L'armée furieuse

Du Vargas tout à fait dans la ligne des derniers romans. Si l'on aime son style de polars - ce qui est mon cas - c'est un véritable régal. Je regrette un peu que l'on ne retrouve pas, au moins en arrière plan, ses personnages fétiches des premiers romans.

Comme toujours, on se laisse embarquer par le flegme du commissaire et l'anxiété de Danglard. Une très bonne histoire mêlant mobiles bien réels et croyances moyennageuses sans toutefois trop insister.
Un seul bémol : c'est la première fois que je trouve le meurtrier avant la fin, alors que d'habitude, je suis menée en bateau jusqu'au bout !
A lire de toute urgence !

J'ai vraiment aimé ce roman.

L'auteur jongle entre deux affaires : une, à Paris, qui concerne une affaire politico-financière et une autre, en Normandie, sur fond de mythe remontant au XIème siècle.

Que fait, Adamsberg ? Il part faire face à la horde de revenants, à moitié putréfiée, hurlante et féroce, qui laisse des morts sur son passage.

J'aime bien cette brigade criminelle où se côtoient, entre autres, une boulimique, un hyper­somniaque, un zoologue passionné d'ichtyologie, un puits de science et d'érudition porté sur le vin blanc.

A ces drôles de personnages s'ajoutent, le chat, mascotte de l'équipe, qui dort sur la photocopieuse, et, depuis le début de ce roman, un pigeon, récupéré avec les pattes entravés qui était condamné à une mort certaine.

L'auteur donne une place importante au fils du commissaire Adambsberg, fils qu'il vient de découvrir depuis peu, en l'impliquant dans une des deux affaires.

Cette fois, le roman oscille entre le 12 ème siècle et le contemporain mais les meurtres commis sont bien d'actualité. Un grand écart, certes, une belle figure de style, passionnante aussi, mais dont la fin me laisse sur...ma faim. Dubitative quant à l'explication du commissaire Adamsberg au sujet du meurtrier. Cette fois, les détails n'ont pu m'intriguer ou peut-être n'ai-je pas su les voir. Just un peu déçue...

Un vrai régal que cette lecture !
Adamsberg est fidèle à lui-même et, dans cet ouvrage, il ne résout pas moins de trois affaires : celle du meurtre à la mie de pain de Lucette Tuilot, celle de Momo bouc-émissaire des frères Clermont-Brasseur et celle de la ville d'Ordebec dans laquelle un assassin sévit sous couvert de la vieille légende médiévale de la Mesnie Hellequin.
Fred Vargas signe encore une fois un excellent polar qui allie noirceur, suspens et chaleur humaine.
On appréciera particulièrement l'originalité de chaque personnage dont la personnalité est minutieusement campée et la qualité de l'intrigue qui ne connaît aucun essoufflement.
A lire sans tarder!

Une enquête déroutante, des personnages attachants, et une intrigue bien ficelée font de ce livre, facile à lire, un très bon roman. On se sent plongé dans cette ambiance, entre le fantastique et le réel, qui nous empêche de refermer le livre avant de l'avoir fini... Avis aux amateurs !

Lorsque je lis une nouvelle aventure du commissaire Adamsberg, j'ai toujours l'impression de retrouver un vieil ami, égale à lui même et à sa logique. Malgré tout son personnage a évolué, Camille n'est plus omniprésente et on retrouve avec plaisir Zerk, son fils qu'il apprivoise. Alors même si l'intrigue n'est pas la meilleur de Vargas et même si la fin de l'histoire est un peu tirée par les cheveux, les fans d'Adamsberg trouveront ici un très bon moment de lecture.

Toujours attendu, jamais décu...Des personnages un peu cabossés, attypiques, des intrigues qui s'emmèlent et une enquète sinueuse,la recette est bonne et on adore...

Gros coup de coeur pour ce nouvel opus des enquêtes du commissaire Adamsberg dont je suis fan !!!
J'ai retrouvé avec plaisir l'équipe qui entoure le commissaire et repris la suite de son histoire personnelle avec son grand fils qu'il apprend à connaître et son camarade d'enfance Veyrenc qui parle en vers, entre autres.
Ici l'intrigue débute avec trois enquêtes qui se tressent intimement. Officiellement Adamsberg est chargé de la mort d'un riche patron dans une voiture incendiée mais il ne croit pas à la culpabilité de Momo-Mèches-Courtes, un habitué, sur ce coup-là. le commissaire est plus tenté par une histoire teintée de fantastique avec des meurtres liés au passage de l'Armée Furieuse. Et en prime il recherche le vandale qui s'est amusé à ligoter les pattes d'un pigeon qu'il a décidé de recueillir.
Toujours aussi farfelu dans ses démarches et difficile à suivre, le commissaire ne m'a pas déçue. Je n'ai pas senti de temps mort ni de longueur dans ce roman et je me suis attachée à de nouveaux personnages secondaires comme Léo, la comtesse excentrique au regard acéré.
Bref, pour moi, dans la lignée des quatre ou cinq précédents romans dont Adamsberg est le héros celui-ci est une apothéose !
Lien : http://toutzazimuth.eklablog..

Adamsberg et son équipe de bras cassés nous conduisent au coeur d'une légende nordique où "une cohorte puante du nom d'Armée furieuse" fondée par un seigneur du Moyen âge emporte des vivants coupables qui ont bien des choses à se reprocher ! Dernièrement une fille d'un village normand a vu passé cette armée furieuse emportant quatre « saisi » des vivants qui sont promis à une mort certaine. Parmi les quatre, elle en a reconnu trois dont un chasseur sanguinaire qui a déjà disparu. Elle n'a pas pu identifier le quatrième et sa mère inquiète du sort des siens va à Paris rencontrer Adamsberg sur les recommandations du vicaire d'Ordebec près de Lisieux en Normandie. Interpellé par cette légende médiévale, Adamsberg se rend sur place et va découvrir le premier « saisi » hors d'état de nuire, la tête explosée ! Parallèlement il travaille sur l'assassinat d'un PDG retrouvé brûlé dans sa Mercedes à Paris, Mo un jeune anarchiste pyromane fait un coupable idéal, Adamsberg lui est convaincu qu'il est hors du coup et c'est au risque d'être mis à pied que lui et son équipe vont tenter de le disculper. Chacun s'investit dans les enquêtes y compris celle pour retrouver le « pourri » qui a attaché les pattes avec une ficelle, d'un malheureux pigeon qu'Adamsberg et son fils Armel vont s'entêter à remettre sur pattes. Autrement dit on croise dans ce dernier roman de Vargas, un tas de personnages et de situations toujours aussi fantaisistes. Elle a l'art de nous embobiner, c'est purement cocasse, on ne peut que tomber sous le charme de cette écriture fine et ses personnages complètement loufoques mais au fond si humains.

Lien : http://ma-bouquinerie.blogsp..