A l’époque où Vasari écrit son histoire, l’Italie n’est plus ravagée par les guerres de religion, ni troublée par les rivalités politiques. L’école puissante des Ghiberti, des Masaccio, des Léonard, s’est développée et résumée en Raphaël et en Michel-Ange. Jusqu’alors, que de luttes cruelles les artistes n’ont-ils pas eu à soutenir contre l’indifférence du pouvoir, dont l’activité et la force concentratrice ont nécessairement et fatalement tendu dans un autre sens que celui de l’art! Jusqu’alors que de peines, que d’injustices, que de déboires les artistes n’ont-ils pas eu à supporter pour parvenir seulement à achever presque gratuitement la plupart de leurs œuvres !
JACOPO DA PONTORMO, PEINTRE FLORENTIN,
Les ancêtres de Bartolommeo, père de Jacopo da Pontormo, étaient, dit-on, originaires de l'Ancisa, bourg du Valdarno, célèbre pour avoir également
vu naître les aïeux de Messer Francesco Petrarca. Mais, que la famille de Barîolommeo fut de l'Ancisa ou d’ailleurs, toujours est-il que lui était Florentin et appartenait à la maison des Carrucci. Il fut élève de Domenico Ghirlandaio, et après avoir fait dans le Valdarno une foule d’ouvrages estimables, il fut appelé à Empoli pour exécuter quelques travaux.
Giorgio Vasari : Vies des
peintresOlivier BARROT, depuis l'ermitage Sainte Catherine, sur le Lac Majeur en Italie, présente "Les vies des
peintres),
reportagemoderne et concret sur la vie des grands
peintres écrit par un contemporain,
Giorgio VASARI, édité pour la première fois en 1750.