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4,14

sur 1658 notes
un de mes prmiers coups de coeur littéraire. j'ai pleuré en lisant ce livre (j'avais un dizaine d'années) en étant articulièrement touchée par la fin du roman. ce livre laisse un gout assez amer sur la fin de l'enfance et la découverte de la cruauté et de la beauté de la vie. seule compte la tendresse.
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J'ai fondu en découvrant le monde plein de tendresse et de poésie du petit Brésilien Zézé.

Des moments forts pour ce polisson au grand coeur, souvent durement puni,
Ca me laisse sans voix.
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Mon bel oranger, dans tes bras je te parle, je te serre si fort que tes douceurs raniment mon pauvre coeur incompris.
Zézé toi tu sais où se cache la jolie vie, tu sais que la poésie des mots qui chantent remplit plus que les coups, tu sais qu'il existe des hommes plein de tendresse, tu sais chantonner Fanny mieux que personne, tu sais que le chemin est long pour devenir un homme...

Un roman jeunesse que je découvre aujourd'hui. Il n'y a pas d'âge pour un tel roman et peut-être pas de mot pour exprimer justement l'empathie et la tendresse infinie envers ce petit poète de presque 6 ans, Zézé.
Un enfant trop malin, qui parle mieux que la plupart des adultes, qui aime la tendresse et déborde de malice afin d'attirer un peu d'attention des siens mais seuls les coups lui reviendront en retour.
Lorsqu'on a des yeux aussi grands que cet enfant, on devient magicien en grandissant.
Magnifique roman qui je l'espère fleurit dans les classes et les cartables de nos bambins.
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Je ne pleure pas souvent devant un livre. C'est plutôt devant les films et les séries que j'ai la larme facile. Mais là, je dois l'admettre : voilà un livre qui m'a fait pleurer. Et pas juste une larmichette, non. J'ai pleuré à chaudes larmes. Celles qui, une fois qu'elles montent, ne peuvent plus sécher. Ça faisait longtemps que ça ne m'était pas arrivé (depuis L'Assommoir de Zola, je crois) mais ce roman jeunesse m'a beaucoup touchée. En plein coeur.

J'ai eu un peu de mal à entrer dans ce récit. Zézé raconte son histoire, rétrospectivement, du haut de ses cinq ans et il part un peu dans tous les sens. Il a énormément d'imagination et il faut démêler le rêve de la réalité. Mais petit à petit, il devient plus simple de le suivre et son récit devient très intéressant. L'histoire est très connue : un petit Brésilien, José, que tout le monde surnomme Zézé, enfant précoce mais turbulent, est battu régulièrement à cause de ses bêtises. Il s'est lui-même persuadé qu'il est le filleul du diable et que c'est ce dernier qui lui souffle toutes les bêtises qu'il fait et qui lui valent des corrections abominables, révoltantes. Car Zézé n'est qu'un tout petit garçon de cinq ans… Oui, c'est révoltant. le côté autobiographique de ce récit n'a fait qu'accentuer ma révolte contre ces châtiments corporels et ma sympathie pour ce tout petit enfant hypersensible et touchant. Issu d'une famille pauvre et nombreuse, Zézé ne recherche que la tendresse des siens. Maladroitement, certes, mais quand même…

Mon bel oranger est un beau roman, poétique mais très triste, sur l'enfance incomprise et maltraitée. Zézé n'aurait jamais dû être battu. Aucun enfant ne devrait l'être.
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Ce roman m'a fait une impression étrange : comme beaucoup ici, je l'ai lu adolescente et j'en ai toujours gardé un souvenir émerveillé. Je l'ai relu cette semaine, et j'ai retrouvé l'émotion, mais un ton en-dessous de mon souvenir.

Zézé l'enfant précoce est un personnage inoubliable avec sa gouaille d'enfant des rues. J'ai conservé du roman des images marquantes des faubourgs de Rio, du quartier de sa famille avec ses personnages hauts en couleur, de Zézé arpentant les rues avec sa caisse de cireur de chaussures. Je voyais Zézé perché sur la branche de Minguinho, son "petit pied d'oranges douces", lui parlant, ou encore visitant le "zoo" (la basse-cour) avec son petit frère Luis...

Mon Bel oranger reflète à merveille la nostalgie de l'enfance, l'imagination fertile qui peuple un monde solitaire, donne la vie aux objets inanimés, aux animaux, confère du rêve et de l'espoir à une vie difficile, qui semble condamnée d'avance : pauvreté et violence sont le lot quotidien de Zézé, qui par ses bêtises agace terriblement tout le monde autour de lui. Zézé est précoce, extraordinairement sensible et empathique, qualités que tout son entourage connaît, remarque, mais n'estime pas à sa juste valeur. Au contraire, c'est l'enfant qui se retrouve toujours battu, sur qui les adultes déversent leur lot de frustrations et d'angoisses, le prétexte pour se défouler. Il faut quand même dire que nous parlons d'un enfant de 5 ans livré totalement à lui-même : comment ne ferait-il PAS de bêtises ?

Seule Gloria, sa soeur aînée, tente de le protéger des coups, et tient tête aux adultes lorsqu'il a été trop maltraité. Toutefois, l'enfant a quelques alliés aussi à l'extérieur, comme sa maîtresse ou Manuel Valadares, le Portugâ, mais il apprendra la douleur de la perte en même temps que le bonheur de la tendresse amicale partagée...

Le plaisir de lire était toujours intact dans cette relecture, les images vives et les émotions prégnantes. La seule nuance est venue pour moi de la vision adulte de l'auteur, que j'ai trouvé un brin complaisant envers lui-même. le fil était délicat, mais l'équilibre à l'arrivée n'était pas parfait, ça penchait un peu. Pour autant, peut-être cette humanité est-elle justement ce qui touche dans ce roman - peut-être cette gêne d'adulte est-elle aussi le signal d'une perte d'innocence que l'on ne retrouve jamais ?
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Touchée! je me suis laissée surprendre par ce roman certes étiqueté jeunesse mais qui mérite d'être lu sans restriction d'âge.
Zézé a 5 ans, il vit dans la banlieue de Rio de Janeiro à Bangu. Sa famille est très pauvre, il est le garnement de la rue et les coups pleuvent sans arrêt, il n'y a qu'à l'école qu'il se sente heureux. Il a appris à lire seul, et partage ses aventures bonnes ou mauvaises avec Minguinho, son oranger. Il est bien seul , se sent mal-aimé jusqu'au jour où il fait la connaissance de Portugâ.
Zeze est un petit garçon inoubliable d'une intelligence précoce et hors norme, d'une sensibilité extrême dont le coeur est gros comme cela..
Voilà je referme ce roman le sourire aux lèvres, la larme au coin de l'oeil et plein de soleil dans le coeur ...
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Comme L'Orangeraie de Larry Tremblay, le titre Mon bel oranger donne des envies de douceurs et de douces flâneries sous les frondaisons odorantes de l'arbre. Certes, le petit garçon narrateur viendra souvent trouver refuge auprès de cet ami feuille. Mais pour ce qui est de la douceur, ce n'est pas ce qui règne en maître dans la maisonnée.

Roman autobiographique, l'auteur brésilien raconte son enfance dans une famille très pauvre dans laquelle le père vient d'être licencié. Zézé, comme on le surnomme, est l'avant-dernier enfant d'une nombreuse fratrie. A cinq ans, ses côtés facétieux et sa tendance à commettre des bêtises lui valent d'être battu plus souvent qu'à son tour par ses parents ou ses aînés, à l'exception de sa soeur Gloria. L'oranger devient alors le confident et l'interlocuteur de ce gamin trop intelligent pour son âge et son milieu.
Heureusement quelques rencontres vont lui montrer que les adultes ne fonctionnent pas tous dans la violence. A commencer par son oncle qui encourage sa curiosité et son intelligence.

Les souvenirs de José Mauro de Vasconcelios prêtent parfois à sourire des bêtises et des vives réparties de ce bon petit diable. Ils serrent cependant trop souvent la gorge par la férocité des corrections qui lui sont infligées et la cruauté des paroles qu'il reçoit en sus. Dire à un enfant qu'il n'aurait pas dû naître est une inqualifiable atrocité.

Je découvre ce récit jeunesse à quarante ans et sans doute l'aurais-je abordé différemment, plus jeune. La plume de l'auteur est envoûtante et il est impossible de lâcher cet ouvrage une fois entamé. Ce, malgré des passages qui révulsent.

Mon bel oranger est conseillé pour des enfants à partir de dix ans, selon l'édition Livre de Poche Jeunesse. Il me tarde que mes nièces soient en âge de le lire afin de partager cette si émouvante histoire avec elles.
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C'est en lisant la critique faite aujourd'hui par "aaahhh" que les souvenirs sont remontés à la surface (@aaahhh, si tu passes par ici, bonsoir et merci).

Mais oui, j'ai lu ce livre ! Lu dans le cadre des lectures obligatoires de l'école. Je devais avoir dans les quatorze ans (et le premier qui dit que ça fait une éternité, je le passe à la moulinette !).

Une fois de plus, j'ai grommelé en découvrant le titre du livre. Je ne l'avais pas acheté, préférant aller le louer à la bibliothèque.

Voilà pourquoi il n'était pas dans mes possessions (de plus, je n'ai pas encore tout mis sur Babelio) et que j'ai eu besoin de le voir pour que ma mémoire le ressorte d'un coin poussiéreux.

Bien que j'aie traîné les pieds pour le lire, le soir où je m'y suis mise, je fus partie pour ne plus le lâcher.

Il m'avait fallu quelques pages pour entrer dans le livre et ensuite, roulez jeunesse.

Ce n'est pas vraiment une lecture reposante où on rigole à chaque page. Non, les brimades, les coups, le petit Zézé en a eu plus que son compte.

Très prenant aux tripes, cet ouvrage, surtout pour une gamine de 14 ans.

Mon souvenir ? J'ai pleuré, oui, j'ai pleuré comme une madeleine à la fin.

Ce livre que je ne voulais pas lire, il s'est imposé à moi et ce fut une belle découverte, triste, mais belle.
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Quel joli petit bijou que voilà !
Offert à mon fils de 12 ans, car, ne me souvenant pas de l'avoir lu moi-même, il faisait partie des "classiques" à lire pour les jeunes.
Quand il l'a terminé, il m'a dit, lis-le maman, c'est sûr, tu vas pleurer, c'est trop touchant !
Du coup, "Le bel oranger" a pu resquiller dans ma PAL, se retrouvant en première position...
Aussitôt ouvert, aussitôt fini, difficile de s'arrêter au milieu d'une telle lecture, et ... comme attendu, j'ai eu l'oeil humide!
Les personnages sont très attachants, les dialogues à faire fondre le coeur le plus pierreux. Beaucoup d'émotion se dégage de cette histoire d'enfant maltraité à la sensibilité désarmante (bien qu'elle ne parvienne pas à faire tomber les ceintures à boucle de fer des mains de ses parents, grands frères...) et à la précocité intellectuelle impressionnante.
Le style d'écriture est magnifique, de très belles pensées sortent de l'union de mots tous simples, des mariages heureux qui remuent, bouleversent et révoltent.
A lire à tout âge, de 10 ans à l'infini !
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Zézé est un petit garçon âgé de cinq ans, qui vit au Brésil. Il est doté d'une extraordinaire intelligence grâce à laquelle il a appris à lire seul. Issu d'une famille pauvre, il a de nombreux frères et soeurs pas tous gentils avec lui, son père est au chômage, sa mère travaille dans une fabrique pour un salaire de misère. Dans cet environnement hostile, Zézé s'invente un monde imaginaire et fantaisiste dans lequel un oranger est son confident . Un très joli roman lisible dès le CM2 mais qui ravira également les adultes par sa fraîcheur. Emotion garantie pour un petit garçon bien attachant (inspiré de l'enfance de l'auteur.)
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