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4,16

sur 4733 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Premier indice : Aaaaaaahhh . Cri d'effroi ou de contentement qui peut dérouter plus qu'affirmer un quelconque sentiment d'ou ce deuxieme indice imparable . Afin de respecter l'anonymat de ce modeste chantre Guadeloupéen , de ce troubadour Antillais à la plume aussi légere que le vent dans les cocotiers , je le paraphraserais respectueusement et simplement...Homonyme Vincent a dit : Vas-y Francky , c'est bon , bon , bon et il avait raison le bougre ! Thilliez est de retour !!

Non pas qu'il se soit jamais perdu cependant je trouvais ses dernieres parutions legerement en-deça de ses premiers écrits qui firent , à juste titre , de ce Nordiste , un auteur de thriller incontournable .
Thilliez , malin comme un singe , trouve le moyen d'appater le lecteur en réunissant ici deux de ses figures emblématiques . En effet , si l'on avait croisé la jeune et pugnace enquetrice Lucie Henebelle dans l'excellent " La Chambre des Morts " puis le désabusé Franck Sharko sur " Train d'Enfer Pour Ange Rouge " et " Deuils de Miel " , jamais ces deux écorchés vifs n'avaient eu à confronter leur expérience sur une seule et meme enquete . C'est désormais chose faite et de fort belle maniere ! A noter que si le procédé est alléchant , le véritable atout de ce thriller n'est rien moins que la qualité scénaristique qu'y s'en dégage .
Le cerveau humain et ses méandres semble fasciner l'auteur. Il l'avait prouvé avec " La Mémoire Fantome " et " Fractures " , le Syndrome E ne déroge pas à la regle...

Ludovic , ex de Lucie et grand cinephile devant l'éternel , voit sa journée quelque peu contrariée lorsqu'il est subitement atteint de cécité apres avoir déniché et visionné une bobine à la teneur prometteuse . Film surréaliste tenant plus d'un Bunuel ou d'un Man Ray que d'un Max Pécas , les effets secondaires en plus ! Bon , si c'est possible ! Moi-meme , alors que je zappais frénétiquement pour tomber sur la chaine Nature et Découverte , je fus à deux doigts d'y perdre la vue en découvrant fortuitement un reportage sur Demis Roussos et ses vacances naturistes au Cap d'Agde ! au bout de 12 sec : palpitations ; 24 sec : inondation lacrymale ; 29 sec : blépharite assortie d'un orgelet purulent ; 63 sec : fin de la chaine Découverte !!! Donc c'est possible ! ! Lucie , bien que l'une de ses jumelles soit hospitalisée gravement , décide alors d'écourter ses vacances afin d'élucider le mystere que constitue ce petit film aux propriétés si étranges .
Sharko , atteint , lui , de schizophrenie à tendance paranoiaque ( le gars normal en somme ) , pleure toujours le deces soudain de sa femme et de sa fille . La découverte de cinq corps atrocement mutilés va le rappeler brutalement à la réalité et peut-etre servir d'éxutoire à cette maladie qui le ronge .
A priori rien de commun entre ces deux faits divers et pourtant...
Fort de ces deux enquetes paralleles ( Lucie / film - Sharko / cadavres ) , Thilliez met en branle un scénario original et implacable qui n'aura d'autre but que de vous inciter à tourner frénétiquement les pages d'un récit intelligemment construit , nerveux au possible et finalement plausible d'ou l'empressement du lecteur pour en venir à bout . Tout comme " Les Orphelins du Mal " de d'Orves , la question imparable qui s'impose en le refermant : et pourquoi pas ? récit fictionnel ou possibilité scientifique avérée ?
Thilliez nous balade géographiquement et historiquement !
Les enquetes ont des frontieres mouvantes qui évoluent au gré de l'intrigue . Ainsi , du Nord de la France à la Belgique , du Caire au Canada , Thilliez déroule sa trame lentement , sereinement , deja certain d'avoir férré un lecteur qui trépigne d'impatience quand à la résolution de ces deux enquetes finalement fusionnelles .
Lucie et Sharko se ressemblent fortement . Meme caractere frondeur à la limite de l'incontrolable . Et à moins d'etre d'une naiveté confondante , l'on se doute bien que ces deux etres en mal d'affection vont forcément se rapprocher plus que de raison . Et pas uniquement pour les besoins de l'enquete...Encore une fois , Thilliez ne verse pas dans le pathos que constitue la vie de ces deux ames à la dérive et parvient à greffer une histoire sentimentale pleinement crédible sur un scénario qui contrebalance par un récit surprenant à haute teneur en hémoglobine et manipulation mentale .
Un roman tenu de bout en bout qui ne s'essoufle jamais . Thilliez sait jouer avec nos peurs tout en évitant l'écueil toujours tentant de trop en faire...

Le syndrome E : foncez !! Vous allez en prendre plein les yeux !!
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Le jour où je passerai l'arme à gauche (ou à droite, pas de sectarisme), je me dirai que dans ma vie, j'ai eu la chance de lire de très bons auteurs de polars... de très bons auteurs de thrillers... de très grands auteurs...

Thilliez a cette chance unique (il ne se sent plus, l'homme, depuis qu'il le sait) de pouvoir figurer sur ma liste d'auteurs de thrillers qui ont fait vibrer mon petit coeur de lectrice, qui m'ont fait frissonner, qui m'ont donné des sueurs froides, m'ont fait ressembler à une asociale de la pire espèce parce que je grognais dès que l'on voulait m'ôter un livre des mains, tel un chien rongeant son os.

Première incursion dans le monde de Franck Thilliez, plongée directe en eaux troubles et froides et j'en suis ressortie plus groggy que si j'avais disputé dix rounds face à un champion de boxe.

C'était ma première rencontre avec ses personnages - Lucie Henebelle et Frank Sharko - et pour le prix, je les ai eu tous des deux ensemble dans le même roman.

Deux écorchés vifs, des personnages bien travaillés, pas des personnages guimauviens ou fadasse comme la soupe de ma grand-mère, quand elle oublie le sel. Non, des vrais personnages brut de décoffrage, plus écorchés qu'une bête à l'abattoir.

Deux flics plus flics que tous les flics réunis, ne vivant que pour leur boulot, que pour la traque de la bête, tels des chiens de chasse lancés sur la piste d'un cerf. Des dingues, surtout Lucie. Prête à tout. Quand au commissaire Sharko, c'est encore pire... Il est tellement écorché qu'il est atteint de schizophrénie.

Au moins, nous sommes loin des personnages tous lisses que nous avions parfois dans les romans, des gentils tout plein, sans problèmes, avec une femme aimante, des gosses polis et un chien sans puces, au poil lisse. Ici, pas de ça ! Politiquement incorrect, oui. N'hésitant pas à dézinguer des salauds, s'il le faut.

Nos amis Lucie et Franck, partant chacun de leurs côtés, séparément, vont se croiser au cours de leur enquête et la mèneront de concert, tous les deux.

Le genre de chose que j'apprécie dans un roman : deux enquêtes qui n'ont rien en commun et qui se télescopent à un moment donné, sans que vous sachiez "comment" et "pourquoi". Faut faire durer le plaisir.

Pour ce qui est de leur enquête, je dois dire que "temps mort" n'est pas présent, mais que "morts à gogo" oui, et pas des scènes de crime toutes propres comme chez Columbo ! Gore de chez gore, j'adore!

Sur la fin, les pages tournaient toutes seules, animées d'une vie propre et je me retranchais de plus en plus dans mon monde, courant avec mes deux flics. Je voulais savoir !

Un seul défaut : le nom du commissaire Sharko... Désolé, mais parfois, dans le feu de l'action, mes yeux, ces traîtres, ou mon cerveau, ce salopard, prenait un malin plaisir à ôter le "h" ce qui donnait... je vous le donne en mille... Oui, lui, le petit nerveux.

Avouez que cela peut vous casser une ambiance quand, au lieu de visualiser le grand type costaud qu'est Sharko, vous voyez un petit excité gesticulant. Je vous jure que je ne suis pas maso, mais un truc pareil, ça vous colle deux fois plus de sueurs froides !

Tout autre chose, un bon point pour son incursion dans mon pays, avec la ville de Liège et la clinique universitaire de Saint-Luc, à Bruxelles, que je connais bien.

L'auteur semble aussi être au courant d'un secret d'état bien gardé chez nous : l'état déplorable de nos autoroutes qui ressemblent parfois à une piste du Paris-Dakar, mais plus Dakar que Paris... Ma foi, je lui dirais de ne pas trop se plaindre, il ne les a pas payée, lui !! L'argent de ses impôts ne sont pas passé dans la réfection de cette bande d'asphalte qui se désagrège au fur et à mesure...

Pour conclure (et pas dans le foin), je dirais que le Syndrome [E] est un livre [E]xcellent, digne d'un thriller comme ils se doivent d'être, entrainant, palpitant, bien torché et pas classique, comme scénario. On sort des sentiers battus et tant mieux.

Je me suis posée bien des questions et la fin nous laisse sur un cliffangher des plus dégueulasses pour le lecteur qui ne possède pas la suite [Gataca] sous la main.

Moi, je l'avais... et j'ai replongé avec délice dans les eaux sombres et glaciales...

Faites pareil, vous ne regretterez pas le voyage.


Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Il s'agit en fait d'une vieille pellicule photo contenant des images subliminales que des tueurs veulent absolument récupérer, tuant au passage de manière très violente, ce qui va déclencher une enquête criminelle.

Tout commence avec la découverte de cinq corps, en France, tués par balles, en ayant pris soin de découper la boîte crânienne et les yeux.

En Egypte, trois jeunes filles sont également retrouvées le crâne découpé et les yeux enlevés chirurgicalement. On a parlé alors d'hystérie collective !

Deux flics vont mener l'enquête, Lucie Hennebelle que l'on a bien connue dans « la mémoire fantôme » dont j'ai déjà parlé et « La chambre de morts » que je n'ai pas aimé du tout car trop de violence gratuite !), toujours aussi « particulière ». A ses côtés, Sharko, un homme brisé par la mort de sa femme et de sa fille, schizophrène sous Zyprexa et stimulation cérébrale, en proie à des hallucinations.

Ce thriller permet un voyage dans le cerveau, l'hystérie collective, la violence et la manière dont elle peut se déchaîner, la manipulation par les images…

Une manière d'aborder la folie et la neurologie, tout à fait passionnante, qui m'a énormément plu et je dois dire que j'ai lu ce livre en apnée.
Lien : https://leslivresdeve.wordpr..
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Syndrome E ? un puzzle constitué de pièces qui ne semblent pas s'emboîter : Un collectionneur dans le nord de la France qui achète un film, une femme policier lilloise qui s'intéresse à ce film qui perturbe au plus haut point son ami collectionneur, la découverte de cadavres trépanés et énucléés dans un endroit désert en Normandie, d'autres en Egypte, un mystérieux interlocuteur au Canada… quelques meurtres supplémentaire qui alimenteront l' enquête de Franck sharko, résidant à Paris, policier schizophrène, le type même de l'anti héros , capable de déductions qu'il doit à son expérience… aidé par des scientifiques, des agents spécialisés dans les dernière techniques d'investigation, des spécialistes du cinéma. Bref, je ne me suis pas ennuyée du tout en écoutant ce roman audio. Pas de scènes trop gores (juste ce qu'il faut pour qu'un thriller ait droit à ce qualificatif), du suspens comme très souvent lié à une alternance des personnages, des chapitres coupés là où il faut pour tenir le lecteur en haleine. Un très bon thriller !
Lien : http://1001ptitgateau.blogsp..
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Un polar mâtiné de science-fiction, avec de l'action et de la neuropsychologie.

Une histoire qui tourne autour de l'image et des secrets du cerveau humain, avec des complots sordides et même une dimension internationale qui permettra aux héros d'aller se promener en Égypte puis à Montréal.

Un couple d'enquêteurs improbables, la jeune lieutenante Lucie Hennebelle, mère de jumelles de huit ans et Frank Sharko, le vieux routier devenu schizophrène depuis le décès tragique de sa femme et sa fille.

Ça joue dur dans ce roman, des corps mutilés et énucléés, des victimes pendues ou brûlées, des tortures, des coups de couteau et des balles, les cadavres ne manquent pas !

Pour adoucir le tout, l'amour maternel, la solidarité des policiers et peut-être même verra-t-on naître de doux sentiments…

Un thriller efficace si on fait semblant de croire à la fiction des explications scientifiques et des données historiques.
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Il y a des livres que l'on ouvre en sachant qu'ils vont nous plaire, il y a des livres qui savent nous tenir en haleine de la première à la dernière page, le syndrome E en fait partie.
F Thiliiez capte notre attention et aiguise notre curiosité tout au long e des 500 pages.
Terrifiant, le syndrome E fait partie de ces livres qui continuent à nous faire réfléchir bien après l'avoir lu.
La rencontre de Franck Sharko et Lucie Hennebelle nous réjouit et vient un peu adoucir la noirceur de ce roman.
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C'est la première enquête qui scelle la rencontre de Franck Sharko et de Lucie Hennebelle et comme je n'ai pas lu les Thilliez dans l'ordre, il me manque des bouts de leurs vies. Pas de problème, Thilliez a prévu de nous remettre à flot, dans ce roman mais aussi dans la biographie numérique accessible sur Internet (“Sharko Hennebelle, couple de flics”).

Dire qu'arrivé à 150 pages, j'étais presque déçu, un peu comme si le thriller avait mis en réserve le suspens pour mieux faire monter la pression par la suite.
Et puis, in fine, le scénario m'est apparu trop dense, il s'appuie sur les progrès des neurosciences et des recherches secrètes que doit générer cette possibilité de manipulation de l'être humain, mais il se complexifie à loisirs comme pour empêcher le lecteur de deviner le dénouement.

Bref, jamais content, je vais laisser passer quelques autres romans de la rentrée littéraire pour lire “Gataca” car, bien sûr, la dernière page du “Syndrome E” appelle une suite.
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Ça y est je replonge dans les eaux glauques du thriller...
Chouette, un charnier avec des jeunes hommes ( tiens, pas des femmes, pour une fois), dont on a scié le crâne pour en extraire le cerveau mmmmh !
Pourquoi faire cela ? Oui, vraiment, pourquoi ???? Un cannibale se délectant de cet organe goûteux ? Non, ça va être plus compliqué ...
Le commissaire Sharko- en voilà un nom à coucher dehors ma bonne dame-se penche avec pertinence sur l'affaire. C'est un personnage récurrent de Thilliez, un grand baraqué sombre, mystérieux, désabusé et sexy avec sa petite schizophrénie portative. Son coeur est mort, son métier seul le maintient parmi nous.
La Lucie Hennebelle, que je connais déjà depuis ses aventures en Bretagne avec les mouettes anthropophages et les furieux des équations de Fermat, remonte dans son coin une piste qui va la mener au Shark sur les quais brumeux de la gare du Nord. Une rencontre pleine de promesses.
Nos deux amis se lancent dans une quête de plus en plus passionnante au fil des pages sur les origines de la violence. Savants fous, CIA, cinéastes maléfiques remplacent avantageusement le serial killer des chaumières.
C'est vraiment bien. La fin est épouvantable. Je fonce lire GATACA.
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2nd test pour cet auteur après un tome 1 déplorable…. Ce roman étant disponible en audio, ça me permet de le lire à moindre coût, d'autant plus que certains internautes m'ont recommandés ses nouveaux opus comme étant meilleurs que les premiers. On verra bien, sinon j'abandonnerai totalement cet auteur.

J'étais restée sur un gros a priori concernant cet auteur. Et pourtant, avant que je ne m'en aperçoive, j'avais écouté avec avidité (et un brin de dégoût) 4h de ce tome. le style y est plus fluide, Sharko toujours anti-conformiste et bizarre mais on l'appréhende mieux. J'ai beaucoup aimé découvrir Lucie dont c'est la première rencontre avec Sharko. Ils sont sur deux enquêtes distinctes et pourtant, elles tentent déjà de se rejoindre. Pourquoi ? Et comment surtout ? Ces deux affaires m'intriguaient très fortement tant elles sortaient de l'ordinaire. du coup, je me suis retrouvée happée par cette histoire où le bien et le mal se confondent au profit des plus forts et des plus intelligents. Mais est-ce vraiment le cas ? Que se passe-t-il quand deux flics mettent le nez dans leurs affaires et qu'ils vont au bout des choses malgré les menaces ? L'enchaînement des indices et les rebondissements sont époustouflants. Je ne sais si certains détails concernant le Québec sont véridiques mais ça fait froid dans le dos. Quand j'ai appris que Gataca était la suite de celui-ci, je me suis demandée comment aller être fait la liaison. La fin m'a donc surprise et en même temps, quand on s'attaque à plus fort que soi, il faut s'attendre à des conséquences… En tout cas, j'ai bien apprécié le nouveau style de cet auteur, il a bien changé depuis le tome 1. Moins ampoulé malgré les nombreuses descriptions, quand cela s'avère nécessaire, et il y a peu de temps mort, même lors des recherches de Sharko et Lucie au sein de couvents ou de bibliothèques. L'histoire est forte en émotions et pas des plus plaisantes quand on arrive aux cas des petites filles. Que viennent-elles faire là ? Quel esprit malade a pu faire du mal à ces petites filles ? de nombreux passages font froid dans le dos de toute façon.

Comme vous l'aurez compris, malgré mon a priori du tome 1, ce 5ème tome est une excellente découverte. J'ai beaucoup apprécié la rencontre entre Lucie et Sharko, ça adoucit son caractère de vieux loup de mer et donne du pep's à leurs enquêtes. Pour ma part, je vais de ce pas écouter Gataca pour savoir comment tout ça se termine. Pour les amateurs de thrillers français, je vous conseille très fortement de découvrir celui-ci, même si vous avez eu (comme moi) des a priori sur les débuts de son auteur.

Sur ce, bonnes lectures à vous :-)
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Quoi de plus paradoxal qu'un thriller posant la question de la violence ? Franck Thilliez franchit le pas et malmène avec un plaisir sadique ses personnages fétiches : Lucie Hennebelle (La chambre des morts et La mémoire fantôme ) et le commissaire Sharko (Conscience Animale, Train d'enfer pour ange rouge, Deuils de miel), qu'il réunit pour les besoins de l'enquête. Voilà nos deux protagonistes, réunis pour le meilleur et pour le pire…. Et vous l'aurez compris avec Franck Thilliez , le pire est toujours à venir !

L'intrigue est dense et parfaitement construite. L'auteur écrit des scénarios pour la télévision et le cinéma, et cela se sent : rien n'est laissé au hasard, tout s'emboîte parfaitement à un rythme effréné. L'ensemble est mâtiné d'une pointe d'humour noir qui lui sied à merveille ! le duo détonnant, formé par Hennebelle et Sharko, est remarquable et ravira les fans.

Thilliez approfondit avec cet ouvrage ses thèmes de prédilections : les pathologies mentales et l'investigation cérébrale. Il s'interroge également sur le pouvoir destructeur du règne de l'image, ses conséquences sur nos actes et le libre-arbrite de chacun. Plus qu'une mise en garde, une exhortation à la réflexion.

Une nouvelle fois Franck Thilliez sait nous tenir en haleine du début à la fin, il réussit là son meilleur livre.Trépidant et percutant, une grande réussite !

Le syndrome E est le premier volet d'un diptyque dont la suite (Gataca) paraîtra en Avril 2011. On a hâte...

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