C'est ici que l'on se quitte

Le « papy » de la famille juive Foxman meurt. Bizarrement, malgré son athéisme, il a demandé « in extremis » que l'on respecte la shiv'ah, rite de deuil qui exige que tous les membres de la famille vivent sept jours ensemble sous le toit du défunt pour recevoir les condoléances des amis et pour se recueillir en pensant au disparu.
le problème, c'est que les Foxman ne s'entendent vraiment pas bien. Ils se voient peu, et quand ils se voient, c'est pour s'engueuler mutuellement, ou même pour se taper dessus…
On imagine l'épreuve que cette shiv'ah va représenter pour eux.
Au travers d'un des enfants du défunt, Tropper nous décrit cette semaine infernale avec beaucoup d' humour, mais un humour très grinçant. Il effectue une analyse psychologique sans pitié des personnages , et dépeint finalement à travers eux les petits et gros défauts de nous tous. C'est remarquable ! Epinglons le personnage de la veuve, psychologue célèbre qui prône la liberté totale de langage et même de comportement, pour « rester soi-même ». A plus de soixante ans, elle se maquille et s'habille comme une jeune fille sexy, et devient même lesbienne, au grand étonnement de ses enfants.
Cette shiv'ah ne se déroulera bien sûr pas comme le voudrait la tradition, bien au contraire. Mais malgré toutes leurs dissensions, une certaine tendresse finira par rassembler quelque peu les membres du clan…

J'ai lu qu'une fois qu'on avait lu un roman de Jonathan Tropper, on pouvait se dispenser de lire les autres, car c'était toujours la même chose. Heureusement, j'ai suivi mon instinct. Il est vrai qu'on retrouve une certaine ambiance, une certaine façon d'écrire, mais c'est logique. J'ai passé un très bon moment avec cette famille terriblement humaine. J'ai surtout apprécié l'à propos avec lequel l'auteur fait intervenir ses personnages, ceux-ci balançant des répliques bien senties à des moments de tension extrême. Les répliques sont amusantes, mais elles le sont d'autant plus qu'elles arrivent à un moment où on ne les attend pas du tout. Les dialogues sont souvent savoureux. Ils sonnent vrais, justes, et allient humour et gravité, à l'image de la famille. En effet, le lecteur commencera par les trouver tous un peu étranges, voire superficiels, mais ensuite, on apprend à mieux les connaître, à les comprendre.

C'est sûrement Wendy qui m'a le plus déplu. C'est d'abord le fait qu'elle semble indifférente à ses enfants qui m'a dérangée. J'ai beaucoup de mal à accepter les mères qui se fichent de leurs enfants. de plus, Wendy est malheureuse (ce qui la rend parfois amère, voire aigrie) car son mari ne pense qu'à son travail. C'est triste, mais c'est elle qui a voulu cette vie et qui choisit d'y rester. J'avais envie de la secouer, de lui dire de prendre ses enfants, et de demander le divorce!
[...]
Lire la suite sur:
Lien : http://www.lalivrophile.net/..

Suite au décès du patriarche, la fratrie Foxman se retrouve auprès de leur mère dans la maison de leur enfance pour cette semaine de Shiv'ah. Un livre drôle, léger, émouvant que je vous recommande vivement, un vrai coup de coeur!

Une occasion loin d'être gai... Un personnage principal dont la femme vient de partir avec son patron.....Une fratrie qui a du mal a se supporter.... Voilà le décor! Remuer le tout et vous obtenez un roman rempli d'humour, attendri par un protagoniste très attachant, au beau milieu d'une spirale bien noire, qui nous offre une vision qui mérite que l'on s'y penche!

Comme à son habitude -et ce n'est pas pour nous déplaire!-, Tropper sait taper là ou ça fait mal. Judd se rend à l'enterrement de son père pour retrouver toute sa famille et cohabiter avec eux pendant une semaine le temps de la shi'vah. Cette situation ouvre les portes à une réflexion sur les relations aux autres et à ces étrangers pourtant si proches que sont les membres de notre famille. C'est par le détail que Tropper révéle son talent pour nous mettre sous les yeux ce que nous ne remarquons pas forcément dans notre vie de tous les jours et notamment ici nous pousse à une réflexion sur ce que sont réellement nos relations avec nos proches au fil des années.

C'est grâce à C'est ici que l'on se quitte que j'ai découvert Tropper et qu'une partie de ma vie a changé.
Depuis, j'ai lu toute sa bibliographie et scrute avec attention ses nouvelles sorties. Pour autant, aucun livre ne m'a autant plu.
L'histoire est vraie, sincère, réelle et terriblement bien écrite. Elle fait rire autant qu'elle émeut. JE LE CONSEILLE VIVEMENT!!!!!

Dès les premières pages , le ton et l'humour sont là, je retrouve le style de l'auteur.

Même si la découverte de Judd est tragique, le façon dont il l'a décrit, est tordante de rire, j'avais du mal à lire, les yeux embués de larmes. Tout le livre est uns suite d'anecdotes comiques, cette famille obligée de rester ensemble une semaine enchaîne les situations burlesques et catastrophes...

Lien : http://petitepom.wordpress.c..