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sur 1659 notes
Certains livres sont comme des miroirs, qui vous renvoient votre âme au centuple. le hasard a fait que je suis tombé sur celui-ci il y a quelques jours, alors que je ne l'avais pas lu de toute ma longue existence ! Un livre pour enfants, indique l'éditeur, à partir de 11 ans. Je préciserais : de 11 à 111 ans.
Mon Bel Oranger parle avec une merveilleuse simplicité et beaucoup de poésie de l'enfance qui s'en va. de la magie et de l'insouciance qui se brisent au contact de la vie. de l'amour, de la tendresse, de la bonté, mais aussi de l'injustice, de la douleur et de la perte.
Alors oui, la lectrice un peu désabusée que je suis un peu tout de même va voir les petites ficelles, les moments où l'auteur veut nous arracher quelques larmes, ou au contraire lorsqu'il veut nous faire rire. Au cinéma, peut-être se dirait-on que c'est trop. Mais ce n'est pas du cinéma, ce sont des mots, et des mots si joliment et si finement agencés qu'ils vont droit au coeur.
L'histoire de Zézé m'a beaucoup émue. Je l'avoue, oui, j'ai pleuré.
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✒ "Mon bel oranger" est un ouvrage qui vous bouleverse de par la teneur des événements. le lecteur fait la connaissance de personnages admirables comme détestables qui donne une saveur mélancolique à l'histoire. On a vraiment envie que le personnage principal s'en sorte bien, qu'il soit enfin heureux... le lecteur est en perpétuelle compassion. L'espoir, l'amour, la haine... sont des thèmes abordés dans cet ouvrage ce qui en dit long sur ce que peut ressentir le lecteur durant sa lecture. L'auteur a un style propre, net et agréable. Ce qui marque surtout c'est le talent indéniable qu'il possède dans le maniement des mots. Il transmet ce qu'il veut, quand il veut. Une vraie humanité se dégage de ce roman que je vous recommande donc bien évidemment!
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Je crois que j'ai encore un coeur de midinette ! 😀 Je referme ce classique brésilien de la fin des années 60, à côté duquel j'étais passée, les larmes aux yeux.

Je connaissais le titre, je l'avais même acheté en portugais quand j'ai vécu en 2000 au Brésil, mais très honnêtement j'avais eu la flemme de m'y mettre. Il m'a rattrapé via un "cadeau" fait par une boîte à livres et je m'y suis plongée tout de suite... en français !

L'histoire :

Zézé est un petit garçon de 5 ans et bientôt 6, extrêmement précoce, très intelligent et qui fait les pires bêtises ! Bref un petit gars.😉

Son père a perdu son travail, il vit dans une famille très pauvre du Brésil, non loin d'une route Rio-São Paolo.
Ils sont, avec les parents, 8 ou 9 dans la famille, et c'est la mère qui les nourrit en travaillant à l'usine.

Aujourd'hui, on dirait ni plus ni moins que Zézé est un petit garçon battu ! Il se prend des coups de ceinture et des coups de pieds à chaque fois qu'il fait une bêtise, et il en vient même à dire qu'il aurait préféré ne pas naître. 💔

Mais malgré tout, il est aimé par ses frères et soeurs et par sa mère, et aussi par son père, même si celui-ci est plus préoccupé par le manque d'argent.

Mon bel oranger est donc l'histoire de ce petit garçon, blond, pas banal au Brésil, et je l'ai trouvé croquignolet ! ❤

Il est attachant comme savent l'être les enfants à cet âge-là, et comme il est précoce, qu'il apprend des grands mots et sait déjà lire, il est super amusant.

Il y a une imagination sans bornes, et s'est pris d'amitié pour un petit oranger doux au fond du jardin de leur nouvelle maison, avec qui il a des conversations.💮

Il s'occupe très bien de son petit frère Louis, avec qui il crée tout un imaginaire dans le jardin, c'est joliment raconté et très poétique.

Il vit des aventures à son niveau, entre traversées de la grande route, partie de pêche, apprentissage de chants qui ne sont pas de son âge, discussions avec beaucoup d'adultes, négociation pour obtenir des choses de ses amis, etc. Et a une belle imagination pour ce qui est de faire des bêtises !

Il y a deux personnages d'adultes que j'ai beaucoup aimés, qui sont fans de lui, le portugais Manuel qui sera son grand ami, et son oncle Edmundo, qui lui apprend des mots compliqués.

Le personnage :

Ce ne doit pas être facile de s'imaginer à la place d'un gamin de 5 ans, l'auteur lui prête une grande intelligence, et franchement c'est crédible. Moi je me suis vraiment pris d'une grande amitié pour Zézé.

J'ai adoré quand on parle de la conscience qui arrive aux enfants. Petit, il croyait qu'un oiseau lui parlait dans sa tête, c'est super bien vu.🐦

Bref, un chouette petit garçon que j'ai eu du mal à quitter à la fin du roman. 👱 le genre de personnage un peu comme Tom Sawyer, qu'on garde dans son coeur toute sa vie.

A titre personnel, j'ai retrouvé avec plaisir quelques prénoms brésiliens, les oiseaux, les plantes et les plats exotiques.🌺🌴
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Une amie m'a prêté ce livre , me disant que c'était une belle histoire. J'ai repris mon âme d'enfant pour me plonger dans ce roman dont le héros à 5 ans.

Zézé est un petit diable et devient vite un souffre douleur, un enfant battu. le papa est chômeur. La famille sombre dans la pauvreté. Des passages poignants où j'ai ressenti le vécu de l'auteur.

A Noel quand Zézé déçu de voir ses petits souliers vides, déclare "C'est bien triste d'avoir un père pauvre". le papa l'a entendu et part avec toute la tristesse du monde sur ses épaules...

Zézé est un petit surdoué et étonne par sa précocité. Il fera une rencontre qui changera sa vie en découvrant la tendresse, l'amitié. Mais il découvre aussi que la vie peut être également bien cruelle...

A lire et surtout à faire lire aux enfants ....Certains comprendront qu'ils ont beaucoup de chance d'avoir ce qu'il faut à la maison
Mireine
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Encore un livre de jeunesse, ou considéré tel. Car Mon bel oranger s'adresse en fait aussi bien aux adultes qu'aux enfants, en faisant appel à leur sensibilité, et sans doute à cette innocence perdue que nous avons tous en nous, et que, inconsciemment mais constamment nous cherchons à retrouver. Pour ma part, le livre que j'ai dans ma bibliothèque n'est pas l'édition du Livre de poche-jeunesse, mais bel et bien l'édition originale à la couverture orange, chez Stock.
C'est l'histoire de Zézé, un petit garçon brésilien, âgé de cinq ou six ans, qui vit à Bangu, un quartier pauvre de Rio. Dans une famille nombreuse et sans grandes ressources (père chômeur, mère travaillant seule dans une fabrique pour un salaire de misère, une ribambelle d'enfants qui, à l'exception de Gloria la soeur aînée et de Luis le petit frère, le prennent pour souffre-douleur), Zézé, petit garçon, très mûr pour son âge, intelligent et surtout très imaginatif, s'invente un monde imaginaire où Minguinho, un petit pied d'oranges douces, à qui il donne vie, l'écoute et lui parle. Un véritable ami lui vient, Portugâ, un adulte qui songe même à l'adopter, mais il meurt malheureusement dans un accident. La perte de ce nouvel ami, ainsi que celle de Minguinho que des travaux de voirie ont détruit, ne sont pas pour rien dans la grave maladie qui touche Zézé. A son chevet, son père, conscient peut-être de ses manquements, essaie de se rapprocher de son enfant.
On ne peut sortir que bouleversé de cette histoire : à la fois par le pathétique des situations (qui ne semblent guère avoir changé aujourd'hui) que par celui des personnages, en particulier Zézé, qui cristallise en lui tous les contrastes : brillant, intelligent, malin même, il a toute l'innocence de son âge, et ce manque d'affection et d'amour qu'il ressent il va le chercher chez Minguinho, projection de lui-même et focalisation de tous ces sentiments qu'il appelle avidement.
La littérature sud-américaine est souvent riche de ces contrastes : la misère la plus noire côtoie la grandeur la plus noble, et le réalisme le plus cru s'habille souvent de merveilleux et parfois de fantastique, et c'est toujours, derrière, une histoire d'amour : amour vécu ou amour rêvé, amour accompli ou amour trahi, absence d'amour ou trop plein d'amour.
Mon bel oranger fait partie de ces livres qu'il faut avoir lus, parce qu'ils rappellent en nous, non seulement l'enfant que nous avons été, mais encore l'enfant que nous aurions pu être, dans un autre temps ou dans un autre pays.
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Ce classique de la littérature jeunesse m'a déçue et je n'ai pu aller jusqu'au bout de la lecture. le récit autobiographique est écrit à hauteur de José âgé de cinq ans. Il est incompris, car c'est un enfant précoce. Il se montre souvent de mauvaise humeur, triste, boudeur puisqu'il est confronté à la violence qu'il attire sur lui.
C'est un petit garçon vivant dans la pauvreté, il agace sa famille, car le diable lui inspire beaucoup de bêtises et il est souvent battu et puni. Alors il se confie à son « bel oranger ».
Écrit du point de vue d'un très jeune enfant rebelle, le choix du style ne m'a pas séduite. On a l'impression que l'auteur règle ses comptes avec ses souvenirs d'enfance dans la rue au Brésil.
Il faut que je demande à mes enfants le souvenir qu'ils gardent de ce livre violent dont nous aurions dû parler lorsqu'ils l'ont lu.
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Vous souvenez-vous de cette lecture de jeunesse? Quand j'avais lu Mon bel oranger au collège, j'en étais ressortie toute bouleversée. Et si je vous propose ce livre ce soir c'est pvrcequ'il y est question de Noël, un Noêl sans repas, ni cadeaux pour le petit Zézé qui vit dans une famille très pauvre de Rio. Il se rend avec son frère à une distribution caritative, mais trop tard, il n'y plus rien… plus rien à part un petit oranger.
.
« Ce fut un dîner si triste qu'il vaudrait mieux ne plus y penser. Tout le monde mangea sans rien dire et papa goûta à peine au pain perdu (…) Et on n'alla pas non plus à la messe de minuit. le pire c'est que personne ne parlait à personne. On aurait dit la veillée funèbre du petit Jésus plutôt que sa naissance. »
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Une magnifique histoire à découvrir, celle d'une enfance fracassée, celle d'un petit garçon qui grandit trop vite au milieu d'adultes qui déversent sur lui leur trop plein de misère. Une histoire aussi triste que merveilleuse.










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C'est en classe de terminale que je m'étais vu prêté par une camarade ce livre très éloigné de mes lectures SF et Fantastique favorites.

Sous influence, je n'avais pu refuser, je m'en étais au contraire saisi avec un élan simulé, prévoyant de le garder quelques jours avant de le restituer sans l'avoir ouvert tout en l'encensant auprès de sa propriétaire.

Faut-il y voir l'effet d'une passion juvénile ou le hasard d'un moment de désoeuvrement ? toujours est-il qu'un soir j'en vins à ouvrir ce livre que je lus d'une traite.

Il va sans dire que la restitution ne fut accompagnée que d'un bref "pas mal, merci", il ne m'était pas concevable à l'époque de partager impudiquement l'émotion provoquée par cette lecture.
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Zézé est un petit garçon de 5 ans, issu d'une famille pauvre vivant au Brésil. Son père est sans emploi et sa maman travaille dans une fabrique la rémunérant très peu. Zézé a de nombreux frères et soeurs qui, comme ses parents, le battent souvent lorsqu'il fait des bêtises, sauf Gloria qui veille sur lui et Luis, son petit frère.

Pour s'évader de ce quotidien particulièrement difficile, Zézé s'évade dans un monde imaginaire dans lequel un petit pied d'oranges douce devient son ami et confident. Il lui confie ses joies, ses désillusions et ses chagrins les plus intimes. Zézé est un petit garçon pourvu d'une grande sensibilité et il perçoit des choses incroyables pour son jeune âge.

Un jour, la vie de Zézé est bouleversée par sa rencontre avec un médecin très riche. Celui-ci, particulièrement touché par l'innocence, l'intelligence, la maturité mais surtout par la détresse de l'enfant, décide de veiller sur lui avec une tendresse particulièrement émouvante. Cet homme marquera sa vie à tout jamais.

Cet ouvrage m'a profondément ému. Zézé est un petit garçon doté d'une maturité impressionnante pour son âge et son innocence bafoué par une famille violente m'a bouleversé. Etant moi-même maman, je me suis effondrée en sanglot lors d'un passage particulièrement violent et injuste pour le petit garçon.

Heureusement, sa relation avec Portugâ apporte beaucoup de soleil et de douceur à ce livre: j'ai beaucoup aimé assister à leurs moments d'échange, empreints d'une grande tendresse et sincérité.

Je ne pourrai jamais oublier cette lecture. Zézé est un petit bonhomme dont on a pas envie de lâcher la main. Il m'a fallu plusieurs jours pour me résoudre à le laisser.
Lien : https://leblogdelaety.wordpr..
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Nous sommes au Brésil, Zézé a cinq ans, il vit avec ses parents et ses nombreux frères et soeurs.
Zézé est un petit diable, comme peuvent l'être les petits garçons à son âge. Il s'amuse, explore, fait des bêtises mais malheureusement tout le monde le bat pour ses bêtises, frères, soeurs, parents, personnes dans la rue... Il n'est aimé que par son petit frère Luis et sa grande soeur Gloria.
La famille étant pauvre, elle doit déménager dans une nouvelle maison. Dans le jardin de la nouvelle maison se trouve un jeune pied d'oranges douces. Se sentant seul et incompris, Zézé en fera son ami, son confident, son compagnon d'aventures imaginaires et rien ne l'atteindra tant qu'il aura son pied d'oranges douces à ses côtés.

Zézé n'est autre que le surnom de José. José Mauro de Vasconcelos. En effet cette histoire que nous conte l'auteur est en partie autobiographique.
Nous l'accompagnons donc dans les mémoires de sa cruelle et pauvre enfance teintée de violences tant physiques de psychiques.
Les scènes décrites sont atroces, inacceptables, elles font mal au ventre et sont tout simplement révoltantes ou déchirantes de chagrin(s).

C'est un livre fort et dur. Les drames qui s'y jouent vont bien au delà de ce qu'un si jeune enfant doit subir, c'est terrible. Il fait indubitablement partie des livres qui marquent des générations entières.
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