Selon Madame Hélène Tordjmann,
Jacques Ellul constate de notre Monde qu'il opère sous le trait principal de la recherche de la rationalité et de l'efficacité, « du souci des hommes de maîtriser les choses par la raison ». Cette vue est toute théorique. le Monde est un système complexe où les hommes tentent de maîtriser les choses par la raison, mais ne les maîtrisent pas parce que leur raison est limitée. Ils font ce qu'ils peuvent avec le toujours peu qu'ils connaissent (les théorèmes de Gödel ne sont pas démentis à ce jour). Seuls, ceux qui ont l'hubris précoce croient qu'ils pourront dominer ce Monde. Ce sont les ruptures conceptuelles, jamais rationnelles ex-ante, qui font avancer les hommes.
Ceux-ci n'ont qu'un désir jamais satisfait celui de vivre bien le plus longtemps possible. La réalité est celle du souci des hommes de maîtriser les choses en substituant à leur propre énergie qui est très limitée, l'énergie la plus grande possible, puisée dans la nature biologique, cosmique et minérale, en tâtonnant. C'est le cheval-vapeur qui a permis à une grande partie de l'humanité de sortir de la misère, d'espérer vivre plus de quarante ans. le cheval de trait ne suffisait pas. Ce n'est pas la rationalité.
Oui, la croissance verte est un miroir aux alouettes et la raison en est qu'elle est déguisée en vert. Words, words, words ! La croissance serait-elle habillée d'une autre couleur, elle serait toujours un miroir aux alouettes.
Mais la croissance est indispensable à la paix sociale. En son absence, d'autres couleurs domineront : le rouge avec les bonnets, le jaune avec les gilets, le noir avec les blocks, le bleu avec la peur.
N'ayons pas d'idées totalitaires : « du passé faisons table rase ». On sait où ce concept conduit les hommes depuis Hitler et Staline. le seul objectif à viser est de stopper le changement climatique. Et de le faire en raisonnant au mieux de nos capacités.
Madame Hélène Tordjmann ne tentez pas de condamner l'industrie, tentez plutôt de l'apprivoiser pour qu'elle ne conduise pas aux décisions absurdes (que vous dénoncez avec raison) comme celle de faire des panneaux photovoltaïques, les étendards d'une révolution verte alors qu'ils accroissent la température du globe en pénalisant l'albédo de notre chère et vieille Terre.
Travaillez à réconcilier la croissance pour sortir l'humanité de sa précarité avec la fin la plus rapide possible du carbone fossile dans le bouquet énergétique.
Il y a des voies sur ce chemin qui méritent d'être étudiées. Ce sont celles qui redonneront espoir à nos jeunes. Ils en ont assez de la morale collapsologue qui vise à les punir d'être venus malgré eux au Monde.