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3,91

sur 4194 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Je vais être très brève.

Voici un roman atypique et loufoque racontant un antihéros détestable, grotesque, misanthrope, paranoïaque et mythomane.
Autant j'ai adoré l'idée et le début, les trouvailles et l'imagination hors du commun de l'auteur, autant je me suis lassée, puis agacée des aventures et mésaventures d'Ignatius et de la bande de pauvres créatures qui gravitent autour de lui.
Un voyage en imbécilgie dont je reviens désappointée.

Pour conclure, un petit conseil : ne vous arrêtez pas à mon avis pour vous décider, je fais partie de la minorité qui n'a pas été emportée par ce roman. Les critiques sont plutôt dithyrambiques.
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Après quelques pages de lecture, un peu interloquée, je me suis dit “Ho ! Il n'était vraiment pas seul dans sa tête” ce John Kennedy Toole. Encore quelques pages et j'ai pensé que je comprenais pourquoi il s'était suicidé, en rencontrant l'échec pour la publication de ce livre !

Ignatius n'est pas torturé, il est LA torture avec son ego surdimensionné, dans sa critique au vitriol de la société de la Nouvelle-Orléans de son époque. Dépravée, méprisante et souvent haineuse envers ceux qui n'entrent pas dans le moule de la couleur et de la bienséance ! Mais lui-même est encore plus atroce que tout ce et tous ceux qu'il condamne.

Toole ne pouvait pas rencontrer le succès avec ce livre déjanté qui se posait en accusateur sur les travers et les noirceurs de cette ville, noirceur facilement transposable sur tous les territoires du Sud !

Physiquement, moralement et intellectuellement Ignatius m'a rebutée mais je suis restée admirative dans la faculté de Toole à mettre en phrases ses probables tortures personnelles.

J'ai adoré les personnages qui gravitent autour de lui, proches ou éloignés, avec leur côté caricatural et parfois plein de sagesse. Ils m'ont faire sourire et rire tant et plus que j'ai pas mal fait l'impasse sur les paroles et les pensées d'Ignatius, sinon je crois que j'aurais jeté le gant ! Mais que le dernier tiers fut pénible.

CHALLENGE MULTI-DEFIS 2020
CHALLENGE PAVES 2020
CHALLENGE BBC
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Aucune empathie pour le moindre des personnages, c'est un défilé de cons insupportables, je n'ai pas ri, je n'ai pas souri, je suis arrivé jusqu'au bout en espérant un retournement de situation, une chute originale, un éclaircissement, mais rien... Presque le regret de ne pas l'avoir abandonné avant la fin.
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Mais que je me suis ennuyée à la lecture de ce bouquin !!!! Je crois que c'est le genre de lire ou soit on crie au génie, ou soit on se dit vite passons à autre chose !! Je suis de la deuxième catégorie de personne... Rien ne m'a plu, ni le genre d'écriture, ni l'histoire, ni les personnages... En fait, le seul point qui m'a plu un peu, c'est le décor... Bref, je passe vite à autre, et je me dis qu'au moins, il est lu !!!
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Les 50 premières pages, je me suis amusé. Ce personnage grotesque d'Ignatus Reilly n'a aucune limite, littéralement, et son parler soutenu le rend drôle, en tout cas pour un petit moment. Drapé dans ses certitudes, dans sa morgue, dans sa mauvaise foi et dans ses opinions vaseuses, il n'est rien qui lui fasse peur.
Mais rapidement, il a commencé à me fatiguer et, je dois le dire, ses homologues imbéciles (Lana la patronne esclavagiste, Jones le balayeur et ses "oua-oh", la mère alcoolique, sa copine la matrone italienne, l'agent de police Mancuso persécuté par sa hiérarchie, Levy et surtout son idiote de femme poudrée et ses contradictions, Sharlene la danseuse et son QI de moule, la correspondante Myrna et ses théories fumeuses, la vieille gâteuse...), presque tout autant que lui.
C'est terriblement, affreusement, péniblement, pesamment répétitif, et il aurait pu en sabrer plus de la moitié pour que ce soit plus digeste, ce qui n'aurait d'ailleurs pas été vraiment un problème puisqu'il n'y a pas réellement d'histoire.
Résultat, j'ai mis une éternité à le lire (en moyenne, je l'ai posé toutes les 100 pages, pour des pauses de deux mois à chaque fois, mais comme il n'y a pas d'histoire, ça ne m'a pas posé le moindre souci pour me souvenir de là où j'en étais) et il est clair que s'il n'avait pas été proclamé "culte", je ne serais pas allé au bout, comme quoi je suis moi-même victime d'un phénomène que je soupçonne fort : je me demande si les conditions dramatiques de la publication de ce bouquin (elles sont tellement célèbres que je ne vous ferai pas l'affront de vous les rappeler une fois de plus) n'ont pas joué, ironie du sort, un rôle important dans sa "légende".
Car pour moi, ce livre est largement surestimé.
Je tire quand même mon chapeau au traducteur qui, à mon avis, a fait un boulot admirable. Je pense vraiment que tout ce qui m'a déplu dans ce livre n'est pas de son fait, mais de celui de l'auteur.
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Ce roman est resté très longtemps dans ma bibliothèque, attendant désespérément que je m'y intéresse.
Voila, c'est chose faite !

Je le dis tout de suite, ce n'est pas roman qui m'a particulièrement plu.
Je l'ai trouvé long, certains passages sont pour moi nullement nécessaire.

L'humour sarcastique du roman ne me touche pas, bien au contraire.

Le personnage principal, Ignatius est exécrable, mysogine, rasciste, hypachondriaque, avec un égo démesuré, coconné par sa mère avec qui il est odieux. Soit disant très intelligent, il mène son monde autour de son nombril ou son anneau pylorique, et finalement fou la merde autour de lui.

Les autres personnages de ce roman sont tous idiots, incultes et complètement fantaisistes.

Par certains côtés, je me demande si le personnage d'Ignatius n'est pas une caricature de l'auteur qui par refus d'être publié, alors qu'il estimait que son roman était un chef-d'oeuvre, est tombé en dépression et c'est suicidé. d'ailleurs le côté dramatique, a peut-être permis la renommé de ce roman ?

Cela dit, il ne faut pas non plus tout voir en noir, car permettre de faire ressentir des sentiments négatifs n'est pas donné à tout le monde non plus ! Donc, je lève mon chapeau à l'auteur qui m'a donné envie de "baffer" son personnage tout au long de ma lecture !

Lien : http://lesciblesdunelectrice..
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Suite à la lecture de « Comment tout peut s'effondrer : Petit manuel de collapsologie à l'usage des générations présentes » j'ai enfin fait le deuil de l'avenir que j'avais imaginé depuis bien longtemps pour moi-même et mes proches (cf. ma critique). Il me fallait donc un sacré remontant…

Deux options : la cuite ou le culte. Etant plus proche actuellement de la modération que de la consommation d'expédients en tout genre, je m'oriente vers quelques recommandations Babéliennes pour trouver la perle rare qui allait me donner un coup de fouet… au sens figuré !

Clac et déclic ! Un livre avec ses critiques clivantes, attire mon attention, et miracle, il m'attend dans ma PAL. J'ai choisi mon flacon d'ivresse. Ca sera « La conjuration des imbéciles » de John Kennedy Toole avec un personnage hors-norme, rabelaisien et ubuesque comme je les adore.

Ignatius Reilly, personnage égocentrique et hypocondriaque obsédé par son pylore, est une sorte de Diogène reclus chez sa mère. Avec sa grande culture médiévale il réinvente un monde, en réaction à celui dans lequel il vit et qu'il déteste par-dessus tout en dénonçant la « décadence » des moeurs américaines. Ses interactions saugrenues ou maladroites avec ses congénères quand il daigne aller travailler ou sortir de la maison de sa mère se concluent à chaque fois par des catastrophes et des réactions en chaîne.

Est-ce que ça en fait un roman plein d'humour irrésistible comme annoncé ? Eh bien non ! Je n'ai pas ri de tous ces imbroglios en cascade. Mes zygomatiques sont restés bien sages et ont clairement fait place à une irritation de plus en plus présente face au comportement d'Ignatius. Ce n'est pas un personnage naïf qui prête à sourire mais bien un personnage réactionnaire, égocentrique qui n'agit que pour son propre intérêt.

Est-ce que cela en fait une satire sociale et politique de l'Amérique des années 60 ? Eh bien non ! Ignatius n'est pas ce Don Quichotte américain annoncé, naïf et drôle qui critique et analyse la société dans laquelle il vit. Ignatius reste pour moi un réactionnaire, misogyne, raciste, homophobe dont la lâcheté devant les conséquences de ses actes est son seul moteur de survie jusqu'à la toute dernière page.

Je suis un lecteur obstiné et malgré tout j'ai failli abandonner au bout de 150 pages. La découverte du personnage, le style particulier de l'écriture, le cadre narratif ont laissé place à de l'agacement contre le personnage et finalement contre l'auteur. John Kennedy Toole ne m'a jamais convaincu dans ce qu'il voulait raconter ou dénoncer si ce n'est sa propre aigreur ou amertume de ne pouvoir s'inscrire dans ce monde en pleine mutation et aux libertés nouvelles des années 60. Ignatius (auteur ?) est un inadapté de son époque.

Je suis peut-être passé au travers de ce roman mais je me joins à la conjuration des imbéciles, Ignatius est loin d'être un génie visionnaire.

Je tiens toutefois à souligner le travail du traducteur qui n'a pas du être chose simple.

En conclusion, je n'ai pas eu ma cuite, mais j'ai bien eu la gueule de bois en fermant ce livre.
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Ayant lu la critique de Lolokili et étant parfaitement d'accord avec elle, j'ai voulu le lui dire dans un petit commentaire et c'est là que je me suis aperçu que j'étais tricard chez elle et donc interdit de commentaire .
C'est donc ici, où la parole est libre, que je dirai, à propos de ressenti, que les ressentis de nos amis (ou pas amis !) ne sont pas forcément les amis de nos propres ressentis . Voilà qui est dit !
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En refermant ce livre, je me suis dit avec une immense joie : « ça y est, j'ai lu tout Toole ! ». Mais en reprenant quelques infos avant d'écrire ma critique je comprends avec stupeur qu'il y a un autre livre de lui. Comment, La conjuration des imbéciles ayant déjà été publié à titre posthume après avoir été, naturellement, refusé par les éditeurs avant, comment a-t-il été possible qu'une autre publication ait eu lieu ?
La réponse à la question ne m'intéressant pas tant que ça, passons à autre chose. le livre.

La putain de 4e de couv nous vend du rêve : le livre le plus drôle, ou quelque chose du genre…
Un comique d'usure, oui, peut-être. C'est-à-dire qu'au bout d'un moment, un long moment de lecture, au bord de la crise de nerf, j'ai effectivement été prise d'une sorte de rire nerveux.

Ignatius Reilly. Mais quel odieux personnage ! Sorte d'ado dans un corps d'adulte, décrit comme un horrible personnage physiquement en plus. Ah ben là pour le coup, mes affreux collégiens me semblent finalement bien mignons et gentils et agréables par comparaison. C'est dire.
Peut-être qu'après tout c'est là une des vertus de ce livre : te dire que tu as de la chance de ne pas avoir à faire en vrai à ces gens-là.
La mère d'Ignatius est mieux que lui quand même, mais de peu. Et la femme du patron de l'usine ! Et le noir qui fait le ménage ! Que des gens imbuvables !

L'histoire en elle-même est déjà bien spéciale. Une farce. Une farce grossière. Mais pourquoi pas. Adepte d'un humour très décalé comme dans Palace (l'émission télé, pour ceux de mon âge et plus qui peuvent s'en souvenir), comme certains films des Monty Python, ça aurait pu le faire. Mais c'est long. Et répétitif ou lent je ne sais pas. Je ne sais plus déjà. Et je ne tiens pas à me souvenir précisément je dois dire.

Voilà, oublions ça au plus vite. Alors au suivant ! (mais pas de Toole)

Lien : https://chargedame.wordpress..
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Après avoir lu tant de commentaires positifs, je m'étais procuré ce roman qui a fini par m'ennuyer et que j'ai terminé sans entrain.

Les personnages sont les points clé de ce livre et je dois dire qu'ils ont été pensés et décrits avec subtilité ; Toole avait une finesse de jugement , de recul vis à vis de notre société qui est indéniable. Alors en effet, les traits sont grossis, ce sont bien souvent des caricatures mais pas tant que cela finalement. Des Madame Reilly, j'en connais par dizaine et Ignatius m'a vraiment fait penser à un ex-collègue : très cultivé, qui aime apprendre, analyser, se battre parfois pour ses opinions mais au fond, pas très courageux voir pas du tout, imbu de lui-même, égoïste, insupportable, qui fréquente des personnes pour ce qu'elles peuvent lui apporter ; il aime manipuler, critiquer sans cesse et imposer son point de vue. Mais il lui manque une certaine objectivité pour mener ses projets à leur terme. Si cet Ignatius avait été à la recherche de l'argent, du confort et de la beauté, je pense qu'il ressemblerait à beaucoup de personnes que nous côtoyons quotidiennement.
Et je ne parle pas d'autres imbéciles dont le seul succès réside parfois au fait d'avoir été au bon endroit au bon moment, à ceux qui ont des obsessions et saoulent tout le monde avec, à certains qui pensent savoir ce qui est le mieux pour autrui etc...

Malgré cette grande qualité de l'auteur, j'ai regretté un manque de situations cocasses. Cette satire manque d'humour, d'entrain, d'éclats de rire et d'intrigue. Imaginer le ridicule de certains personnages ne permet pas de s'évader totalement.
Tout ceci me fait penser à une bonne blague : nous avons tous les ingrédients pour faire rire mais la manière dont nous la racontons fait tout tomber à plat. A mes yeux, Toole avait tous les éléments pour rédiger un chef d'oeuvre mais les situations peu cocasses, les descriptions assez lourdes, les lettres d'Ignatius assez fatigantes et répétitives ne font pas monter la mayonnaise.

Je regrette de n'avoir pas pris plaisir à suivre les vies de ces personnages.
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