J'ai bien accroché sur les premières pages, malgré la maladie que l'on apprend dès le début, et le peu de temps qu'il reste à vivre à Rebecca, le surnom de « pamplemousse », l'idée de la petite virée entre copines pour oublier cela me semblait engageante et amusante.
J'ai malheureusement été déçue car elle n'a pas été si amusante que cela, malgré la gravité du sujet, mais je pensais que ces copines allaient être vraiment plus fo-folles pendant leur voyage, je m'attendais à plus de rigolades entre elles et donc qui se répercutent sur nous, lecteurs. Et au fur et à mesure de la lecture, on se demande laquelle des deux copines est la plus malade... Bien sûr, il y a des moments émouvants entre ces deux femmes, on sourit un peu quand même, et aussi des moments où, comme elles, on se pose des questions sur la vie et on se dit qu'on n'est bien peu de chose....
En ce qui concerne la lecture, je croyais y trouver plus de légèreté et je pensais finir le livre plus vite que cela, eh bien j'ai été très déçue, car plus l'histoire avançait et plus ça devenait pesant et long à lire. C'est parce qu'il fallait le lire que je l'ai fini, mais une fois de plus déçue par une sensation de lourdeur et surtout l'auteur ne nous donne pas envie de le continuer....
Quant à la fin, comme on dit, je l'ai cherchée et la cherche encore, ça se termine comme ça, voilà, sans plus...
Vraiment déçue par ce roman, qui pourtant au départ m'emballait énormément....dommage, cela aurait pu être mieux....je suis restée sur ma faim malgré des personnages attachants mais il manquait quelque chose, j'attendais plus de vivacité, plus de réflexions sur la vie, enfin plus de choses quoi !!
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A la lecture de la quatrième de couverture je m'attendais à découvrir un road-trip entre amies plein d'émotion.
Et j'ai été un peu déçue sur ce point là, le voyage au Grand Canyon tarde à arriver, les pages se tournent et on attend longtemps ce départ. J'ai donc au début été un peu ennuyée par tous ces états d'âmes et ces remises en question incessantes des deux personnages.
Mais finalement ce roman m'a touché, le sujet est délicat et aborder la culpabilité des accompagnants est important. Une belle histoire !
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Ma cote 3.2 Bonne petite lecture simple qui nous fait réfléchir sur la valeur de la vie et ce qu'on en fait. Un peu de longueurs.
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La vérité ne s’invente pas. Se fabriquer du bonheur en couleurs, c’est courir au-devant de la douche froide. Ça ne peut que faire mal quand la pâle réalité va reprendre sa place.
Quand on n’a que du court terme comme avenir, la vie ne peut pas être grand-chose d’autre qu’une course contre l’ennui et la douleur. Pas de projet. Pas d’ambition. Vivre. Vivre. Vivre. Plaisir. Plaisir. Plaisir. Et ne surtout pas se poser de questions.
C’est si bon d’avoir quelqu’un contre soi. Quelqu’un qui dit à haute voix ce que notre raison nous souffle, mais qu’on refuse d’entendre. Des vérités qui ne comptent pas quand c’est nous qui les formulons. Des mots simples, des évidences, c’est parfois tout ce dont on a besoin pour défaire les nœuds et continuer à avancer. Parce qu’il faut bien l’avouer, les émotions brutes, ça dit vraiment, mais alors là vraiment n’importe quoi.
Elle a l’impression d’être un lapin enfermé dans une cage avec un prédateur affamé. Le lapin voudrait bien se sauver de l’inéluctable destin qui l’attend. Il fait de petits sauts pour tromper son angoisse. Mais il a beau sautiller, il sait que le loup est là. Qu’il approche. Et qu’il n’a aucune, mais alors aucune chance de lui échapper.
Quand on voit un paysage pour vrai, on se dit, ah, c’est quand même mieux qu’en photo. Mais quand on met le pied dedans, ça prend encore toute une autre dimension.
Portrait de l'auteure jeunesse Carole Tremblay.