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Citations sur Les Cosaques (48)

Olenine se trouvait fort bien de ses trois mois de bivouac. Sur son visage lavé il sentait la fraîcheur; sur son corps vigoureux une propreté inaccoutumée après tant de marches; dans tous ses membres reposés, le calme et la force. Son âme aussi était fraîche et limpide.
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C'était l'un de ces soirs comme il n'en existe qu'au Caucase. Le soleil avait disparu derrière les montagnes, mais il faisait encore clair. Le crépuscule avait envahi le tiers du ciel, et à sa lueur se découpait nettement les masses blanc mat des montagnes.
L'air était rare, immobile et sonore. Une ombre longue de plusieurs verstes descendait des montagnes sur la steppe. Dans la steppe, derrière la rivière, sur les chemins, c'était partout le vide.
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L'homme n'est jamais aussi égoïste que dans les moments d'exaltation, d'enthousiasme: il lui semble alors que rien n'est pus beau et plus passionnant que sa propre personne.
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L'homme n'est jamais aussi égoïste que dans les moments d'exaltation, d'enthousiasme ; il lui semble alors que rien n'est plus beau et plus passionnant que sa propre personne.

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Olenine vivait toujours à sa guise et éprouvait un inconscient dégoût des sentiers battus. Ici aussi, il ne suivit par l'ornière ordinaire de la vie des officiers au Caucase.
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Olénine escalada le perron et poussa la porte du vestibule. Marion, en chemise rose comme en portent habituellement les femmes cosaques à la maison, fit un bond effrayé et, collée contre le mur, se couvrit le bas du visage avec la large manche de sa chemise tatare. Olénine, ouvrant davantage la porte, vit dans la pénombre toute la haute et droite silhouette de la jeune fille. Avec la curiosité rapide et avide de la jeunesse, il remarqua malgré lui les formes vigoureuses et virginales qui se dessinaient sous la fine toile, ainsi que les beaux yeux noirs fixés sur lui avec un effroi enfantin et une sauvage curiosité.
Page 77

Qu'ai-je à dire, rien sinon admirer, relire ce beau texte de la rencontre entre Olénine l'officier russe et Marion la cosaque. Long à venir comme si Tolstoï voulait faire durer le moment qui précède la rencontre qui bien sûr après une si longue attente devient d'une torride sensualité. Tolstoï fera le même coup après avec Anna Karénine et Vronski, à peu près au même nombre de pages du livre, bien sûr dans un autre contexte. Il est difficile d'imaginer comment Tolstoï n'aurait pas vécu ces moments-là avec une cosaque ou une princesse ..
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La femme est pour le Cosaque l'instrument de sa prospérité ; la jeune fille seule a le droit de prendre du bon temps, mais l'épouse doit, de la jeunesse jusqu'à une vieillesse avancée, travailler pour son mari, qui, à l'orientale, exige d'elle soumission et labeur. Par suite de ces coutumes, la femme, fort développée physiquement et moralement, a beau être soumise extérieurement, elle jouit dans la vie domestique, comme en général dans tout l'Orient, d'une influence et d'un poids infiniment plus grands qu'en Occident. [...] En outre ce perpétuel travail masculin et pénible qui lui est confié a donné à la femme de la Crête un caractère viril, d'une rare indépendance, a développé chez elle à un degré étonnant la force physique, le bon sens, la fermeté, l'esprit de décision.
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Le silence s'est fait dans Moscou. Bien rarement, ici ou là, s'entend un grincement de roues dans la rue hivernale. Aux fenêtres, plus de lumières, et les réverbères sont éteints. Partis des églises, des sons de cloches flottent sur la ville endormie, annonçant le matin. Les rues sont vides.
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Cette forêt, le danger, le vieux et son murmure mystérieux, la belle Marianka et son allure hardie, et puis les montagnes, tout cela paraissait un rêve à Olénine.
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La femme est pour le Cosaque l'instrument de sa prospérité ; la jeune fille seule a le droit de prendre du bon temps, mais l'épouse doit, de la jeunesse jusqu'à une vieillesse avancée, travailler pour son mari, qui, à l'orientale, exige d'elle soumission et labeur.

Par suite de ces coutumes, la femme, fort développée physiquement et moralement, a beau être soumise extérieurement, elle jouit dans la vie domestique, comme en général dans tout l'Orient, d'une influence et d'un poids infiniment plus grands qu'en Occident.
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