« Quand il acheva le tableau (…) il alla dormir un moment et (…) le lendemain (…) il empaqueta soigneusement la toile et l'envoya à Daniel de Monfreid (…) »
OH ! QUELLE ERREUR ! GAUGUIN PEIGNAIT AVEC DE L'HUILE, QUI NE SÈCHE CERTAINEMENT PAS EN UNE NUIT !!!
Ce livre fonctionne à partir de trois grands principes, qui malheureusement apparaissent davantage comme des « trucs » d'écrivain que des éléments nécessaires au développement du récit: 1° L'alternance systématique et régulière de chapitres sur la vie de
Flora Tristan et celle de Gauguin, 2° la répétition des phrases et des thèmes à l'infini et 3° l'utilisation de la seconde et de la troisième personne du singulier dans la même phrase.
1° L'alternance des chapitres apporte sécheresse et disparité aux deux destins de la grand-mère révolutionnaire et du petit fils artiste, alors que tout pourtant les rapproche : insoumission, quête de liberté, individualisme, force de caractère, … et d'une certaine manière jusqu'à leur recherche du Paradis toujours un peu plus (trop) loin, inaccessible, est la même : c'est ce qu'a pressenti Mario Varga Llosa, mais son découpage travail en sens contraire !
2° La répétition des phrases et des thèmes lasse très vite et ne joue absolument pas comme une incantation ou encore comme une musique poétique. On a vite l'impression que l'auteur ne s'est pas relu ?!
3° L'utilisation du « tu » et « il » dans la même phrase apparait comme un trucage qui n'apporte à mon sens pas grand-chose si ce n'est un frein à la lecture et à l'identification.
Et puis surtout il y a ces erreurs techniques/historiques qui choquent. du coup ce n'est même plus un documentaire !
Décidément ce livre ne m'a absolument pas convaincue. Dommage, Monsieur
Vargas Llosa, vous m'êtes pourtant sympathique…