Sans feu ni lieu

Pas mon préféré de Vargas même si j'étais à fond dedans au début de ma lecture. J'ai bien aimé les personnages et le rythme qui était plutôt rapide et rempli de dialogues. C'est devenu un peu long sur la fin du livre... peut-être parce que j'en avais deviné l'issue ?!

Lu en quelques jours entre fin décembre et début janvier 2020.
Un livre du CDI qui a trouvé un lecteur, une lectrice, vorace.
C'est au cours d'une sale période que je découvre ce livre, mais il a réussi à m'évader, je lui en sais gré au centuple. Merci Madame Vargas.
Il me semble toujours difficile de noter voire même d'ajouter une critique sur un polar d'autant que Fred Vargas est déjà tellement lue et que de nombreuses critiques illustrent ses récits.
Cette fois-ci, il ne s'agit pas d'une enquête du célèbre Adamsberg. Au début j'étais un peu déçue, je le connais maintenant, c'est presque un ami... J'ai eu un plaisir immense à retrouver les trois évangélistes : Marc Vandoosler, Lucien, le passionné de la guerre, et Matyas le chasseur cueilleur. On retrouve aussi Keiweller, (que j'ai rencontré dans, Un peu plus loin sur la droite) et la vieille Marthe.
Bref, j'aime les décors et les personnages bien campés de Vargas.
Pour l'histoire, l'auteur nous promène entre le passé de Marthe et celui de son protégé, Clément Vauquer, un simple, un accordéoniste, un coupable idéal que tous vont essayer de disculper.
J'aime Keiweller et son crapaud de compagnie, les divagations des Vandoosler, père et fils, et l'atmosphère de ce polar cruel. Un peu rapide à mon goût. le voyage fut plaisant.

Un tueur trop bête et trop facile à avoir pour être vrai. Une ancienne prostituée, un ancien inspecteur, une vieille histoire dans une autre ville, irrésolue, un gardien de cimetière et nos gentils mais terribles historiens...de quoi faire une sacrée histoire. Une bonne intrigue, j'ai eu des doutes tout au long du livre. J'aime beaucoup les historiens, leur maison divisée en tranches historiques et le vieux flic en sentinelle.

Relecture de ce " vieux " Vargas sans Adambserg ou on trouve , déjà toute l'inventivité de langage et l'humour de Fred Vargas : Clément Vaquer sait bien qu'il est un imbécile. Mais tout imbécile qu'il soit, il sait aussi qu'il est tombé dans une "horrible machinerie personnellement ". Et il n'y a que la vieille Marthe, qui lui a donné toute l'éducation quand il était petit , qui pourra le sortir de là .Mais Marthe , elle ,n'est pas une imbécile , et elle aura besoin de l'aide de son ami Louis Kehlweiler et des évangélistes de la baraque pourrie pour sortir son Clément de là. Vous croiserez au fur et à mesure des pages, Nerval et son prince d'Aquitaine , un crapaud domestique appelé Buffo, la Loire à Nevers . et vous apprendrez qu'il ne faut pas espérer manger du gratin si vous êtes seuls, que vouloir ranger ses chaussures dans des boites en plastiques peut vous mener loin ,et il ne vous sera pas possible de ne pas vous attacher à ces personnages hauts en couleurs et en caractère.Du " vieux " Vargas , peut-être mais déjà du grand , très grand Vargas ! Un régal
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Ce roman de Fred Vargas ne met pas en scène le commissaire Adamsberg mais laisse l'enquête à un autre personnage, tout aussi surprenant et attachant : Louis Kehlweiler, dit l'"Allemand". Avec l'aide de Marthe, ancienne prostituée également très spéciale et des Evangélistes quatre passionnés d'histoire souvent mêlé malgré eux à des affaires policières, il va tenter de sauver un innocent et petit protégé de Marthe que tout semble accuser de meurtre. Une enquête complexe et pleine de rebondissements que l'on a peine à lâcher une fois le livre commencé. J'aime particulièrement les romans de Fred Vargas à cause de la psychologie des personnages et celui-ci ne déroge pas à la règle. Bien qu'à la masse je trouve attachants ces personnages semblable à nul autre et j'aime tenter de percer l'enquête à leur côté et tenter de trouver la clé du mystère avant eux également comme dans tout bon roman policier. Petite mention spécial au crapaud Bufo dont on pourrait croire le rôle anecdotique mais qui selon moi ajoute un petit je-ne-sais-quoi à l'histoire, la rendant encore plus attrayante . Un roman très réussi de Fred Vargas que je recommande.

Un simple d'esprit se retrouve accusé du meurtre de deux femmes, poignardées aux ciseaux. Ce quasi-"demeuré" que tout accuse, trouve refuge chez sa mère d'adoption Marthe, ancienne prostituée. Avec l'aide de l'ancien inspecteur Ludwig et des "évangélistes" (les 3 historiens qui habitent la même maison), elle fera tout pour "sauver son garçon".

Enquête de Louis Kehlweiler et de son CRAPAUD BUFO.
Bonne intrigue. Comme dans la plupart des romans de Vargas, il est très difficile de trouver le tueur avant la fin du roman.
Personnage de Marthe = touchant
LA FAÇON DE S'EXPRIMER DE CLÉMENT = UN BIJOU DE LA LANGUE FRANÇAISE
il m'a fatigué personnellement.
Marc : Il dort personnellement
Par devers-moi.
-Ils disaient qu'il n'y avait pas de PIEUVRES.
- Il avait toujours le sécateur dans sa main personnelle.

Mon préféré, s'il faut choisir!

Roman passionnant du début à la fin, plein de rebondissements. On a envie de croire à l'innocence de ce simple d'esprit autant que sa protectrice. Mais comment innocenter quelqu'un qui était présent lors de chaque crime?

Excellent comme toujours. Une lecture fluide et qui vous empêche de laisser tomber le bouquin avant la dernière page.