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EAN : 9782070451852
352 pages
Gallimard (19/04/2013)
3.44/5   8 notes
Résumé :
Machiavel dictateur, nullité couronnée, joujou de la Révolution, obsédé sexuel, chéri de Satan, empoisonneur de soldats, Attila-Croquemitaine, mythe solaire : Napoléon, s’il est tout cela et autre chose encore, a-t-il même existé ?
À travers libelles anonymes et pamphlets sous le manteau, à travers Sade, Chateaubriand, Clausewitz et mille autres oubliés, Jean Tulard dresse le portrait du «tyran des nations», le tableau de la contre-légende impériale, le «Bré... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Je partage totalement le sentiment exprimé par « Saintamel » sur cet ouvrage de Jean Tulard qui n'a trouvé ici que deux lecteurs critiques. Est-ce une preuve de l'incroyable parti-pris des français pour Napoléon ?
C'est en tout cas tout à l'honneur du spécialiste napoléonien qu'est Jean Tulard d'avoir étudié et abordé le personnage avec honnêteté intellectuelle.
Sa bibliographie prouve qu'il n'a jamais été dupe de la légende de cet arriviste.
Cet « Anti-Napoléon » figure parmi ses premiers livres, il nous démontre avec documents à l'appui comment fut perçu le personnage par ses contemporains, par les intellectuels de son temps, par ses ennemis.
Celui qui nourrit par la Révolution française, mandaté par elle pour la protéger s'en est abusivement servi pour se déclarer empereur alors que l'on venait de mettre à bas un roi, se révèle l'être abject qu'il a toujours été.
Paradoxe français que de critiquer les tyrans chez les autres et d'aduler les siens. Napoléon demeure aux Invalides pour avoir fait couler le sang des hommes de sa nation à profusion et édicté quelques lois qui servent toujours de paravent à sa tyrannie.
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Très bon livre.
Dont la lecture de cet ouvrage fut pour moi une réelle découverte, presqu'une une révélation: celle de l'histoire mouvementée, aventureuse et scabreuse du parcours d'un "obscur petit lieutenant Corse" Buonaparte", devenu par opportunisme et culot, le premier Napoléon Empereur des Français.
Les charges développées par l'auteur Jean Tulard, contre Napoléon et qui sont étayées par de nombreux témoignages d'acteurs contemporains ou postérieurs aux faits, m'ont laissées quasiment pantois. Et de fait, c'est un pan du rideau sur les coulisses de cette trajectoire flamboyante qui est levé. Apportant ainsi, non seulement des images sombres sur l'épopée, glissant des ombres sinistres, mais aussi narrant les souffrances endurées par les populations civiles soumises, les destructions massives des États conquis, soulignées par des flots de sang séché.
Quel fabuleux destin que celui de l"Usurpateur", tracé par l'auteur tout au long de son parcours! Enfin, comment,ce simple officier sans grâce particulière et d'extraction modeste va-t-il traverser avec un "culot" monstre, un moment crucial et mouvementé de l'Histoire de France?
Et comment encore, profitant du marasme ambiant régnant, ce Futur Napoléon parviendra à s'élever hiérarchiquement et socialement au sein de la société française? Jusqu'à être considéré comme la seule alternative pour la nation déboussolée. Et pire à en devenir le tyran ...
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Avant même la chute de l'Empire deux courants s'opposaient à lui : l'un, jacobin dans son expression la plus violente, libéral sous sa forme modérée, courant que l'on pourrait qualifier de gauche, l'autre relevant d'une droite royaliste qui se compromit pourtant avec d'autres militaires, Boulanger et Pétain. Le premier courant qualifiait Napoléon de liberticide, le second d'usurpateur. Les deux extrémités de l'éventail politique se réunissaient dans une haine commune de l'Empire. Elles s'alliaient en 1814 pour donner naissance à cette légende noire dont l'origine explique la violence.
On crut qu'elle s'achèverait au retour des Cendres en 1840 puis lorsque Barrès fit de Napoléon l'inspirateur de la "Revanche" à la veille de la guerre de 14-18.
Il n'en fut rien. Elle subsiste encore aujourd'hui, moins virulente, plus insidieuse.
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D'emblée s'impose la supériorité des caricaturistes et des pamphlétaires anglais. C'est la première bataille que perd Napoléon. Défaite aussi lourde de conséquences que Trafalgar.
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Videos de Jean Tulard (23) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Jean Tulard
Portrait de Napoléon par Stendhal, un fervent admirateur.
Comme l'a si bien résumé Jean Tulard : « Pour Stendhal, le génie de Napoléon, c'est d'avoir été Bonaparte; l'échec de Bonaparte, c'est d'être devenu Napoléon. Quant au drame d'Henri Beyle, c'est d'avoir boudé Bonaparte et servi Napoléon. »
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