On retrouve Herbert et Marvin de nouveau confrontés aux enfants, comme dans “Des fleurs et des marmots”, épisode qui m'avait fait pleurer de rire. Pendant que les adultes tentent d'attaquer le Donjon, il peuvent laisser leurs enfants à la garderie sous la responsabilité d'Herbert.
Le graphisme diffère de celui de la série, pas dans les formes et les lignes mais par le traitement façon peinture, donnant du volume aux personnages, aux décors, et une luminosité de peintures anciennes, de clairs obscurs, tout en pâte, épaisse, superpositions de couleurs, jeu des ombres en en couleurs complémentaires. J'avais déjà vu
Alexis Nesme associé à
Lewis Trondheim dans
Horrifikland, une histoire de Mickey qui m'avait assez déçu. J'avais déploré la lourdeur du cahier des charges qui semblait scléroser leur créativité, ici, ils sont totalement libérés et c'est mille fois plus drôle.
Ça commence tout gentil, avec les enfants tout excités de faire leur propre parcours d'attaque du Donjon, parcours factice adapté à leurs âges, sans danger en principe, et ça dérape, on s'en doutait, mais ça ne s'arrête plus… Et vous trouvez ça drôle ! Moi OUI !!! J'ai retrouvé le mélange d'humour noir et scato qui m'avait tant plus dans "Des fleurs et des marmots", et j'ai encore bien ri.
Seul, regret, c'est un peu court, ce tome ne comporte que trente planches, on en veut encore !