AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9791092961515
Le peuple de Mü (20/04/2016)
3.44/5   8 notes
Résumé :
« Il venait d’avoir une idée.
Une idée folle. Complètement folle. »

À cette époque, les déplacements à la surface de la Terre se font par l’intermédiaire de portails spatio-temporels. La planète est surpeuplée et les vastes étendues sauvages de l’Afrique de l’Est ont disparu depuis des décennies.

Désormais, cette faune ne se rencontre plus que dans des hololivres. Noé, inventeur des portails, va braver tous les interdits pour que... >Voir plus
Que lire après NoéVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Je remercie Babelio de m'avoir sélectionnée lors d'une masse critique et les éditions du peuple de Mu pour m'avoir fait découvrir "noé".
J'ai beaucoup aimé cette lecture. J'aime particulièrement les réécritures de mythes et jusqu'à présent je n'avais rien lu qui se rapporte au mythe de noé. Pour cela, j'ai trouvé le concept très original. Ensuite, la couverture m'a vraiment faite craquer. Elle est vraiment belle. Ce petit garçon plongé dans un livre me fait penser à l'histoire sans fin.
J'ai aimé que l'auteur situe son histoire dans le futur. Futur où les animaux d'Afrique ont disparu. Futur où la monnaie universelle est le dollar. Futur où les hommes se déplacent instantanément grâce à des portails inventés par noé. Déplacement dans l'espace mais pas dans le temps (c'est interdit). Futur où malheureusement la maladie de Léo, le fils de noé ne peut être soignée. Léo souffre d'une maladie génétique rare qui le rend progressivement aveugle. le petit se passionne pour les animaux sauvages: girafe, gnou, rhinocéros, lion... Mais bientôt il ne pourra plus les voir. Cela rend noé fou de désespoir surtout que son invention a aggravé l'état de son fils. le chercheur décide donc de tenter l'impossible (et l'interdit). Il se met en quête des animaux disparus.
J'ai aimé ce roman poétique qui se lit comme un conte. La présentation est aérée et l'écriture très agréable. Ce roman peut plaire aux jeunes comme aux adultes. Pas trop jeunes quand même car le passage avec les braconniers est un peu difficile.
Certaines critiques lui reprochent de ne pas avoir approfondi le côté écologique... Ce n'était pas indispensable. J'ai préféré voir l'amour d'un père pour son fils. Jolie lecture en cette fin d'année. J'ai été contente aussi de découvrir cette maison d'édition.
Commenter  J’apprécie          150
Une lecture assez fastidieuse et un scénario bringuebalant, une écriture bourrée de clichés, un style calamiteux : la lionne anesthésiée dont les pattes "s'embrochèrent", le héros adressant "un sourire espiègle" à l'homme qui menace de le tuer, le même héros et ses acolytes pulvérisant des braconniers à "la scie sauteuse" et au "pistolet à impulsions" dans un bain de sang....
Et tout ça pour faire plaisir à son fi-fils qui aime tant les animaux sauvages.
On se perd dans les méandres des failles spatio-temporelle, on s'enlise dans une prose chamallow et des décors futuristes de carton pâte. Tout semble artificiel, convenu, sans surprise aucune.
Mais le comble, c'est qu'en 2117, c'est toujours bobonne qui fait la vaisselle pendant que Monsieur fait joujou avec son portail spatio-temporel: "Norah observa son jardin par la fenêtre de la cuisine tout en nettoyant le bol de son fils. Elle se demandait ce que faisait son mari à cet instant précis."
Par respect pour l'éditeur, je me suis farci in-extremis les cinquante dernières pages pour poster cette critique à temps. OUF!
Commenter  J’apprécie          160
Merci aux éditions le peuple de Mü et à Babelio pour ce livre reçu dans le cadre de la Masse critique de novembre.

Commençons d'abord par le positif, car il y en a aussi. L'idée de départ est originale, le mythe de Noé n'étant pas forcément habituellement revisité par la science-fiction. Le thème est pourtant très adapté à l'époque et le parallèle sonne juste.

Le problème avec les bonnes idées, c'est qu'elles ne suffisent pas pour faire des bons livres. On a souvent l'impression ici que l'auteur expédie son livre alors qu'il aurait tellement mérité des développements plus fournis. On devine la suite tout au long de l'histoire. Seul un rebondissement relance l'intérêt au milieu du récit mais il est tellement rapidement résolu pour revenir au développement plan plan de l'intrigue qu'on en est déçu.

Le sujet permettait tellement de s'intéresser à l'actualité écologique que l'on ne peut qu'être circonspect devant le traitement qu'il subit. Petit élément révélateur même dans l'impression du livre: une dizaine de pages totalement blanches recto-verso (sans compter les présentations de chapitre sur un recto verso avec le numéro et une illustration d'un côté et rien de l'autre) me font dire que le livre aurait sans doute eu peine à dépasser les 100 pages sans ces artifices. Vraiment, vraiment court, non ?
Commenter  J’apprécie          110
Cela commence avec une jolie librairie.


Dans la jolie ville de Lyon, et plus précisément aux alentours de sa bouche de métro dégueulant à longueur de journée lyonnais et lyonnaises, vient d'ouvrir une charmante et intrigante librairie. Elle s'appelle « le Dépôt Imaginaire », et sa devanture est bien belle ! Ce qu'elle promet l'est également : une librairie où l'on pourra trouver la majeure actualité des maisons d'édition indépendantes de l'imaginaire !
Loin de moi l'idée, lecteur de cette critique, de te rabaisser et de sous-estimer ton ouverture d'esprit ! Néanmoins, je tiens à préciser certaines petites choses... Editeur indépendant de l'imaginaire n'est pas éditeur d'amateurisme : nous avons autant de livres primés que de nouveautés alléchantes, d'auteurs connus comme inconnus. Et pour notre plus grand plaisir, nous avons quelques bons éditeurs indépendants en France, passionnés et passionnant. Alors profitons-en ! Il faut tout de fois, de temps en temps, passer outre quelques couvertures pas toujours de bon goût, qui semblent orienter faussement vers un nanar ou une série Z... Et également avoir un peu d'envie de découverte.
Mais il n'en est rien avec « noé » de Sébastien Tissandier, qui possède une bien jolie illustration de couverture. Et il n'y a, décidément, dans « noé » aucun amateurisme. Simplement un objectif, réussi par ailleurs, de faire simple et court. Une petite douceur pour le lecteur, sans prise de tête et avec des sentiments très chaleureux.


Un peu de douceur dans un imaginaire de brute !


Bienheureux celui qui se complait dans l'imaginaire actuel ! Car il en faut du bonheur devant des créations qui se tournent résolument, à chaque publication un peu plus, vers le sombre et le ténébreux. Les intrigues sont tortueuses, les réponses sans appel et asphyxiantes. du moins, pour la majorité des publications actuelles. J'aime bien généraliser à outrance.
« noé » prend à contrepied à peu près toute cette tendance générale. Car noé est un livre plein de douceur et de bons sentiments. Cela se passe dans un futur où la téléportation est courante depuis que noé, ingénieur de génie, a trouvé la faille. Les animaux ont pour la majorité depuis longtemps disparu, ce qui n'empêche pas Léo, le fils de noé, de rêver d'eux jours et nuits. Surtout que Léo, à cause de l'invention de son père, devient progressivement et irrémédiablement aveugle... Son père bravera alors les interdits et voyagera dans le temps, dans le but de ramener ces animaux que son fils aime tant, à son époque...
Alors bien sûr, l'histoire est ce qu'on pourrait rudement qualifier de « gentille ». Mais ce qui est réussi, dans le propos de Sébastien Tissandier, c'est le ton que prend son histoire et la manière dont elle est introduite. Car l'intrigue n'est pas franchement exceptionnelle, et il y aura peu de surprises dans ce livre. La qualité de l'ouvrage réside dans ce côté « fable », ce côté « histoire au coin du feu », renforcé par son format court lorgnant plus du côté de la novella que du roman. Et un certain charme se dégage, finalement de toute cette douceur qui n'a même pas le temps de devenir écoeurante : même le style, simple et honnête, de l'auteur, s'y prête.


Sans prétention.


Les qualités sont donc présentes, mais ne poussons pas le bouchon non plus : ce n'est pas transcendant pour autant. le fait est que cela se lit si vite que l'on n'a même pas le temps de vraiment s'agacer des défauts, qui sont pourtant là. Si la simplicité et les raccourcis de l'histoire collent bien avec la fable et le côté « court roman », il faut tout de même accepter ce que l'auteur nous fait gober. Avec lui, on ne s'emmerde quand même pas trop avec les paradoxes temporels, et le côté science-fictif, qui n'est ici qu'un décor planté à la va-vite. Tout roule comme sur des roulettes pour les personnages, pour qui cette grande aventure est vite relativisée !
En bref, « noé » est un bouquin sympa comme tout, que vous lirez en deux heures sans vous presser. Vous passerez à coup sûr un bon moment avec cette adorable histoire, qui ne prend cependant pas forcément la forme d'un grand roman ! Mais laissez-vous tenter, vous ne le regretterez pas.
Commenter  J’apprécie          10
Si déjà avant de le commencer je trouvais la couverture superbe, l'histoire en elle-même ne l'est pas moins. C'est le genre d'histoire qui laisse une trace indélébile dans votre mémoire tellement elle vous prend et ne vous lache plus.

Si nous connaissons l'histoire de noé et de son arche, ici, Sébastien nous en offre une version non moins émouvante qui se déroule dans le futur.

noé et Norah ont un fils, Léo, qui malheureusement va bientôt perdre la vue. Lui qui est en adoration devant les animaux de la savane africaine, qui malheureusement ont totalement disparus, et qui n'existent plus qu'à travers les hololivres dont il adore que son père lui lise les histoires, ne les verra bientôt plus du tout.

Chose impensable pour ses parents. noé, qui est l'inventeur des portails va alors avoir une idée complètement folle, mais que ne ferait-on pas pour le bonheur de voir un sourire sur le visage de nos enfants !

Cette histoire, elle nous est racontée à travers un homme à l'hôpital qui se trouve dans la même chambre qu'un jeune garçon qui doit se faire opérer le lendemain, mais il a peur, ce qui est normal la veille d'une opération. Lui aussi aime les hololivres, son père lui en a laissé un pour lui donner du courage, c'est l'histoire de noé et son arche. L'homme va alors lui dire que ce n'est qu'une légende, mais que lui connaît la véritable histoire de noé. Curieux, notre petit garçon va être ravi de l'entendre.

Bravant tout les interdits, un père va donner le sourire à son fils, il va voir des étoiles dans ses yeux, rien que pour ce résultat, braver l'interdit n'est que secondaire.

Une couverture superbe, une histoire magnifique, un auteur dont la plume m'enchante, vous prenez le tout et vous découvrez un super coup de foudre qui je l'espère vous émerveillera autant que c'est le cas pour moi.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
L'univers de Noé venait de s'effondrer. Les yeux perdus dans le vide, il voulut réagir, mais son corps refusait de lui obéir. Le temps s'était figé. L'étreinte des doigts entrelacés de sa femme dans les siens se resserra.
Commenter  J’apprécie          20

Videos de Sébastien Tissandier (7) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Sébastien Tissandier
2197. le visage de la Terre a changé. La nature a repris ses droits sur l?Homme. Ce qu?il reste de l?humanité vit reclus dans des villes-bulles, protégées du monde extérieur par leurs champs de force. Depuis leur naissance, tous les individus subissent des injections régulières de Mnémenol, ce liquide qui protège contre les infections des spores végétales du monde extérieur.
Alice est une botaniste qui semble développer une résistance au vaccin. Aidée d?Evan, un technicien de la Bulle, elle va découvrir l?ampleur du mensonge dans lequel les humains sont plongés depuis leur naissance et tout faire pour que l?humanité se souvienne de son histoire.
Sébastien Tissandier emprunte, pour son nouveau roman, la voie de la dystopie écologique pour nous narrer les aventures de survivants enfin éveillés aux réalités de leur époque. le Mnémenol est une course-poursuite haletante au sein d?une ville entière placée sous un dôme hermétique et la coupe d?une organisation autocratique.
ISBN papier : 979-10-92961-41-6 ISBN numérique : 979-10-92961-42-3 Illustration : Fanny Liabeuf Nombre de pages (papier) : 160 Dépôt légal : octobre 2015
Date de sortie : 23 octobre 2015
Retrouvez-nous sur https://www.lepeupledemu.fr
+ Lire la suite
autres livres classés : science-fictionVoir plus
Les plus populaires : Imaginaire Voir plus


Lecteurs (15) Voir plus



Quiz Voir plus

Les plus grands classiques de la science-fiction

Qui a écrit 1984

George Orwell
Aldous Huxley
H.G. Wells
Pierre Boulle

10 questions
4884 lecteurs ont répondu
Thèmes : science-fictionCréer un quiz sur ce livre

{* *}