Où je découvre pour la première fois les trois évangélistes héros de plusieurs des livres de
Fred Vargas : Saint Matthieu, alias Matthias, pré-historien ; Saint Marc, spécialiste es Moyen-Âge, et enfin
Saint Luc, alias Lucien, dont les aspirations érudites se focalisent sur la grande guerre. Tout ce petit monde (et s'en est un en soi) habite dans une baraque pourrie, un étage chacun, le parrain de Marc, ex policier ripou, surplombant tout le monde puisqu'il crèche au grenier.
Ces trois-là vont aider Clément, accordéoniste simplet soupçonné d'être le tueur aux ciseaux... mais en qui Marthe, une sainte elle aussi, il faut croire ;-), ne voit que sa poupée innocente.
Marthe, c'est une vieille pute. Une vraie. Et Clément, elle lui a appris à lire. Autant dire qu'il ne faut pas la lui toucher, sa poupée.
Voilà le décor planté.
Pour le reste, je ne sais trop pourquoi, mais je reste sur ma faim... Est-ce parce que j'ai deviné le coupable rapidement, moi à qui ça n'arrive jamais ? Est-ce parce que les personnages ne sont pas assez fouillés, ou trop caricaturaux ? Les situations, qui sont parfois un peu trop téléphonées ? Je cherche mais ne trouve pas...