interdit de faire du mal. Et pourtant, il suffit d'ouvrir les yeux pour constater que ce tabou spécifique est bien mal respecté! Danielle Thiery, première femme commissaire divisionnaire en France est vraiment bien placée pour savoir que le mal est partout à l'oeuvre et que trop souvent ce sont les petits qui en font les frais.
Ce sujet douloureux est au centre de son nouveau roman. En pleine période de Noël, la commissaire Edwige Marion se trouve confrontée à la disparition d'une jeune mère dans les locaux d'un service pédiatrique et à la découverte de son nouveau-né dans un panier de linge sale.
Séparée de son époux iranien et mère d'un autre enfant, un petit garçon de six ans, Célia a disparu subitement et malgré les recherches menées, elle reste introuvable, ce qui conduit à craindre qu'elle n'ait été la proie d'un meurtrier prédateur.
Cependant sa famille proche, son frère et ses parents, ont une attitude bien étrange et ne sont peut être pas aussi innocents qu'ils cherchent à le faire paraître.
Pour mener cette difficile enquête la commissaire Marion sera épaulée par Alix la brillante psychologue, dont les intuitions fulgurantes permettront la résolution de l'enquête .
Au sein de la forêt landaise, dévastée par un vent violent, toute l'équipe policière passera un bien triste Noël qui verra la révélation d'une tragique vérité.
Je découvre Danielle Thiery avec ce roman et j'ai été un peu déroutée au début par l'utilisation alternative des noms et prénoms des membres de l'équipe qui sont manifestement des personnages récurrents mais que je ne connaissais pas, ce qui m'a demandé un temps d'adaptation.
L'évocation des affaires passées m'a également laissée perplexe (qui est Swan pour la psychologue Alix et que s'est il passé pour que ce personnage revienne la hanter?)
Passons cela car ce n'est pas primordial; ce qui m'a par contre nettement plus dérangée, c'est le style d'écriture qui parfois fait fi de la grammaire et de la construction de la phrase (j'ai du en relire certaines plusieurs fois ), l'utilisation de mots d'argot qui paraissent déplacés dans le contexte où ils sont utilisés ou même incompréhensibles (qu'est ce qu'une "marrade" ? que veut dire "se détroncher à se démolir les cervicales"? " se cuire les yeux" ?) et les impropriétés dans certaines descriptions ( on n'éclaire pas une lampe, on l'allume p 122) ( on n'intime pas de la rejoindre, on intime l'ordre de la rejoindre page 93)
Par ailleurs quand deux femmes s'échappent ensemble pour un road trip imprévu, on pense à Thelma et Louise et non à Tatie Danièle (p 413)
Je suis surprise qu'une relecture attentive n'ait pas permis de purger le texte de ces bourdes, ce qui aurait permis au lecteur exigeant d'aborder le roman dans toute sa complexité et sa richesse thématique sans ronchonner.
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Premier livre de Danielle Thiéry que je lis et s'il peut se lire indépendamment des précédents il y a quand même des personnages qui étaient déjà là avant et dont je ne sais pas grand chose. Pas trop gênant cependant pour l'histoire en elle même.

Une jeune mère et sa fille de 4 mois disparaissent d'un service de consultations pédiatriques, à quelques jours de Noël. La police de Bordeaux fait appel à ses collègues parisiens spécialisés dans les disparitions et les crimes et maltraitances sur des enfants.

Plus le lecteur avance dans l'histoire et plus il se rends compte que l'affaire devient complexe, sordide, et difficile à démêler.
J'ai particulièrement aimé la psycho-criminologue Alix de Clavery, extrêmement douée et clairvoyante. Un peu moins les policiers masculins qui ont du mal à extrapoler et tentent de rester dans l'évidence, même si elle est tirée par les cheveux. Les autres personnages ne m'ont pas non plus tellement accroché et j'ai trouvé particulièrement ennuyeux les agissements anarchiques et surréaliste du petit malfrat en cavale.

Dans l'ensemble une lecture plutôt pas mal tout de même et si j'en ai l'occasion je lirai d'autres romans de Danielle Thiery.

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Je n'avais encore jamais lu de Danielle Thiéry, pourtant je l'ai croisée à Saint Maur en poche et elle m'a donné envie de découvrir sa plume. Et puis, j'ai pas cherché plus loin ... jusqu'à ce que j'entende une super critique de "Tabous", je n'ai pas cherché plus loin et je me suis jetée sur mon bouquin. Oui, je suis comme ça, je ne planifie pas toujours mes élans de lecture ...

Dans un hôpital d'Arcachon, une femme et son bébé de 4 mois disparaissent mystérieusement. le commissaire de la PJ de Paris, Edwige Marion, descend épauler son ancien collègue bordelais, accompagnée d'Alix de Clavery, une jeune psycho-criminologue aux méthodes singulières.
L'enfant est retrouvé… sans sa mère.
Commence alors une enquête difficile où la spécialiste se heurte aux murs du silence et à la puissances des tabous.

Alors, je suis un peu mitigée au final. Certes, j'ai eu un bon moment de lecture et je n'ai mis que quelques jours pour venir à bout de ces 445 pages mais je me rends compte que j'ai déjà oublié pas mal de détails du livre alors que je l'ai terminé juste avant Noël (quand je dis que je suis en retard sur la rédaction de mes billets, c'est pas un mensonge !).

Et pourtant, je me suis bien laissée embarquer dans cette histoire, à la recherche de Célia et de sa petite fille dont j'ai mangé le prénom. C'est plutôt bien ficelé, je me suis laissée surprendre plus d'une fois mais j'ai trouvé que ça manquait un peu de punch. Disons que c'est une construction et un style narratif un peu trop classique à mon goût. Bien entendu, ça n'engage que moi et ça ne retire en rien les qualités que ce livre possède.

J'étais très curieuse de découvrir enfin ce qu'est cet "ultime tabou" dont il est question dans le livre, c'est tout de même le déclencheur de mon envie de le lire. Je ne peux pas dire que j'ai été déçue, ce serait mentir mais je m'attendais à autre chose, peut-être un truc un peu plus spectaculaire. C'est horrible à dire une fois qu'on sait de quoi il retourne, je m'en rends bien compte mais voilà ... balancez moi des patates ou des tomates ...!

Reste donc une enquête classique mais néanmoins intéressante, on a très envie de savoir où se trouve la mère de la fillette, qui est ce "Truc" qui ne semble pas vraiment net. L'auteure nous embarque dans cette histoire et tous les pièces de son puzzle finissent par s'imbriquer. Malgré tout, ça m'a donné envie de découvrir un peu plus le personnage de Edwige Marion qui est récurrent apparemment dans les bouquins de Danielle Thiéry.

N'hésitez pas à découvrir à votre tour cet ultime tabou ...
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Chut !

J'avais découvert Marion Edwige, le personnage récurrent chez Danielle Thiéry avec toute son équipe, au moment de la parution de « Crimes de Seine » et de « le jour de gloire », parus chez Rivages. La qualité de « Tabous » ne vient que confirmer les qualités trouvées dans ces précédentes lectures.

Nous retrouvons donc l'équipe d'Edwige Marion appelée à enquêter dans la région bordelaise suite à la disparition d'une jeune femme et de sa petite fille qui n'a que quelques mois. Edwige est accompagnée, entre autre, de Valentine Cara et d'Alix de Clavery, psycho-criminologue. Alix va leur servir à décoder les attitudes des différents protagonistes d'une histoire qui tourne autour d'une famille de ce qu'on pourrait appeler la bourgeoisie locale. Celia, la femme qui a disparu, est issue d'un milieu aisé, père industriel, mère au foyer. Elle a épousé un homme d'origine musulmane dont elle a eu deux enfants : Réza-Léon et Roxanne.

Alix est le personnage central de l'histoire, face à une Marion Edwige plus effacée, en opposition avec Valentie Cara qui voit sa présence comme un danger pour la relation qu'elle a avec sa cheffe. Et c'est pourtant Alix qui va déverrouiller les situations de blocage au fur et à mesure et conquérir, de façon fragile, la confiance de Valentine et du reste de l'équipe, au prix d'une mise en danger d'elle-même. Alix est aussi impulsive que généreuse et humaine : son personnage, son intelligence, son caractère permettent aux enquêteurs d'aller au-delà des apparences ce qui n'est, selon les dires de Danielle Thiéry qui parle d'expérience, jamais simple pour des enquêteurs qui partent de ce qu'ils observent, des apparences donc, pour construire leur enquête. Alix n'est pas liée par ce carcan méthodologique.

Il est d'ailleurs intéressant de noter que toutes les relations entre les personnages sont basées sur l'opposition plus ou moins frontale. Ces tensions entre les personnages participent activement à la mise en place d'une ambiance lourde, d'autant plus lourde que Danielle Thiéry aborde ici des sujets particulièrement choquant pour toute personne et pour le père que je suis en particulier.

Les tabous autour desquels Danielle Thiéry brode son histoire sont pour partie assez classiques et évidents dès qu'on touche aux histoire de famille et aux petits secrets propres à ces grandes familles de la bourgeoisie de province. L'auteur y ajoute toutefois un tabou supplémentaire, bien réel, bien contemporain : le fait que les violences faites aux personnes et aux enfants en particulier ne sont pas nécessairement uniquement le fait d'hommes mais peuvent aussi être le fait de femmes et qui plus est de mères sur leurs propres progénitures.

Danielle Thiéry s'est inspirée de sa propre expérience et des contacts qu'elle a conservés dans la police pour construire son récit : il se cale au plus près de la réalité tout en arrondissant les angles pour que cette histoire reste acceptable pour le lecteur alors qu'elle a déjà de quoi faire se révolter le coeur le plus endurcit.

Le récit de l'enquête autour de la disparition de Célia et de son bébé est entrecoupé de passages au cours desquels on est face à un truand à la petite semaine, particulièrement psychopathe, qui part en vrille et se réfugie chez une petite vieille dont il usurpe l'identité pendant plusieurs jours pour se terrer chez elle. Cette partie du récit n'est là que pour mener les enquêteurs sur une fausse piste dont Alix n'est d'ailleurs pas dupe (voir mes remarques précédentes sur les apparences qui créent des oeillères aux enquêteurs mais pas pour Alix) et pour permettre à Danielle Thiéry d'enrober l'emballage final comme elle le souhaite. Si donc cette partie vient un peu phagocyter le récit principal, il est à noter qu'il a été inspiré à Danielle Thiéry par un véritable fait divers dont elle n'avait lu qu'un mince entrefilet dans un journal mais qui l'avait suffisamment marquée pour qu'elle l'intègre dans un de ses récits.

« Tabous » est un roman qui va loin dans l'expression des tabous sans toutefois verser dans le démonstratif outrancier, dans l'exagération déplacée, l'auteur parvenant ainsi à conserver un regard subtilement humain sur ses personnages (en dehors des plus immondes coupables, s'entend) qui peuvent endosser tour à tour ou en même temps, pour certains, les rôles de victimes et de coupables.

En bref, « Tabous » mérite votre attention tout comme les autres romans de Danielle Thiéry.

Lien : http://wp.me/p2X8E2-JM
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Tabous est un livre dont mon opinion a évolué avec le temps. Au cours de ma lecture, sur le vif, ma réaction a été oui, non, bof, dommage. Avec le recul, maintenant que l'histoire a été digérée, je suis beaucoup plus positive sur ce roman.
A aucun moment, je n'ai pensé qu'il était mauvais au contraire j'étais frustrée. Je suis assez sensible au style et au vocabulaire et même si je reconnais l'interêt de l'adapter à son narrateur, les narrateurs au langage trop familier ça ne passe généralement pas avec moi. du coup, les passages racontés par Truc, m'ont dérangée. Pour le déroulé de l'histoire, ils sont un point fort et une bouffée d'oxygène mais le style de ces passages m'a bloquée. Je n'aime pas le mélange dans une même phrase de termes très familiers et de termes soutenus (par exemple s'en foutre et émanations).
Autre point un peu déstabilisant : l'appellation des personnages. Comme ce sont des personnages récurants et qu'il est fréquent dans le monde policier de s'appeler par son nom seul, chacun est nommé d'une page à l'autre soit par son nom, soit par son prénom. Quand on n'est pas familier aux personnages, il y a donc un temps d'adaptation pour comprendre de qui on parle et rattacher nom et prénom.
Quand on met de côté ces deux points, le roman prend toute sa force. L'histoire est bonne, crédible et parle de sujets graves, tabous, terribles... sans tomber dans les longues descriptions glauques. Tout est dit avec une pudeur vraiment appréciable.
L'arrivée d'une psychologue dans l'équipe policière est très rafraichissante et j'ai hâte de découvrir une nouvelle histoire avec ce personnage.
Merci à babelio et aux éditions flammarion pour cette découverte et cette rencontre très intéressante.
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Pas mal, sans plus. Ca manque de vivacité !
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Tabou, sujet de ce livre. Et le thème principal de l'intrigue, ce tabou qui se dessine petit à petit, tout au long de l'enquête policière, reste relativement caché.
Danielle Thiéry sait qu'elle aborde un thème tabou. Avec cette mise en scène, veut-elle mettre plus de poids sur le fait que ce sujet est un tabou ? Est-ce la raison pour laquelle elle en parle si peu ? Ou alors est-elle mal à l'aise avec le thème qu'elle a choisi ? S'agit-il de pudeur ?
L'auteure nous en parle à demi mot, laisse planer le doute, ne le dit pas franchement, sauf à la toute fin de l'histoire. Elle choisit donc un sujet difficile et enrobe son intrigue policière majeure dans une seconde, normalement mineure. Ce pan de l'histoire prend autant de place, sinon plus, que l'intrigue principale. Ce n'est même pas pour brouiller les pistes car il est évident, dès le début, que ces deux histoires se sont croisées, sans plus.
Une des protagonistes est psychociminologue. Il est dommage que l'auteure ne lui ait pas fait plus de place dans sa pratique du métier. On a beau la suivre du début à la fin, je trouve que ce personnage reste effacé et que ses compétences ne sont pas assez mises en avant.
Ce livre reste néanmoins un bon moment.
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