*** Masse critique novembre, roman jeunesse***
Lecture mitigée en ce qui me concerne, alors que l'écriture de l'auteure
Léonie Touvet est fluide, poignante et avec un rythme trépident. Cela dit, ses qualités d'auteure n'a pas suffit à m'embarquer et à m'imprégner dans cette histoire et ce, pour plusieurs raisons :
Ce roman historique est destiné, d'après l'éditeur, à la jeunesse. Je ne suis pas persuadée qu'en dessous de l'âge de seize, dix sept ans, nos jeunots accrochent à cette partie historique pour le moins sanglante, lors de la grande bataille, et à la Virée de Galerne.
J'ai commencé cette histoire et je me suis sentie complètement perdue dans le contexte Historique. Afin de m'immerger dans le roman j'ai dû faire des recherches sur le net afin de connaître le pourquoi du comment sur cette guerre de Vendée, surtout que l'auteur parle des "Bleus" et des "Blancs", sans donner plus d'explications. Et, c'est le défaut principal de ce roman, loin d'être complètement ignorante j'ai dû avant de continuer ma lecture me remémorer ce qu'il s'est passé en 1793, période bien sûr de la Révolution Française, du côté des côtes de la Vendée et de la région de la Loire.
Je pense que l'auteure aurait dû consacrer un chapitre entier qui permettait au lecteur de se remettre dans le contexte historique. Sur ce fait, je ne suis donc pas sûre du tout que les jeunes vont accrocher, ils vont surement vite décrocher ...
Nous sommes donc en 1793, où les Guerres de Vendée, succession de guerres civiles, opposa dans l'Ouest de la France les républicains (surnommés les « bleus ») aux royalistes (les « blancs ») pendant la Révolution française entre 1793 et 1796. Elle se déroula sur la rive droite de la Loire, au nord, tandis que le soulèvement vendéen eut lieu au sud, sur la rive gauche. L'ensemble de ces deux conflits est parfois désigné par le nom de « guerres de l'Ouest ».
Dans ce roman, la guerre sanglante se termina par un massacre à Granville, l'armée vendéenne est finalement détruite en décembre au Mans et à Savenay.
L'histoire nous renvoie en octobre 1793. Louise, une jeune paysanne, suit son frère Sylvain qui s'enrôle dans l'armée catholique et royale de M. Henri de la Rochejaquelein. Pour passer inaperçue, elle s'habille en garçon, dissimule sa longue chevelure sous un bonnet, et rejoint la colonne commandée par le jeune Tristan de Clécy. L'arrivée à Fougères est l'occasion de réjouissances pour les troupes vendéennes. Forts de leurs réussites, les Blancs continuent leur ascension, non loin du Mont-Saint-Michel, vers Granville. Mais ce qui devait être une victoire facile allait coûter beaucoup plus d'hommes que prévu. Cela n'entama cependant pas le moral des troupes qui voulaient traverser la Loire. Hélas, c'est le début des mauvais jours pour les Vendéens de Monsieur Henri. Alors que l'année 1793 touche à sa fin, les revers s'enchaînent et les Bleus talonnent les Vendéens de plus en plus affaiblis. Mais nos héros resteront, quoi qu'il en coûte, toujours doublement fidèles. A Dieu et au Roi.
Sans s'écarter de la vérité historique, cette histoire s'accompagne d'une chaste idylle délicatement racontée, et c'est d'ailleurs ma dernière critique, puisqu'elle prend le dessus sur tout le reste, avec un épilogue ramenant les lecteurs à notre époque.
Merci à Babelio et aux Editions Salavator.