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3,91

sur 4194 notes

Critiques filtrées sur 1 étoiles  
La conjuration des imbéciles, roman dont l'écriture et la publication ont fait l'objet d'aléas pour le moins... romanesques – j'y reviendrai –, a été un très grand succès de littérature, aux Etats-Unis puis dans le monde entier. de nombreuses critiques actuelles restent dithyrambiques. Cela m'avait donné envie de le lire.

Je le dis tout net, je n'ai pas aimé ce livre ; mais pas du tout, du tout ; je ne l'ai même pas terminé, malgré mes résolutions de toujours aller au bout de mes expériences (*)

Ce n'est pas pour autant que je n'ai rien à en dire...

Un roman au parcours romanesque. L'écriture de ce gros bouquin date du début des années soixante. N'ayant pu trouver d'éditeur, son auteur, John Kennedy Toole, se suicide à l'âge de trente deux ans. Sa mère parvient à le faire publier en 1980 et il obtient le prix Pulitzer l'année suivante à titre posthume. Bravo !

Le livre narre les tribulations quotidiennes d'Ignatius Reilly, un marginal vivant avec sa mère à la Nouvelle Orléans. C'est un géant obèse, habillé ridiculement, sans-gêne, provocateur, scatologique, mais intelligent et érudit. Une sorte de Gargantua impécunieux, sans les aspects sympathiques du personnage de Rabelais. Ignatius croit en son génie, vilipende l'évolution de la société américaine, méprise ses congénères et s'emploie à donner des leçons à tout un chacun...

J'imagine que l'auteur s'est quelque peu transposé dans son personnage. le titre de son livre est inspiré d'une formule de Jonathan Swift : « Quand un génie parait en ce bas monde, on peut le reconnaitre à ce signe que les imbéciles se sont tous ligués contre lui ».

Moi, cela me fait plutôt penser à cette blague : un automobiliste s'engage sur une autoroute. Soudain, il entend à la radio : « Attention, on nous signale un véhicule à contre-sens » ! Il s'exclame : « ce n'est pas un véhicule à contre-sens... c'est dix, c'est cent,... c'est mille !... »

De quel côté suis-je moi même : imbécile ou à contre-sens ? Je veux bien assumer faire partie des con-jurés...

Tout m'a déplu dès le début : le style, l'humour, les personnages, les péripéties. Je sais pourtant être patient ; il y a des chefs d'oeuvre dans lesquels il faut du temps pour entrer. Là, à la moitié du livre, rien n'avait évolué. J'ai feuilleté la deuxième partie, me suis arrêté sur quelques pages... le ton était toujours le même ; j'ai laissé tomber...

Un livre très drôle, hilarant, dit-on ? Ça ne m'a pas amusé du tout. J'ai lu dans une critique une référence à Gros dégueulasse, un personnage de Reiser. J'y trouve comme une idée... Après réflexion, ce livre me fait l'effet d'une BD sans les illustrations : juste un empilage des textes des bulles et des récitatifs... Peut-être aurait-il fallu un illustrateur de talent pour que La conjuration des imbéciles me fasse rire comme un ouvrage de Reiser ou de Binet (pas Laurent, Christian, celui des Bidochons).

(*)
Je précise que La conjuration des imbéciles ne figure pas au catalogue de ma liseuse et qu'on ne le trouve qu'en collection de poche : 530 pages dans une typo très petite et serrée. C'est très désagréable et fatigant à lire. La lecture, c'est pour le plaisir, non ?

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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Pioché dans la liste des "100 livres qu'il faut avoir lus", la Conjuration des Imbéciles m'a complètement laissé de marbre. Noyé dans un argot traduit absolument insupportable à lire, le récit évoque la vie d'Ignatius, un grand dadais ni-naïf, mi-arrogant, sommé par sa mère de trouver du travail, jusqu'à une fin aussi abrupte que ridicule, mais qui fut accueillie comme une délivrance rare.

Je vais m'empresser de déposer ce truc dans une boîte à livres, y a pas de raison que je sois le seul à souffrir
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Bon, je vais essayer de faire cours...Roulements de tambours...
J'ai pas aimé du tout, d'un point de vue littéraire, selon ma modeste personne, c'est dans la poche, l'auteur avait du talent...
Mais alors l'histoire, quelle horreur, je me suis fait chier, à deux doigts d'abandonner...Visiblement je ne ferais jamais partie du cercle des privilégiés intellectuels qui ont appréciés ce bouquin...Je revendique la dérision, mais pas l'ennuie, je crois que je vais rester sur des romans plus enfantins...Ne vous méprenez pas, je ne juge pas l'intérêt de certain envers cette oeuvre satyrique, mais moi j'accroche pas à ce style de lecture...Suis je bête au point de ne pas saisir le plaisir d'une telle farce ? ...Pour ma part je n'en doute pas une seconde, mais voilà, je préfère rêver à des choses plus héroïques et moins terre à terre.
Ceci étant, le héros me rappelle étrangement quelqu'un d'intelligent, vivant dans un monde bien à lui, à la limite de la paranoïa aiguë, mais pour le bien de mon avenir il restera anonyme ...

Désolé pour moi, flagellez donc mon insolence, pour que je m'incline face à mon ignorance de lecteur corrompue par la dure loi du rêve....

Tchuss les copains...
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Je dois en être... parce qu'en dépit de multiples tentatives je ne parviens pas à trouver le moindre intérêt à ce pavé. J'ai donc missionné une amie, courageuse et assidue, pour qu'elle le lise à ma place...
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Bon : encore un roman "culte" qui ne le sera pas pour moi!

Ok, il est marrant cinq minutes le méchant bouffi.

Mais là j'en suis à 150 pages lourdissimes à tourner, qui enquillent les scènes sans vie, dans un style fifties complètement daté qui écorche les oreilles voire qui pique les yeux (le "ticheurte"... no comment).

J'ai failli aller jusqu'au bout du livre, en zappant toutes les scènes sans le gros Ignatius (me taper jusqu'au bout les personnages secondaires, j'aurais clairement pas pu).

Mais en fait non: à la lecture des critiques des babéliotes qui ont mis moins de 3 étoiles à cette "Conjuration des imbéciles" et s'en sont justifiés avec beaucoup d'humour et de bons arguments, c'est décidé : j'arrête les frais!
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Un petit calvaire que la lecture de ce livre qui n'a de prometteur que le titre.
Ca commençait pourtant bien : un vaudeville, entre plusieurs personnages dont les "histoires" se croisent, avec des changements de points de vue dans un quartier de la ville (le quartier est en lui-même un personnage). Plusieurs thèmes sont effleurés, abordés, mais massacrés, sans nuance, sans finesse. le maccarthysme, les babosses, les étudiants rebelles, l'homosexualité, la sexualité, les universitaires, les flics, la condition noire, le monde de l'entreprise, la petite bourgeoisie C'est trop, en fait. Trop de tout, et par dessus le marché le personnage principal, un gros fat, condescendant déséquilibré (dans tous les sens du terme), hypochondriaque, complètement psychotique, qui vit avec son alcoolique de mère. Rien dans de génial dans son mépris de tout, ses manigances sans originalité, son jmenfoutisme horripilant.
J'ai persévéré pour voir jusqu'au bout où se cache l'humour dont beaucoup l'ont qualifié, mais je n'ai pas trouvé. Même les jeux d'écriture/de registre de langue sont pesants.
Je rejoins complètement l'avis de lecture de LoloKiLi, avec un bémol : ce n'est pas seulement que j'ai vieilli, c'est aussi le livre qui a probablement pris un sacré coup de vieux.
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Quelle déception!
Intrigué et séduit par les critiques dithyrambiques et les éloges faites autour de ce livre, je me suis lancé dans la lecture de cette oeuvre "parmi les 100 qu'il faut avoir lues à tout prix". J'étais enthousiaste, étant particulièrement friand de ce genre de littérature.
Une première tentative s'est arrêtée quelque part au milieu du premier chapitre. J'ai trouvé ça plutôt médiocre et le personnage principal ridicule. Puis j'ai essayé une seconde fois, un an plus tard, avec courage et détermination. Je voulais savoir. Aller jusqu'au bout. Laisser une chance à l'histoire.
D'abord, quand on parle d'une oeuvre "hilarante"... comment dire... non. Je la résumerais en disant "quelques sourires, beaucoup de soupirs". Et de la fatigue... de l'épuisement... voire de l'agacement.
La comparer à Don Quichotte. Non. On se calme! Cervantes était lui un vrai génie.
Ça n'arrive pas non plus à la cheville de John Irving, William Boyd, Tom Sharpe ou Tom Robbins. Entre autres.
C'est assez maladroit, grand-guignolesque, laborieux, lourd, long, décousu, creux et redondant, très redondant. Jusqu'à la nausée dans certains passages. Mais j'ai tenu bon, je n'ai pas décroché. Par pur masochisme, sans doute.
Je ne trouve pas ce livre crédible dans son délire, même s'il s'agit d'une oeuvre satirique, je ne suis pas entré dedans. Ça ne "marche" pas. Ça ne "colle" pas. Forcer le trait y tourne vite à l'exagération.
J'ai trouvé l'histoire mince, très mince, les personnages stéréotypés et superficiels, les situations téléphonées, les coïncidences trop arrangées.
Certains personnages sont grotesques, comme le policier Mancuso, dont l'intervention dès le début du roman n'a aucun sens. Et pourtant, c'est le point de départ des 500 pages suivantes. C'est donc bâti sur une idée imbécile, ce qui correspond bien à l'idée globale.
Pire, les personnages sont à la limite de l'énervement chronique. Quand certains d'entre-eux reviennent dans l'histoire, c'est avec un soupir de découragement. Encore eux... misère. Comme M. et Mme. Lévy, entre autres. La mère du personnage principal et ses amis. Là, on touche le fond de l'ennui, de la bêtise et du vide. le passage dans la soirée politique parmi la communauté homosexuelle de la ville est pathétique, caricaturale, grotesque et ridicule. Je dirais même honteuse. le passage de la vente de hot-dog est tout simplement bancal, idiot et vide de sens.
La vacuité caractérise globalement toute l'histoire.
Les personnages, on ne les "voit" pas. On ne les "sent" pas. On n'éprouve aucune empathie pour eux. Pire, on finit par les détester tous, sans exception.
La moitié du livre est tout simplement bonne à jeter, ce qui aurait peut-être rendu l'oeuvre plus digeste.
J'avais de grandes espérances, mais franchement, je suis déçu. Je me suis même copieusement ennuyé à plusieurs reprises, en ayant hâte de le finir et de passer à autre chose.
Quand on considère la richesse des auteurs étasuniens de cette période, je comprends que, hélas pour l'auteur, son livre ait été refusé à l'époque. Est-ce par culpabilité que l'on a érigé cette oeuvre jusqu'au Prix Pulitzer? Par honte? Par pitié? Par snobisme? En tout cas, grâce à l'amour de sa mère. Ce livre est donc bien plus remarquable à cause du tragique destin de son auteur que par son contenu.
Après toute la douleur et l'ennui éprouvés lors de cette lecture, j'ai envie de retourner la citation de Jonathan Swift:
"Quand un vrai imbécile apparaît en ce bas monde, on peut le reconnaître à ce signe que les gens (snobs?) sont tous tournés vers lui."
Si vous tenez à le lire, sincèrement, bon courage.
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Paraît-il qu'il faut absolument lire ce livre avant de mourir... Ouf, c'est chose faite, les portes du Paradis me sont donc à présent ouvertes - ou à tout le moins, entrouvertes, espérons-le ! Je préviens toutefois les futurs lecteurs que le risque est grand que vous trépassiez en cours de lecture.

En effet, les raisons de mourir avec ce roman sont fort nombreuses : mourir d'ennui, mourir d'une overdose d'absurdités, mourir d'incompréhension, mourir d'une indigestion de propos salaces, etc etc...

Ce pauvre Ignatus est parfaitement imbuvable, ingrat, insupportable, en bref, une vraie tête à claques !
Quant à l'histoire en elle-même, elle n'a aucun intérêt, au vu de l'accumulation de faits et de personnages plus farfelus les uns que les autres.

Mais pourquoi donc avoir encensé à ce point là ce roman ? Et pourquoi vouloir le faire entrer dans le classement des dix plus grands romans américains du XXème siècle ? C'est incompréhensible...

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Je terminais emballé "Cet instant là" de Douglas Kennedy et voulais donc continuer avec cet auteur, et je me suis trompé de Kennedy, je suis tombé sur celui-là. Un peu étonné en le lisant j'ai fait une recherche wikipédia et ai découvert l'histoire étonnante de ce bouquin. J'ai donc continué mais sans parvenir à rentrer dedans. le style est un peu déroutant, la persistances des mots inventés bien fatigante et le fond n'a pas réussi à m'intéresser. Dans un premier temps ça m'a rappelé le super "fantasia chez les ploucs" car il s'agit bien là d'un plouc, mais en fait il se prend pour un intello, on quitte les Red Necks. Et non au final je n'ai vraiment pas aimé le bouquin.
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Ce roman ne m'a fait ni sourire ni rire ni réfléchir ni ni ni ni ni ! Je suis restée totalement hermétique à ce livre, pas un sentiment ressenti, aucun plaisir de pris. Peut être suis je passée à côté, peut etre ne l'ai je pas lu au bon moment, peut etre n'est il tout simplement pas fait pour moi !
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