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Isabelle Reinharez (Traducteur)
EAN : 9782743608613
270 pages
Payot et Rivages (17/10/2001)
3.17/5   9 notes
Résumé :

Johan Termer, réserviste dans la police hollandaise, se présente au commissaire, grand patron de la police municipale d'Amsterdam, pour lui signaler l'assassinat de son oncle dans Central Park à New York, « la ville la plus opulente du plus puissant pays ».

Ce dimanche matin, le soleil brillait, les enfants jouaient, et, inexplicablement, le vieil oncle est mort entre deux buissons d'azalées. Pas un seul témoin où que ce soit pour dire de qu... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (2) Ajouter une critique
Un roman déconcertant pour les inconditionnels d'Agatha Christie. Les assassins insoupçonnables font des pieds et des mains pour être punis. L'enquêteur sympathique dépouille le voleur à la tire de Central Park. Les victimes sont des bourreaux qui méritaient leur mort.

C'est donc plus un conte philosophique qu'un polar classique. Une leçon de vie administrée par l'ange de la mort. Où Nietzsche nous éclaire plus que Bertillon. Et où l'on évoque dans une mise en abyme Paco Ignacio Taibo II pour « No Happy Ending ».

Sans doute mon Wetering préféré, un des plus déjanté. À signaler aussi l'excellence de la traduction d'Isabelle Reinharez en particulier dans l'exercice ardu de rendre de la poésie.
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Un titre trompeur, une intrigue bricolée entre New-Yark et Amsterdam avec des personnages un peu arbracabrants... voilà une partie du fond. Et pourtant on se laisse prendre jusqu'au dénouement. Peut être pas un chef d'oeuvre mais un bon moment de lecture assurément.
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Citations et extraits (17) Voir plus Ajouter une citation
Le commissaire se sentait un peu mieux. Il allait simplement se reposer. Essayer de faire baisser sa température. Le chasseur, Ignacio, lui avait prêté un livre d'un auteur de romans policiers mexicain. « No Happy Ending, de Paco Ignacio Taibo II. Un titre approprié, sergent. »

— Un Mexicain qui écrit en anglais ?
Le commissaire ramassa le livre de poche.

— Traduit. C'est bon. Le décor mexicain le rend encore plus intéressant. Bien écrit, aussi. Auriez-vous envie de le lire en espagnol ? Ignacio dit qu'il y a une librairie espagnol ici. Il devrait peut-être vous en acheter un exemplaire.

De Gier paraissait fatigué.

— Je ne lis pas de romans à énigmes.
— Snob. (Le commissaire dressa un index plein de blâme.) Vous loupez des exercices de moralité, la tension entre libido et surmoi, la recherches de valeurs essentielles, si tant est qu'elles existent, évidemment — comparaisons de la relativité, mœurs différentes et souvent incompatibles de groupes sociologiques distincts, intuitions empiriques, études animales et coutumes tribales, la notion de police vue comme une mafia en tenue, l'utilisation de la magie dans le crime...

— Taibo parle de tout ça ?

Le commissaire tapota le livre.

— En partie, sergent. En partie. En grande partie, en fait. Il y a là un certain lien avec notre affaire, je crois, mais je n'ai pas terminé le roman...
(page 150)
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Pour ma part, je n'aime pas la police, évidemment, c'est un ramassis de fascistes, vous savez. Obéissent aux ordres, quels qu'ils soient. Comme pendant la guerre, quand mes parents ont été arrêtés. Par des flics hollandais, parce que les Allemands avaient dit de conduire tous les juifs à la gare. Si je n'avais pas été dehors en train de jouer, ils m'aurait flanqué moi aussi dans un wagon de marchandises. Pour me gazer à Treblinka.

— Oui reconnut Grijpstra.

— Ne le prenez pas mal, souligna Lakmaker. L'obéissance à l'autorité est le propre de l'homme. Nous aimons suivre des ordres. Ça nous fait lever le matin. Nous aimons aussi la violence. À présent, il y a des policiers juifs sur la rive ouest et dans la bande de Gaza. Qui font la même chose. Et puis la roue va tourner et on recommencera à nous tabasser.
(page 68)
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Les méduses peuvent se multiplier à la manière des plantes si elles veulent. Les créatures poussent comme des fruits sur une structure ressemblant à un arbre, mais elles ont aussi des organes sexuels, qui peuvent s’unir pendant qu’elles nagent librement. Le futur, à l’instar du présent et du passé, sera excitant.
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Les prophètes, par définition, passent leur temps et leur énergie à essayer de faire partager des idées singulières et bénéfiques. Il leur arrive d’user de méthodes étranges.
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La gent insecte pourrait bien se débrouiller pendant quelque temps, jusqu’à ce que tout recommence : l’intelligence augmente, l’égotisme demeure, la science multiplie par deux la durée de vie si bien que la population explose, la race des insectes s’autodétruit, comme la race humaine avant elle.
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