AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9782853942928
176 pages
Breal (01/07/1988)
5/5   1 notes
Résumé :
L'étudiant préparant les concours scientifiques n' a guère le temps, non seulement d'étudier soigneusement les œuvres au programme, mais également de lire des ouvrages qui gravitent autour du thème choisi.

Aussi, ces deux volumes sont-ils un outil de travail remarquable. Ils permettent, en effet, une analyse approfondie des thèmes au programme d'une part, une synthèse d'un grand nombre de textes en rapport avec ce dernier, d'autre part.

>Voir plus
Que lire après L'épreuve littéraireVoir plus
Citations et extraits (2) Ajouter une citation
La Bibliothèque de Babel peut bien se confondre avec le monde, comme l'inconscient est cette structure commune à tous les esprits. Tous deux se réduisent à une infinité de combinaisons que la réalité ne saurait épuiser. Tous deux se construisent sur une contradiction. La parole quotidienne consciente entre en conflit avec la le méta-discours de notre psychisme. D. Anzieu rappelle que Borges vécut intimement ce déchirement en faisant l'apprentissage conjugué de l'espagnol et de l'anglais, de l'oral et de l'écrit, de la mère et du père. La Bibliothèque nous entraîne dans un double périple : « Jusqu'au point où le corps s'articule avec le code, où l'enfant parle puis écrit pour sa mère, dont la bouche parle puis écrit pour lui, l'inconscient propose au discours de nombreuses possibilités de combinaisons fantastiques, à cause de leur nombre, de leur forme et de leur contenu ». Plus précisément encore : « le voyage mystique du narrateur à travers la bibliothèque de Babel est une exploration symbolique du corps de la mère – un sein nourricier qui est aussi une bouche qui parle, une bouche qui enseigne à l'enfant extasié le code phonologique ».

(p. 174)
Commenter  J’apprécie          40
Nous avons expliqué au début de cette étude qu'il ne s'agit pas d'assimiler Francis Ponge à quelque « Lucrèce des temps modernes » ; son but n'est point apologétique, encore moins initiatique, c'est tout simplement un « parti pris » poétique. C'est, si l'on préfère, sous forme de « cosmogonie concrète » cette vue « globale des choses » chère à Pascal définissant « l'esprit de finesse ».
Comment, objectera-t-on, cette vue des choses, fût-elle globale, peut-elle s'ériger en véritable cosmogonie ? – Par la grâce, tout simplement, des mots et des choses : quel est, en effet, le mérite essentiel de la poésie de Ponge dans « Pièces », si ce n'est, concrètement, par le jeu des mots, de présenter les choses les plus diverses « dans tous leurs états » et, inversement, en mettant le mot « dans tous ses états », de construire une véritable « cosmogonie ».

(p. 83)
Commenter  J’apprécie          31

autres livres classés : critique littéraireVoir plus


Lecteurs (1) Voir plus



Quiz Voir plus

Testez vos connaissances en poésie ! (niveau difficile)

Dans quelle ville Verlaine tira-t-il sur Rimbaud, le blessant légèrement au poignet ?

Paris
Marseille
Bruxelles
Londres

10 questions
1228 lecteurs ont répondu
Thèmes : poésie , poèmes , poètesCréer un quiz sur ce livre

{* *}